Les grosses cylindrées
Suède
En 2019, il serait temps de raturer les clichés quant à nos potos nordiques qui ne seraient bons qu’à façonner des meubles. Du genre adroit sur les FPS, les Blågult s’étaient permis de couper le souffle à toute l’Europe de Rainbow Six en étant tout proche de chiper la seconde place de l’Euro S9. Avant de lamentablement retomber dans l’oubli, c’est vrai.
USA
On attendait beaucoup du vice-Champion nord-américain en titre aux dernières Finales mondiales de la Pro League. Peut-être un peu trop, étant donné que l’équipe s’est inclinée dès le premier tour. Fort heureusement, l’orga a depuis recruté le meilleur joueur de son Championnat : Hyper. Si on se met à recruter les proprios de l’arène où se joue le tournoi aussi…
Europe
Déjà qualifiée pour le Major de Raleigh grâce à sa position de Vice-Championne d’Europe en titre, l’organisation française profitera principalement de ce déplacement aux États-Unis pour acquérir davantage de temps de jeu. Une occasion aussi pour nous de voir l’écurie à l’œuvre avec son nouveau jouet : Korey. Peut-il être un bon remplaçant à Uuno ? C’est ce que nous verrons, en quelque sorte.
Europe
La dernière saison a permis au roster européen de façonner sa manière de jouer et d’organiser ses rôles. Mais aussi d’exprimer un certain potentiel : une égalité de points non négligeable avec G2 Esports, troisième au coup de sifflet final du Championnat d’Europe. En gros, une promesse que cette équipe en a sous la pédale. Assez pour choper ce Minor étasunien ?
Brésil
On pourrait croire qu’ils passent leur vie dans un cachot de l’AmSud, qu’ils n’en sortent que pour les Majors. Ce qui serait finalement vrai. Mais, petit à petit, les NiP sont en train de former une escouade de tueurs. Les deux dernières recrues, Pino et Muzi, étant des « prodiges » de la scène brésilienne, il sera captivant d’observer cette formation en permission aux states.
Brésil
Le crew sur courant alternatif par excellence. Champion de la Pro League S7, le groupe auriverde a manqué la qualif’ pour les deux Finales suivantes. Ce qui ne l’a pas empêché de réaliser un joli Six Invitational 2019 entre temps. Avec son capitaine, leader en jeu et père spirituel - Zig - parti à la retraite, il sera intéressant de voir l’escadron brésilien et sa nouvelle recrue, Namuringa, de retour aux affaires.
Europe
Difficile d’imaginer cette solide composition fouler le sol des arènes de Challenger League. Et pourtant ce sera bien le cas, dès la prochaine saison ; la faute à un récent millésime de Pro League complètement foiré. Pour se donner du baume au cœur et fêter l’intronisation du très prometteur Ferral, quoi de mieux pour stopper cette traversée du désert qu’un sacre dans le Nevada ?
France
Bien que surpris en finale par les anciens de MnM Gaming, les français ont comme qui dirait roulé sur l’ensemble de la dernière Challenger League. À l’aube d’une rentrée chez les grands d’Europe, donc, cette tournée en terres amérindiennes s’annonce comme une excellente mise en jambe. Face à des grands noms de Pro League en guise de sparring-partners, l’écurie tricolore sera bien sûr à suivre à la culotte.
Les underdogs
Singapour
La seule équipe de l’Asie-Pacifique à réaliser le voyage. La seule, également, à compter dans ses rangs un joueur chinois. Un joueur qui fut l’agent le plus efficace des APAC Finals, courant avril ; portant ainsi de grands espoirs sur ses épaules. D’autant plus quand ces mêmes Loups volants ont été à deux doigts de catapulter Fnatic en dehors de la course pour les Finales de la Pro League milanaise.
USA
Une première moitié de 2019 façon severus pour l’un des cadors de l’année 2018. Passé un Six Invitational peu convainquant, la formation américaine n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent depuis son sacre aux US Nationals en décembre dernier. Sans parler de cette neuvième saison de Pro League tristounette... Que l’on apporte une Pierre de Résurrection à ces hommes ! Et vite !
USA
Capable de battre n’importe qui et pourtant non-inscrit dans la restreinte liste des prétendants au titre, ce roster Américain porte toutes les caractéristiques du dangereux underdog. La fraîche arrivée de Fultz, directement propulsé de la Challenger League vers le niveau pro, donc, pourrait apporter une légère touche de confusion en ce qui concerne le niveau collectif du roster. Alors nous allons faire dans le classique : wait and see…
Brésil
Il y a une part importante de Team Empire dans cette formation amazonienne. Pour preuve : les Brésiliens ont parfaitement exécuté le combo « qualifs de Challenger League qui déboulent sur une saison d’invincibilité et une montée en Pro League à la clef » en l’espace de quelques mois à peine. Sérieusement, qui n’aurait pas envie de les voir se dépatouiller sur la scène internationale désormais ?
USA
Une moyenne d’âge sous la barre des 21 ans, un départ du néant vers la Pro League en une saison à peine (avec un titre de Challenger League décroché au passage) et une confiance à toute épreuve : ce package pourrait valoir à cette troupe de gosses le surnom de MnM Gaming américain. Et comme dirait Le Duc : « 92 ez ».
Ils risquent de se rebattre sur les machines à sous
USA
Encore une équipe de ricains, oui. Et ce n’est pas près de s’arrêter. Qu’est-ce qui la démarque des autres ? Pas grand-chose, si ce n’est qu’elle sera la plus abordable sur le papier. Troisièmes de la Challenger League étiquetée North America, ses joueurs pourront amasser de l’expérience face à de plus gros adversaires qu’à leur accoutumé.
USA
Placardisé au sortir d’une récolte de Pro League échaudée et récemment amputé de ses deux éléments les plus performants, on voit mal ce line-up s’en aller chiper une place pour le Major de Raleigh via le Minor de Las Vegas. Après, sur un enchaînement de malentendus et un style Ranked Héroique, tout reste possible ; qu’on se le dise.
USA
D’accord, les deux premières syllabes qui composent l’appellation de cette structure ont de quoi laisser perplexe. Mais laissons à cette équipe la possibilité d’étaler tout son talent. Déjà parce qu’un paquet d’ex-joueurs de Pro League y sont concentrés. Et puis aussi parce qu’elle vient d’atteindre ledit Championnat professionnel nord-américain après deux saisons en Challenger League. Good Luck !