Avant que DOOM ne ressuscite fièrement en 2016, le mythique studio id misait sur sa nouvelle franchise : Rage. Succès critique raisonnable mais succès commercial décevant, ce premier opus proposait un gameplay dynamique qui rappelait certains anciens jeux du studio. Annulée et relancée de nombreuses fois, une suite verra finalement le jour au mois de mai 2019, après une annonce effectuée pile un an avant. Plus ouvert, plus complet et surtout plus délirant, ce nouveau titre voit surtout l'arrivée d'Avalanche Studios, à qui ont doit la série Just Cause et Mad Max, aux commandes. Nous avons pu jouer à trois heures du titre chez Bethesda, le temps d'effectuer deux grosses missions principales et découvrir le monde ouvert. Premier contact convaincant ? Oh que oui, et nous vous expliquons pourquoi de suite.
- Genre : FPS/open-world
- Date de sortie : 14 mai 2019
- Plateforme : PS4, Xbox One, PC
- Développeur : id software, Avalanche Studios
- Éditeur : Bethesda Softworks
- Prix : 69,99€
La RAGE 2 vaincre
Exit Nicholas Raine, le nouveau héros se nomme Walker. Dernier survivant des Rangers de Vineland, une faction dans le monde post-apocalyptique Wasteland, il cherche à renverser la faction le plus dominante et la plus dangereuse : Authority. Pour ce faire, il a à sa disposition une combinaison d'armes et de capacités complémentaires.
Pour les premières, il suffit de presser R1 pour accéder à une roue des armes très complète. Nous n'en avons pour l'heure essayé que cinq : le pistolet, le fusil d'assaut, le fusil à pompe, le railgun et le lance-roquettes. Tous disposent d'une option secondaire, que ce soit une nouvelle compétence ou un nouveau type de tir. Leur feeling paraissait très bon sur ce premier aperçu, se rapprochant un peu de celui du dernier DOOM, encore lui.
Les capacités étaient au nombre de 4 et se mêlaient parfaitement aux pouvoirs des armes. Tel un véritable Trump en herbe, vous pourrez par exemple créer des murs de protection, effectuer un coup de mêlée pour projeter l'ennemi au loin ainsi qu'envoyer un mini trou noir qui va attirer les entités environnantes (objets, adversaires) et exploser d'un coup. Tous ces pouvoirs disposent d'un compte à rebours mais se rechargent assez vite. En remplissant une barre située à côté de ces capacités, il est également possible d'activer un mode furie, l'overdrive, décuplant toutes les armes et capacités.
A tout cela s'ajoutent des objets à lancer, comme les traditionnels wingstick (un boomerang létal) et grenades. Ces derniers ajoutent encore à un mix de gameplay dynamique, explosif et qui tranche habilement avec ce qui est actuellement proposé dans les open-world. Le potentiel est là, reste à assurer dans la durée avec assez de nouvelles armes et de pouvoirs pour renouveler continuellement l'expérience.
Walker Wasteland Ranger
Le Wasteland est une zone à risques. Heureusement, votre héros ne se déplace pas qu'à pied : il a son propre bolide. Tel Max Rockatansky à bord de son interceptor, Walker peut se déplacer et rouler sur tout ce que bon lui semble. Les véhicules disposent de nitro et d'armes qui varient selon ceux utilisés. La conduite est un peu bancale, la physique intrigue mais cela reste praticable. A noter qu'on est très vite en danger et que, contrairement à d'autres jeux du genre, foncer partout à l'intérieur de sa caisse sans jamais en descendre n'est pas toujours possible.
Une bagnole oui, mais pour aller où ? Dans les nombreux lieux du Wasteland et en ce qui nous concerne dans cette version preview, à Wellspring. Notre mission : obtenir une street credibility suffisante pour pouvoir rencontrer Klegg Clayton, l'un des hommes les plus riches du Wasteland. Pour y arriver, deux missions à effectuer : Mutant Bash TV et Chazcar Derby.
Le premier est un show tv aussi barré que dangereux où il faut survivre à un parcours rempli de vagues d'ennemis. Le second consiste en une simple course de véhicules sur circuit. Utiles pour découvrir les mécaniques de jeu, ces missions n'étaient pas pour autant mémorables. La rançon était tout de même à la hauteur puisqu'arrive enfin le premier combat de boss. C'était LE moment pour enfin tester toutes nos capacités et fort est d'admettre que l'énorme Mastodonte qui nous affrontait n'y allait pas de main morte. Ça mitraille de partout, les pouvoirs fusent, le jeu a de la patate et ça fait du bien. A voir ce que tout cela donne sur autre chose qu'un gros sac à pv.
Une fois tous les objectifs principaux effectués, nous nous sommes posés dans le Wasteland afin de voir ce que les activités secondaires avaient dans le ventre. Elles sont divisées en trois types qui correspondent chacun à un de nos trois arbres de compétence : Kill & Destroy, Capture & Control et Search & Recover. Des récompenses et compétences se débloquent au fur et à mesure que nous progressons dans chaque arbre, en effectuant les missions qui lui sont relatives. Comme leur nom l'indique, elles proposent respectivement des objets/infrastructures/personnes à anéantir, des bases à capturer et des lieux à explorer.
Elles sont disponibles en masse dans la carte et sont notées sur une difficulté allant de 1 à 10. Nous avons essayé un camp de niveau 6 malgré notre faible progression et avons réussi uniquement parce que l'objectif n'était pas d'abattre des ennemis mais de détruire une série de panneaux solaires alors que tout le monde nous tirait dessus. En termes de vie et de puissance de feu, ils étaient bien au-dessus de nos capacités, en plus d'être diablement tenaces. Mention spéciale aux petits drones insupportables qui nous suivent partout en titillant lentement notre santé tels des moustiques.
Malgré l'étendue de jeu à notre disposition, nous n'avons parcouru que des lieux désertiques. Dans sa version finale, le jeu devrait tout de même nous proposer une plus grande variété de décors. La direction artistique fonctionne déjà très bien et tranche radicalement avec le premier opus, en ayant troqué les couleurs sombres pour une profusion de violet. Techniquement, le titre tient également la route avec un habillage graphique de qualité et quelques bugs par ci par là qui caractérisent si bien les titres de l'éditeur. Côté bande-son, grosses guitares qui bombardent au menu, histoire de mettre bien dans l'ambiance ultra nerveuse du titre.
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