Born to be Wild est un journal écrit par un joueur Hearthstone qui décide de se lancer en Libre. C'est l'occasion de découvrir différents decks de ce second ladder parfois oublié. Il peut s'agir de decks funs proposant des synergies originales entre des cartes qui n'ont jamais eu l'occasion de se croiser en Standard, ou bien de decks plus méta, le tout avec une bonne dose d'humour et de dérision.
Chaman OTK Malygos
Une nouvelle saison démarre et, comme vous le savez, j'adore entamer un mois avec un deck Combo bien farfelu comme je les aime. Du coup, je constate que je n'ai pas fait de deck Chaman depuis un moment donc je prends le temps d'observer les cartes de la classe pour trouver une idée. Et là c'est le flash en voyant Appel des ancêtres et Saphir de sort inférieur, je me dis qu'il a moyen de faire quelque chose de bien drôle avec Malygos. Je commence la création du deck avec comme premières conditions de limiter le nombre de serviteurs pour l'Appel des ancêtres et d'avoir de la Surcharge pour améliorer le Saphir de sort. Les cartes qui peuvent accélérer ce deck sont Chasseur de tempêtes pour récupérer le Saphir de sort et le Conservateur pour récupérer Malygos. Bref, il ne reste plus qu'à tester ce Chaman OTK Malygos.
Pour cette première partie, je tombe sur un Voleur Voleur alias Jean-Robert Je-Copie-Des-Cartes-De-Ta-Classe (oui oui ce nom d'archétype existe). La partie est compliquée et je me retrouve dos au mur face à son Sabre spectral, à tel point qu'à un moment la seule chose qui le sépare du létal est un pauvre totem provocation. Ai-je besoin de préciser qu'il n'a pas tenu et que j'ai pris 12 dans la tête ? Mais s'il y a bien quelque chose que j'ai appris grâce à Rocky IV, c'est qu'il ne faut jamais baisser les bras après une défaite, et même revenir en force pour prendre sa revanche. Qui aurait pu croire qu'un film de avec Sylvester Stallone pouvait servir de base à une idée aussi profonde ? Bref, derrière je retombe sur le même adversaire et cette fois la partie va prendre une autre tournure. En effet, cette chère Maiev récupère Appel des ancêtres et décide de le jouer ce qui fait tomber... mon Malygos. Merci de me faciliter le set-up ! ...même si, pour l'instant, je n'ai pas les dégâts pour finir. Heureusement, rien à l'horizon pour gérer mon Malygos et une fois un Crépitement en main, il ne me reste qu'à créer deux copies de Malygos et conclure cette partie sous un "tonnerre" d'applaudissement.
Bien plus tard, je croise un Démoniste qui me met quelques coups de pression avec ses cartes anti-combo. Heureusement pour moi, je passe à travers les mailles du filet et aucune de mes cartes clé ne passe à trappe. Et puis finalement, ma combo est en place mais depuis le début de la partie j'avais une crainte et elle va se confirmer. En effet, lorsque je joue l'Appel des ancêtres, je fais tomber le Mal'Ganis adverse, venant m'empêcher d'aller face. Pas de chance pour lui, une fois mes 4 Malygos en place je n'ai besoin que d'un seul sort de dégâts pour le tuer et j'en ai deux. Je commence donc par faire disparaître son Mal'Ganis en un Éclair avant de conclure avec un Crépitement. C'est tellement jouissif d'avoir un +20 aux dégâts des sorts sur le board et d'infliger du 23 de dégâts pour (0). Il y a de quoi faire passer l'Explosion pyrotechnique pour un pétard mouillé.
Conclusion
Bon, je termine rang 10, autrement dit je n'ai pas bougé de rang durant cette session. Comme d'habitude avec ce genre de deck, j'ai beaucoup fait le yo-yo, alternant une victoire puis une défaite. Mais bon je n'espérais pas vraiment grand chose, j'avais juste envie de jouer quelque chose de fun pour m'éclater. Maintenant que j'ai fait ma pause détente, on va pourvoir enchaîner sur un deck un peu plus compétitif pour la semaine prochaine. Enfin pas trop non plus, j'ai encore envie de gambader dans les méandres du ladder avec quelque chose de rigolo. La morale de cette histoire est la suivante : "Méfiez-vous d'un petit murloc, ça peut cacher quatre dragons chargés en magie" et sur ces belles paroles je vous donne rendez-vous la semaine prochaine.