Assassin's Creed Odyssey débarque sur de nombreuses plateformes ce 5 octobre 2018. Autant vous prévenir que cette édition du jeu a droit à des changements significatifs par rapport à ses prédécesseurs. Voyons voir en détails ce que donnent ces changements de recette.
- Genre : Action-RPG, Monde ouvert, Infiltration
- Date de sortie : 5 octobre 2018
- Plateforme : PS4, Xbox One, PC
- Développeur : Ubisoft Québec
- Éditeur : Ubisoft
- Prix : 59,99€
- Testé sur Xbox One X
Après mission Cléopatre, voici Alexios aux Jeux Olympiques
Toujours avec sa trame dans le monde réel et son Animus, Assassin's Creed Odyssey est la suite directe d'Assassin's Creed Origins (dont il partage les initiales histoire de rendre les choses compliquées). Cette fois, nous explorons la mémoire génétique de deux personnes qui ont laissé leur ADN sur la pointe de lance de Léonidas (oui, celui de 300, nous y reviendrons). C'est une chose étrange qu'il n'y en ait que deux puisque cette lance a servi à tuer des milliers de gens, mais passons. Pour la première fois dans l'histoire de la licence, vous pourrez choisir quel personnage jouer tout au long de l'aventure, cela peut être Alexios, avec sa tête d'homme de cromagnon, ou la relativement jolie Kassandra et ses gros biceps. Pour une fois que la licence, nous laisse jouer une femme, il serait dommage de ne pas en profiter, même s'il faut souligner que la chose n'aura presque aucune incidence sur l'histoire. Personne ne vous fera de remarque sexiste ou ne vous refusera de rejoindre l'armée de Sparte (exclusivement masculine). Le choix du personnage aura une incidence sur certains éléments, mais pas à cause de son sexe.
This is Kassandra !
Nous voici donc plongés en pleine Guerre du Péloponnèse, en -431 avant J.C. (donc avant les événements d'Assassin's Creed Origins) qui oppose les deux plus fameuses cités Grecques, Athènes et Sparte. Ici, nulle trace des habituels Assassins et Templiers, qui n'ont pas encore été fondés. À la place nous sommes un misthios, une sorte de mercenaire qui vend ses services et qui n'hésite pas à participer au conflit en changeant de camp régulièrement en fonction de qui le paye actuellement. Oubliez aussi la fameuse lame de poignet cachée des Assassins, vous utilisez à la place la pointe de lance magique de Léonidas, qu'il a utilisé jusqu'à sa mort lors de son opposition aux Perses lors de la bataille des Thermopyles. Elle vous permet d'assassiner tout aussi efficacement vos ennemis, ainsi que de débloquer des compétences plus ou moins surnaturelles. La plus notable et amusante étant le fameux coup de pied Sparte vu dans le film 300, devenu un meme. Faire tomber des ennemis voire des boss du haut d'une tour ou d'une falaise est une activité dont on ne se lasse pas.
Va te faire voir chez les Grecs
Votre aventure commence donc en haillons sur une petite île paumée, et vous êtes accablé par les dettes (c'est bien une histoire Grecque). Mais un destin plus grand vous attend, celui d'un héros légendaire, avec de sérieux problèmes de famille qu'il vous faudra régler. Nous n'allons pas trop nous étaler sur la chose, mais comme à chaque fois, il faudra parcourir la carte du monde, défaire des complots et découvrir de nombreux secrets. Le scénario ne déborde pas d'originalité, mais il remplit son rôle. Dommage que certaines sections soient inintéressantes et que des efforts soient encore à faire sur l'écriture. On se demande en particulier pourquoi les cultistes que vous traquez et qui font tout pour maintenir leur identité secrète aiment vous provoquer en vous la révélant. Ceci dit, les pauvres n'ont aucune chance puisque vous disposez encore de Senu Ikaros, l'aigle magique capable de scanner la zone, y compris 20 mètres sous terre et de vous transmettre toutes les informations sur vos cibles.
Ces quelques écarts mis à part, on remarque rapidement lors des dialogues et quêtes qu'il est enfin possible de répondre de façon diamétralement différente, et de faire de réels choix. Vous n'êtes pas un bon samaritain d'office, vous pouvez prendre le parti de qui vous voulez lors d'une quête, en fonction de ce qui sera le plus rentable par exemple. Vous pouvez aussi mentir et manipuler les différents personnages, par exemple en choisissant de conserver une arme de légende qu'on vous a demandé de retrouver. Il en résulte plusieurs fins possibles au jeu, entre autres choses. Cela fait plaisir. Le jeu fait d'ailleurs beaucoup d'efforts pour offrir des conversations intéressantes, voire amusantes, et pour vous plonger dans des dilemmes moraux façon The Witcher 3. Il est généralement loin d'y parvenir, il est même régulièrement maladroit, mais nous sommes à des années-lumières des précédents Assassin's Creed, cela compte donc comme un grand pas dans le bon sens. Dans la même veine, vous pourrez librement vous lancer dans des activités sexuelles avec de très nombreux personnages, peu importe leur sexe. On ne peut pas dire que les Grecs de l'époque étaient prudes, cependant cela n'offre pas grand chose d'un point de vue scénaristique, et le fondu au noir instantané vous empêchera de vous rincer l'œil, petits coquins. Malgré sa sexualité débridée, avec plus d'une dizaine d'amants et de maîtresses, votre personnage reste étonnamment candide, voire naïf lors de certains dialogues. Quand nous vous disions que l'écriture demandait plus de travail.
Grand Theft Antiquity
La libération de votre personnage ne se limite pas à ses réponses, ni à sa sexualité, ses actes aussi peuvent différer. Il est à présent possible de blesser et de tuer les civils, par accident lors d'un combat en ville, ou directement si vous êtes du genre psychotique. Vos actes ont cependant des répercussions, voler, assassiner, pénétrer dans des zones interdites et couler des navires entre autres choses, fera monter votre indice de recherche s'il y a des témoins. Arrivé à un certain niveau de recherche, un redoutable chasseur de primes va commencer à vous traquer sur toute la carte, que vous soyez sur terre ou en mer. Cela va vite compliquer les choses, car même lorsque vous infiltrez une zone ou affrontez des ennemis liés à l'histoire, ce mercenaire peut arriver dans la zone et vous attaquer s'il vous repère. Loin d'être de simples gardes, les mercenaires peuvent s'avérer plus redoutables que certains boss, en particulier lorsque leur niveau est plus élevé que le vôtre. Entre leurs techniques spéciales, leur animal de compagnie et leurs armes qui peuvent être enflammées ou empoisonnées, vous n'avez pas envie de les sous-estimer. Le pire étant que si votre indice de recherche continue de monter, davantage de mercenaires vont se lancer à vos trousses. Il est possible d'avoir 4 ou 5 mercenaires présents en même temps. Leur faire face est du suicide à moins d'être vraiment bon. Être traqué en permanence par des groupes de chasseur de primes est une bonne raison de faire attention à ses actes. Ce n'est néanmoins pas qu'une mauvaise chose, les mercenaires sont une importante source d'expérience et d'équipement. Certains ont de l'équipement épique, voire légendaire. Tuer des mercenaires haut placés vous permettra de progresser et de devenir un mercenaire de légende. On finit par prendre plaisir à la chose et par tuer une grand-mère en place publique, juste pour avoir un ou deux mercenaires sous la main à tuer en permanence pour les détrousser. Il est cependant difficile de garder les choses sous contrôle, et à défaut de voir des tanks débarquer, il nous a régulièrement fallu prendre la fuite.
Triclassé Chasseur/Guerrier/Assassin
Assassin's Creed Origins avait déjà ouvert la voie à une approche plus large du gameplay avec son arc utilisé pour effectuer des assassinats. Ce nouvel ACO a décidé d'aller plus loin et de séparer le gameplay entre trois arbres de talents, comme avant, mais surtout en trois types de dégâts : chasseur, guerrier et assassin. Le chasseur utilise l'arc, le guerrier les armes de mêlée et l'assassin, la lance magique de Leonidas (qui n'est visiblement pas faite en chocolat). L'équipement dispose de nombreuses caractéristiques, dont les plus remarquables sont les augmentations d'un de ces trois types de dégâts. Cela a ses avantages et inconvénients, par exemple, si vous négligez totalement les dégâts d'assassin, vous n'allez plus pouvoir tuer instantanément les troufions de base lors d'une infiltration et encore moins les gradés. Par contre vous aurez l'avantage lors des combats frontaux ou à distance. On remarque rapidement que toute la dimension infiltration du jeu est facultative. Il n'y a presque aucune mission qui vous force à être discret, tant que vous êtes prêt à en subir les conséquences (c'est-à-dire une horde infinie de mercenaires tenaces à vos trousses.) vous pouvez foncer dans le tas, et tuer 30 ennemis en mêlée. Il faudra faire un bon usage des esquives, de la parade et de l'adrénaline pour ne pas finir découpé en morceaux en 2 secondes, foncer dans le tas demande tout de même de la finesse, même en normal.
Une fois les bons talents obtenus comme le second souffle pour se soigner en combat, ou l'attaque surpuissante qui inflige un combo dévastateur, il est vraiment possible de dominer le champ de bataille comme jamais grâce aux nombreuses techniques disponibles. La bonne nouvelle est que le combat à l'arc est encore plus facultatif, contrairement à Origins qui forçait à en faire un usage intensif sur de nombreux boss. Une grande liberté est donc offerte sur l'approche des combats et des missions, tant au niveau des choix (combattre, convaincre, soudoyer) que des affrontements. Être discret et assassiner tout le monde sans se faire repérer en escaladant les immeubles, monuments et obstacles comme dans les précédents Assassin's Creed est probablement toujours le plus facile et efficace. Mais échouer ou adopter une autre approche n'est pas dramatique. Pour ceux qui n'aiment pas l'infiltration, c'est une ouverture agréable du gameplay de la licence. À l'inverse, si vous aimiez AC pour l'aspect infiltration, vous risquez d'être déçu, car c'est vraiment devenu très superficiel. Cela se limite à se baisser, se cacher dans les buissons, siffler pour attirer quelqu'un, et dans le pire des cas, cacher un cadavre dans lesdits buissons.
L'équipement a été très lourdement enrichi par rapport aux précédents Assassin's Creed. Outre votre lance qui pourra être améliorée avec des composants spéciaux à chasser un peu partout dans le monde (et qui vous feront oublier l'histoire principale pendant un moment car elle est requise pour les talents avancés), il y a de nombreuses armes et armures à équiper. Vous ne pouvez pas améliorer directement l'équipement de façon passive comme dans ACO, mais l'équipement peut être gravé. Chose étrange, les armes et armures légendaires qui sont toutes uniques avec des visuels souvent aguichants, sont en pratique moins bonnes que l'équipement épique. La raison étant qu'il est possible de graver les pouvoirs légendaires débloqués sur les objets épiques, qui ont alors une statistique de plus. Le point positif est que les fans d'optimisation pourront s'en donner à cœur joie, et que la majorité des objets les plus rares s'avèrent utiles au final, surtout avec l'option de les faire monter en niveau (même si le coût est parfois prohibitif).
Tous dans la même galère oui, mais une galère de combat !
Un des éléments les plus aimés de Black Flag est de retour : le navire. Il faut dire qu'il n'est pas de trop pour se déplacer entre la multitude d'îles qui forment l'archipel grec. Cette fois, c'est une trirème qui ressemble à celle d'ACO, la catapulte en moins. Les combats se font avec des archers, des lanceurs de javelot, et surtout, avec l'éperon avant qui permet de sectionner les navires ennemis en deux si vous avez suffisamment motivé vos rameurs. Cela rend les combats assez amusants et intenses au départ, mais même avec l'ajout de munitions enflammées, cela devient très vite répétitif. Aborder les navires adverses permet de piller leurs trésors et de participer à une mêlée rendue plus amusante par la capacité à faire tomber vos adversaires à l'eau en hurlant "This is Sparta !". Ce qui vous vaut quelques regards de travers lorsque vous attaquez un navire spartiate, mais ne nous attardons pas sur les détails sans conséquences. Votre navire peut être lourdement amélioré à tous les niveaux afin de le rendre plus solide, plus rapide, plus redoutable, et même plus fringuant, avec des figures de proue et des peintures à thème, dont une partie peut être acquise dans la boutique premium du jeu, pour peu qu'acheter des accélérateurs de gameplay et des skins avec de l'argent dans un jeu à 60 euros ne vous fasse pas trop mal au ventre.
Si cela peut vous rassurer, vous pourrez néanmoins trouver de nombreux visuels et thèmes d'équipage dans le monde du jeu. Une amélioration amusante et inattendue de la Trirème est la possibilité de recruter jusqu'à 4 lieutenants qui apporteront des bonus passifs au navire, et qui vous accompagneront lors d'un abordage. Certains peuvent être recrutés après une quête, alors que d'autres auront à être persuadés, par la meilleure des façons possibles : la violence. Une immense partie des PNJ du jeu peut être assommée au lieu d'être assassinée, ce qui permet ensuite de les recruter à bord sous la forme de lieutenant. Il est particulièrement réjouissant de pouvoir assommer et enlever les chasseurs de primes à vos trousses qui deviennent alors des lieutenants épiques, voire légendaires, qui mettront à votre service les redoutables compétences qu'ils utilisaient auparavant contre vous. Une raison de plus de tuer des gens arbitrairement en public afin d'en avoir toujours quelques-uns à dépouiller puis à recruter de force. Ce n'est pas très cohérent d'un point de vue scénaristique, mais c'est efficace.
Lord of War
Grâce à votre Trirème, à vos compétences exceptionnelles de tueur, et à vos antécédents qui vous donnent une excuse pour ne pas avoir d'attaches, vous serez comme un poisson dans l'eau dans cette Guerre du Péloponnèse. En dehors des éléments fixes liés à l'histoire principale, vous serez libre d'aider alternativement les deux camps. Lorsque vous visitez une région et ses différents points d'intérêt, tuer des soldats d'une faction, brûler son ravitaillement, voire assassiner sans vergogne le dirigeant local va fortement affaiblir la mainmise de la faction au pouvoir. Une fois suffisamment affaiblie, une option de bataille est alors ouverte, ce qui permet de participer à une mêlée chaotique ou à une bataille navale afin de déterminer qui sera le maître de la région. En bon gros profiteur jusqu'au bout, vous pouvez choisir d'aider les défenseurs, ou à l'inverse à mener l'assaut avec les envahisseurs, ce qui est plus difficile mais mieux récompensé. Les batailles navales vous demanderont de couler 4 navires, avec un peu d'aide. Un soutien terrestre vous entourera de soldats des deux camps, et il faudra tuer suffisamment d'adversaires ainsi que d'officiers pour faire pencher la balance en votre faveur.
C'est malheureusement très répétitif, et le mercenaire qui vient épicer les choses à l'occasion n'y change pas grand chose. Une fois la bataille gagnée, la région change de faction (ou pas), et vous pouvez vous amuser à recommencer si cela vous amuse. Cela n'a néanmoins pas un grand intérêt, après tout le monde est vaste et il déborde de quêtes ainsi que de lieux à explorer. Comme si ce n'était pas suffisant, les panneaux de quêtes pour mercenaires débordent de quêtes journalières qui peuvent être réalisées régulièrement en parallèle de vos actions normales. Par exemple tuer 20 soldats de Sparte, couler 5 de leurs navires et assassiner 3 de leurs dirigeants. Tout cela fait que vos niveaux vont généralement monter très rapidement, et que vous ne manquerez jamais de nouvelles régions à explorer, malgré les très sévères limites de niveaux. Comme vont vous l'apprendre les loups de la première zone, parfois, même un ou deux niveaux de plus peut avoir un impact absurde sur les dégâts infligés et subis. À l'inverse, les ennemis ne seront jamais trop faibles pour vous, toutes les zones de bas niveau voient leur niveau augmenter en même temps que vous. Au moins, vous n'aurez jamais à effectuer des quêtes grises ni à tuer des ennemis qui ne rapportent rien. Du moins jusqu'au niveau 50, le maximum, que vous allez atteindre avant d'avoir visité la moitié de la carte. Heureusement qu'il reste de nombreux défis et secrets à révéler ensuite pour s'occuper, même si l'intérêt prend tout de même un petit coup.
Ubisoft applique son habituelle recette pour le monde ouvert d'ACO, mais elle a tout de même été peaufinée. Pour une fois, vous n'aurez pas un demi-million d'objets sans intérêt à ramasser. Pour commencer, le fait que les nombreux camps et forts militaires soient liés au système de bataille aide grandement. Vient ensuite le fait que presque tous les objets sont utiles d'une façon ou d'une autre, que cela soit pour améliorer votre navire, vous donner des points de talents, ou vous offrir des opportunités d'améliorer votre équipement. On a rarement l'impression de faire quelque chose d'inutile (même si cela devient vite répétitif). Le plus intéressant est peut-être encore la traque du culte qui domine le monde Grec dans l'ombre. Trouver des indices ou les tuer totalement par hasard est un bon moyen d'épicer les choses. Ajoutez à cela des coffres légendaires, des animaux tout aussi légendaires à chasser, des quêtes de grande envergure nommées odyssées et la chasse à plusieurs monstres mythologiques, qui ne sont pas des combats faciles, et vous avez largement de quoi passer plus d'une centaine d'heures à vous balader sans vous en lasser, même en ayant déjà soupé d'Origins et de Far Cry. Signalons au passage que la licence ne vire pas totalement dans le fantastique contrairement à ce qu'ont pu laisser penser certaines vidéos, comme le combat contre la Méduse. Nous dirons simplement qu'il y a une explication cohérente, liée à l'histoire générale de la licence. Ce n'est en tout cas pas aussi choquant que votre personnage, qui est bien plus puissant que tous les précédents assassins. Nous ne parlerons pas non plus de certaines montures pour le moins fantaisistes comme la licorne arc-en-ciel, qui est l'achat parfait pour finir de casser l'ambiance. Au moins les retours dans le monde réel avec l'histoire de l'Animus se sont faits plus rares pour compenser.
Des consoles qui montrent leurs limites
Ce test a été effectué sur PS4 Pro avant le déploiement du patch day one, il est donc possible que certaines de nos critiques ci-dessous ne soient plus d'actualité après quelques jours ou quelques semaines, mais il nous semble important de les faire. Pour commencer, la version console du jeu (probablement commune à toutes les plateformes) souffre de temps de chargement outrancièrement longs, que cela soit lors d'un voyage rapide, après une mort, ou lors du chargement d'un dialogue avec un PNJ, ce qui devient rapidement frustrant. Pire encore, ces chargements arrivent parfois même d'une façon invisible lorsque vous souhaitez consulter la carte ou votre inventaire, il faut alors attendre de longues secondes avant leur affichage. Il arrive aussi assez rarement que le jeu freeze quelques secondes, probablement pour charger la zone et les PNJ. Certaines textures mettent plus de temps à charger, et des versions en basse résolution horriblement baveuses peuvent être détectées. Ces problèmes prennent une autre forme en mer, la distance des navires adverse est insuffisante, on devrait pouvoir les repérer à plusieurs kilomètres de distance, mais ils ne sont généralement affichés qu'à partir de 800 mètres environ, ce qui est peu pour une bataille navale. En dehors de ça, le jeu est généralement assez beau, avec des couleurs, textures et reflets de qualité du moins sur PS4 Pro, même si on peut déplorer quelques baisses de FPS (qui sont déjà à 30 maximum). Il semble que le fait que le jeu suive les actions de nombreux PNJ et qu'il gère certains événements en plus de vos actions ne facilite pas la tâche aux machines de salon.
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