Born to be Wild est un journal écrit par un joueur Hearthstone qui décide de se lancer en Libre. C'est l'occasion de découvrir différents decks de ce second ladder parfois oublié. Il peut s'agir de decks funs proposant des synergies originales entre des cartes qui n'ont jamais eu l'occasion de se croiser en Standard, ou bien de decks plus méta, le tout avec une bonne dose d'humour et de dérision.
Paladin Hobgobelin
Nouvelle extension ou pas, il fallait mettre fin à notre série sur le Hobgobelin qui pour l'occasion aura le droit à la lumière du Paladin. On est sur un archétype orienté Token comme cétait le cas avec la version Druide. Sauf que le Druide est bien plus doué que le Paladin pour buffer un lot de serviteurs. Mais peu importe, rien ne me fait peur (à part la hauteur, les rats et les films de Kev Adams) et on va quand même tenter la chose. Du coup, pour ce qui est des buffs on va principalement passer par des Secrets comme Esprit combatif ou Venger mais le meilleur reste sans aucun doute Tarim. À la base je voulais partir sur un archétype Méca mais après plusieurs tests j'ai constaté que les Mécas et le Hobgobelin n'allaient pas si bien que ça ensemble. À vouloir jouer sur les deux tableaux j'avais du mal à mettre en place les synergies des deux côtés et trop peu de cartes convenaient aux deux à la fois. Du coup, j'ai laissé tomber nos amis mécaniques pour cette fois.
Je commence à peine cette session que très vite je tombe sur un Big Priest et vous savez à quel point j'adore les Big Priest. Heureusement pour moi, celui-ci n'avez pas le talent pour avoir Barnes tour 4. Du coup, face à mon board qui se construit, il se retrouve à se soigner. Il me sort donc deux Potion de soins supérieure tour 4 et tour 5 juste pour tenir jusqu'au tour 6 où il compte jouer Essence d'ombre. Sauf que, pas de bol pour lui, c'est Kel'Thuzad qui apparaît et pas Statue d'obsidienne comme il devait l'espérer. Mais même si elle était tombée, j'avais possibilité d'avoir le létal avec Tarim. Il aurait simplement fallu que le couteau se plante dans le héros adverse. Si tout n'est pas clair pour certains sur comment j'en arrive là n'hésitez pas à demander une explication dans les commentaires. Bref, cette histoire de couteau fait une belle transition pour le prochain moment à raconter et vous allez comprendre pourquoi.
Avant d'arriver à cette histoire de couteau, faisons une pause pour voir ce qu'il ne faut pas faire avec une Profanation. Si vous regardez le premier screen, vous comprenez que la situation du board était au point où j'avais cinq serviteurs dont une Protectrice vertueuse 2/1 et lui seulement un Scarabée cuirassé. Par conséquent, il aurait pu casser le Bouclier divin de la Protectrice avec son Scarabée puis faire Profanation pour clean entièrement le board. Mais j'imagine que c'était un trop bon plan pour lui, du coup il a préféré faire l'inverse et ainsi me laisser quatre serviteurs.
Bref, après cet instant de gros niveau de jeu, la partie suit son cours pour en arriver à ce moment que vous attendiez tous. Mon board est plutôt conséquent, là où ma main est vide, aussi vide que le centre d'un donut. Je suis en all-in total et je donne tout pour tenter d'arracher la victoire. L'adversaire à 10 points de vie et j'ai 9 points de dégât sur le board. J'ai déjà joué Jongleur de couteaux et Écuyère d'Argent mais le couteau a tapé son Scarabée. Ma dernière chance reste mon pouvoir héroïque pour arracher la victoire. Et là, je vois le couteau venir se planter entre les deux yeux de Gul'Dan et c'est la libération. C'est une nouvelle victoire au tableau de chasse de notre maintenant célèbre Hobgobelin.
Conclusion
Je gagne de nouveau un rang après une session je suis donc actuellement rang 7. C'est pas mal, on fait mieux que les dernières fois. Pour en revenir au deck, je vais tenir un peu le même discours que la semaine dernière. Le deck n'est pas spécialement bon mais avec un peu de chance dans mes match-ups et mes sorties j'ai réussi à avoir un ratio positif. Bon après, un Paladin Hobgobelin a quand même plus de chances de faire des bonnes choses qu'un Voleur OTK Dorian/Malygos. Mais bon, comme je l'ai dis en intro, c'était le dernier deck Hobgobelin que je vous proposais. J'espère que ces decks vous auront amusés et fait réaliser que la seule limite dans le deckbuilding c'est l'imagination (et votre résistance à encaisser les défaites parfois).