C'est un véritable big-bang dans la galaxie Clash Royale. Michel Serres, le célèbre épistémologue et métaphysicien français, a confessé ce matin sa passion absolue pour le jeu de Supercell, son univers et sa dynamique e-sportive. Au point de créer sa propre équipe, qui participera à la Clash Royale League en 2018 : Les Pekkas Positivistes (PekPos).
Pour l'heure, la lineup des PekPos est gardée secrète, mais Michel Serres ne tarit pas d'éloges sur son crew ; "J'ai rassemblé quelques uns des meilleurs clasheurs du monde. J'ai raté Azilys de pas grand chose car l'offre de Team Liquid était trop alléchante, mais j'ai d'autres grands talents, ne vous inquiétez pas", annonce-t-il.
Un projet destiné avant tout à "calmer les rageux"
Nous avons pu nous entretenir avec l'Académicien de 87 ans, que rien n'énerve davantage que d'entendre dire que Clash Royale est un "jeu de djeuns".
Cela fait plusieurs années que l'auteur de Pantopie et de La Naissance de la physique dans le texte de Lucrèce joue au titre de Supercell avec une passion sans cesse renouvellée. Propriétaire d'un compte niveau 13, avec 3 légendaires maxées et un pic à près de 5100 trophées, Michel Serres n'est pas un "petit clasheur du dimanche".
Ses objectifs sont d'ailleures limpides concernant l'année à venir. "Avec mon clan des Pekka Positivistes, on vise le top et rien d'autre", assène-t-il. Son objectif pour 2018 : une première place en CRL Europe, circuit qui jumelle les formats 1v1 et 2v2.
"Pour la partie 2 contre 2 de la compétition, c'est triste que mon ami, l'essayiste et philosphe Marcel Gauchet, ait arrêté Clash Royale après une défaite sur le fil contre Surgical Goblin, en Superliga espagnole. Il a tilt méchamment et a explosé son téléphone sur un mur. C'est dommage, on aurait fait grave un malheur avec nos decks Squelettes Géants Clonage", admet Michel, le regard plein de regrets.