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Test Destiny 2 PS4, Xbox One, PC

Test Destiny 2 PS4, Xbox One, PC
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Après plusieurs dizaines d'heures passées sur le jeu, nous pouvons enfin vous livrer notre verdict sur Destiny 2 disponible sur PS4 et Xbox One depuis le 6 septembre.

Test Destiny 2 PS4, Xbox One, PC

Test de Destiny 2

 

Après plusieurs dizaines d'heures passées sur le jeu, nous vous livrons enfin notre verdict sur Destiny 2 disponible sur PS4 et Xbox One depuis le 6 septembre (sortie pc le 23 octobre).

Sur quoi se base ce test ? Nous avons parcouru l'univers de Destiny 2 pendant plus de 30 heures : niveau de puissance 234 avec un stuff légendaire/exotique, toutes les quêtes de l'histoire et post-générique (les quêtes couronnes) sont terminées, ainsi que tous les assauts disponibles à l'heure actuelle. Le dernier gros objectif manquant est l'assaut en mode Nuit Noire (qui ne semble de toute façon pas très stable à l'heure où ces lignes sont écrites) et le raid qui ne sera mis en ligne que dans quelques jours.

 

 

 

Go Ghaul !


Ce qu'il y a de pratique avec le scénario de la quête principale de Destiny 2, c'est qu'on peut le dévoiler dans son intégralité en deux lignes : un nouveau méchant débarque, détruit tout sur son passage en dispersant l'avant-garde dans toute la galaxie. En tant que gardien, vous devrez rassembler tout ce petit monde et reconquérir votre foyer dans un grand assaut final... Voilà voilà. La campagne du jeu s'étale sur une petite quinzaine de quêtes, avec des objectifs de qualité variable, car si le début et la fin des quêtes scénarisées disposent d'une bonne mise en scène, on constate un ventre mou en milieu de partie, avec des missions pas franchement très intéressantes. Pour mieux comprendre l'univers du jeu et aller plus loin, il faudra donc aller jeter un œil du côté des aventures, des assauts et des fils de quête post-générique. Toutes ces activités dispensent de nouveaux éléments de scénario et permettent d'en apprendre davantage sur les différentes races et planètes. Pour ceux qui n'auraient jamais joué à Destiny premier du nom, il faut de toute façon savoir que le gros morceau scénarisé n'est qu'une sorte d'ouverture sur ce qui arrive ensuite et Bungie nous envoie des signaux dans ce sens tout au long de la phase de leveling : les jetons que vous récoltez ne servent qu'une fois le niveau 20 atteint, le passereau (véhicule) ne se débloque également qu'une fois le fameux palier atteint, etc.

Les joueurs devront ensuite se mettre en quête de loots toujours plus puissants, en écumant les nombreuses activités ou en finissant d'explorer les secteurs oubliés : grosse nouveauté de Destiny 2, ces derniers sont des grottes ou des accès cachés à vider de leurs occupants contre un gros coffre contenant loots et jetons de la région. Les tokens font effectivement leur retour, mais sous une forme beaucoup plus accessible, puisque toutes les activités que vous effectuerez sur une planète seront susceptibles de vous en fournir quelques-uns. Ils s'échangent ensuite auprès du PNJ du coin contre le contenu d'engrammes légendaires, le nerf de la guerre. Pour enrichir sa formule, le studio américain a également ajouté les aventures, qui ne remplacent pas les patrouilles qui sont toujours présentes, mais qui proposent de petites quêtes annexes scénarisées permettant là aussi d'en apprendre davantage sur l'univers du jeu. On regrettera simplement que ces missions fassent bien souvent repasser le joueur par les mêmes lieux que la quête principale. Tout ça pour dire que Bungie a bien pris le temps de revoir sa copie question contenu et end-game et on se retrouve maintenant avec de nombreuses choses à faire, même après avoir vaincu Ghaul, boss d'une facilité déconcertante soit dit en passant. Enfin, et c'est à souligner, la carte remplit désormais son office, en indiquant les coffres, les secteurs oubliés, les aventures et les événements (avec un timer pour leur déclenchement), ce qui rend les phases d'exploration tout de suite beaucoup plus agréables qu'auparavant, d'autant que les jalons (suivi de quêtes) sont accessibles très rapidement.

 

 

 

 

On arrête pas le progrès


Si la construction du jeu et la progression du gardien semblent avoir été au coeur des efforts de l'équipe en charge de Destiny 2, le gameplay n'a quant à lui pas beaucoup changé. On retrouve les 3 mêmes classes, qui se spécialisent ensuite grâce à 3 doctrines se débloquant au fur et à mesure de la phase de leveling, permettant d'accéder à des compétences et des attaques différentes. Ça fonctionne toujours, mais c'est du vu et revu et on se retrouve vite avec l'impression de rejouer avec son Gardien du premier opus : Bungie a joué à fond la carte de la sécurité, un constat qui s'étend également au bestiaire complètement repompé et sans aucune once d'originalité. On se retrouve finalement dans des situations de jeu éprouvées depuis belle-lurette, rendant ainsi la succession de quêtes et de missions très monotone. Quant aux planètes que l'on nous propose de parcourir de long en large, elles sont de qualité variable : si l'on retourne volontiers dans la ZME ou Nessos, difficile de s'enthousiasmer sur Titan et son level-design quelconque, pour rester poli. Fort heureusement, le soft peut toujours compter sur la patate de ses affrontements, avec des armes percutantes, des effets visuels de partout et une intelligence artificielle qui se trouve toujours dans la moyenne haute du genre.

Côté Assauts, là aussi Destiny 2 souffle le chaud et le froid, avec des phases qui sentent la naphtaline, une petite phase de plate-forme simpliste par ci, une orbe à escorter par là, et des boss finaux qui ne sont toujours que des mobs en mode géant. Ces derniers ont au moins le mérite d'être un peu moins «sac à PV» qu'auparavant, ce qui ne les empêche pas d'avoir recours à des nuées de mobs pour créer de la difficulté, là où on aurait aimé voir des patterns plus complexes et requérant davantage de stratégie. On en dénombre que 4 (5 sur ps4) pour le moment et même si les conditions tendues de la Nuit Noire vont ajouter du piment à l'ensemble, ce n'est clairement pas suffisant, même si évidemment, tout cela s'enrichira dans les prochains mois grâce aux DLC que les amateurs se sont sans doute déjà procurés grâce au season pass. Quant au raid, il est encore aux abonnés absents, et ce pendant encore quelques jours : on espère que la puissance de nos gardiens sera mise à l'épreuve de bien belle manière, car pour le moment, Destiny 2 se révèle finalement assez avare en surprises. Même bilan sur le PVP, plaisant un temps, avant de devenir frustrant à cause de l'assistance à la visée qui lock un adversaire pour ne plus le lâcher très rapidement : dans 90% des cas, vous pouvez être sûrs que le vainqueur d'un duel sera celui qui a vu son ennemi en premier. Et comme pour les Assauts ou les planètes, la qualité du map design est à géométrie variable, avec la bonne moitié des cartes absolument quelconque et n'apportant aucune subtilité de gameplay.

 

 

 

Technique polie


D'un point de vue artistique, c'est toujours la grande classe, que ce soit au niveau des environnements, des personnages, ou bien entendu du stuff, même s'il y a un petit bémol : les fameux revêtements en tant que consommables et non plus permanents à la manière de Destiny 1. Cette transformation a un but, celui de vous faire raquer pour de l'argentum, une monnaie virtuelle donnant accès à des engrammes brillants contenant les fameux objets (ainsi que toute une batterie de mods et autres options de personnalisation). Ces fameux packs d'objets se récupèrent également grâce à l'expérience en jeu, mais le look est tellement important dans ce genre de jeu, qu'il est fort désagréable de voir des micro-transactions associées au système de teintures, aussi dispensables fussent-elles. Techniquement parlant, on est un cran au dessus du premier Destiny, avec de nombreux effets de particules et un nombre de détails accru : loin d'être une baffe, D2 n'arrive pas non plus à passer le cap des 30fps, même sur les nouveaux modèles de consoles (Pro et One X), il faudra donc attendre la version PC et son optimisation que l'on nous promet aux petits oignons avant de goûter aux joies d'un framerate convenable pour ce genre d'expérience. Pour conclure, une petite parenthèse, bande son absolument sublime et proposant une variété de pistes franchement appréciable : des compositions épiques aux morceaux électro, toutes sont choisies avec soin et collent parfaitement avec la situation, c'est du lourd.

 

Toute l'OST est disponible gratuitement sur la chaîne de Bungie.

 

Avec Destiny 2, Bungie remet complètement à plat la progression du joueur : cette fois le end-game est de qualité, avec de nombreuses quêtes et objectifs accompagnant le Gardien bien au delà d'un niveau 20 qui s'atteint de toute façon très vite. Les interactions avec les différentes factions et les activités sont désormais bien plus claires, rendant le titre beaucoup plus engageant que son ainé, même si tout est encore axé sur la fameuse course au loot post-générique, ce qui aura forcément le don d'agacer les réfractaires du grind.

Et c'est là que se situe le plus gros problème de cette suite : peu d'efforts ont été fournis pour proposer un «vrai» contenu se démarquant de Destiny 1, d'où un gros sentiment de redite : les classes sont les mêmes, les ennemis sont les mêmes, il y a très peu d'assauts disponibles, 4 planètes (dont 2 petites), le scénario de la quête principale est une mauvaise blague... C'est un peu juste et on sent que  le studio compte une fois de plus sur les fameux DLC qui débarqueront au cours des prochains mois, voire probablement des prochaines années pour enrichir l'aventure. Au moins cette fois, on part sur de bonnes bases.

Les plus et les moins

End game bien mieux pensé et beaucoup plus engageant. Bestiaire limité et entièrement repris du 1.
Techniquement, ça le fait. Scénario de la quête principale qui tient sur un post-it.
Bien plus généreux en loot que Destiny 1. L'assistance à la visée trop prononcée gâche le PVP.
Les Secteurs Oubliés et les Aventures, de bonnes idées. Trop peu d'assauts (4 sur Xbox One, 5 sur PS4).
Beaucoup de choses à faire finalement. Ceux qui n'aiment pas le grind vont vite tourner en rond.
OST sublime. La planète Titan, une purge à explorer.
Enfin une carte et un suivi de quête dignes de ce nom. 30fps même sur PS4 Pro.
    Season pass et micro-transactions sur un jeu vendu plein pot, nope.

 

Testé sur PS4 pro

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Bastien DL
Lloyd  - Chef de projet éditorial

Tests, guides et plus si affinités... Vous apporte son aide depuis 2012 sur vos AAA favoris.

ta mere il y a 6 ans

CE JEU PU LA MERDE

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