Assassin’s Creed 4 : Black Flag : Version PC
Comme à son habitude, Ubisoft délivre le dernier épisode de sa grosse licence Assassin's Creed sur PC, avec un peu moins d’un mois de retard, presque en même temps que les versions Next Gen. Cette version est très attendue, car elle permet de voir ce que le moteur a dans le ventre en poussant tous les graphismes au maximum. Et c’est ce sur quoi on va s’attarder, ainsi que sur la jouabilité au clavier/souris, cette version PC comportant exactement le même contenu que ses homologues console. Vous pouvez retrouver ici le test généraliste d'Assassin's Creed IV Black Flag.
Configuration recommandée et minimale :
Configuration minimale requise :
Système d'exploitation : Windows Vista SP ou Windows 7 SP1 ou Windows 8 ( version 32 / 64 bits ). Notez que nous supportons uniquement les systèmes 64 bits.
Processeur : Intel Core2Quad Q8400 cadencé à 2.6 GHz ou AMD Athlon II X4 620 cadencé à 2.6 GHz.
Mémoire vive : 2 Go pour Windows Vista, Windows 7, Windows 8.
Carte graphique : NVIDIA GeForce GTX 260 ou AMD Radeon HD 4870 ( 512 Mo de VRAM avec Shader Model 4.0 ou supérieur ).
Espace de stockage : 30 Go.
Configuration recommandée :
Système d'exploitation : Windows Vista SP2 ou Windows 7 SP1 ou Windows 8 ( version 32 / 64 bits ). Notez que nous supportons uniquement les systèmes 64 bits.
Processeur : Intel Core i5 2400S cadencé à 2.5 GHz ou AMD Phenom II x4 940 cadencé à 3.0 GHz ou supérieur.
Mémoire vive : 4 Go ou plus.
Carte graphique : NVIDIA GeForce GTX 400 ou AMD Radeon HD 5850 ( 1 Go de VRAM avec Shader Model 5.0 ou supérieur ).
Espace de stockage : 30 Go.
Cartes graphiques supportées : NVIDIA GeForce GTX 260 et supérieur, GT400, GT500, GT600, GT700 series ou AMD Radeon HD4870 et supérieur, HD5000, HD6000, HD7000 series.
Note : Derniers pilotes GeForce testés : 320.49 pour toutes les séries. Derniers pilotes Radeon testés : 13.1 pour Radeon HD4000, 13.4 pour Radeon HD5000 et supérieur.
Les versions PC portable de ces cartes peuvent fonctionner mais ne sont pas officiellement supportées.
Le moins que le puisse dire, c'est que mis à part un Windows 64 bits exigé (qui devient de plus en plus standardisé), cette configuration recommandée date au moins de deux ou trois ans, une bonne chose pour tous les joueurs qui ne sont toujours pas passés aux nouveaux processeurs ou cartes graphiques, par manque d'envie ou de moyens. De plus, seulement 4 Go sont requis pour jouer dans de bonnes conditions, ce qui reste un standard pour tout PC de nos jours (même pour la bureautique). Attention tout de même aux 30 Go requis sur le disque dur. Voilà de quoi témoigner de la bonne foi d'Ubisoft, qui parlait d'une version PC mieux optimisée que pour AC III.
Graphismes
Toujours très attendu au tournant, le moteur de cet AC4 est dans la continuité de ce qu’a proposé l’épisode précédent. Cependant, il a eu droit à quelques améliorations, notamment au niveau des ombres, de l’occlusion ambiante et des rayons solaires. Nous allons faire un petit tour d’horizon des différentes technologies employées pour ce nouvel Assassin’s Creed.
À gauche, le jeu au minimum, à droite, au maximum.
Antialiasing :
Véritable problème sur consoles actuelles, l'aliasing est ce petit effet d’escalier qui apparaît au bord des modèles à l’écran. Plutôt gênant pour les yeux, ce défaut est souvent corrigé à l’aide d’un Antialiasing (AA) et d'une bonne résolution d’écran. Bien que bien fourni en options d’AA, seulement trois versions sont à retenir sur le jeu : FXAA, MSAA et TXAA :
De gauche à droite : Sans AA (version console), FXAA, MSAA et TXAA
Le FXAA reste la meilleure option pour les PC un peu faiblards, permettant d’adoucir l’escalier sans trop pomper sur la carte graphique.
Le MSAA (dans sa version 4x) reste une valeur sûre si on a le PC adéquat, vous permettant d’avoir une expérience de jeu on ne peut plus lisse. Il possède quand même quelques lacunes, notamment cet effet de flou qu’il provoque sur les zones lointaines.
Dernier né de nVidia, le TXAA (4x) est seulement accessible pour les GTX 600 et plus, et il faut dire qu’il fait correctement son travail. C’est lisse, pas de flou rajouté, etil consomme moins que le MSAA : on tient là notre gagnant en terme d’antialiasing (je n’ai pas parlé du SMAA et du CSAA, car ce sont des technologies très gourmandes et souvent peu concluantes en terme de qualité).
Occlusion ambiante :
L’occlusion ambiante est une technologie permettant d’assombrir les zones où la lumière ne va pas (sous une chaussure, un bureau, une voiture, derrière un modèle adossé contre un mur). Assez récent dans les moteurs de jeu, il existe peu de manières de calculer cet effet, deux ici :
De gauche à droite : Sans AO, SSAO (version console), HBAO+
Le SSAO reste la manière la plus simple et économique de produire de l’occlusion, son plus gros problème étant qu’elle ne calcule pas sur toute une scène, mais sur ce qui apparaît à l’écran, occasionnant alors quelques incohérences visuelles.
L’autre option, le HBAO+, est un petit nouveau qui calcule une scène entière, rendant l’occlusion plus précise, mais aussi très gourmande en ressources. Réservé aux grosses cartes graphiques (Type 660Ti et plus).
Ombre douce :
Ubisoft a intégré une technologie permettant d’adoucir les ombres portées. Cette technologie permettra d’avoir des ombres plus réalistes, qui s’adoucissent en fonction de la distance entre l’objet et la surface où l’ombre est projetée.
À gauche : Ombres en haut (console) ; à droite : Ombres douces (Haut)
Cette option est la bienvenue et rajoute plus de profondeur à l’univers, mais reste un peu trop gourmande pour ce que c’est.
Rayons solaires :
De plus en plus utilisé dans les jeux de nos jours, l’effet de rayon solaire (aussi appeler God Rays) est très utilisé dans les jeux à monde ouvert. Ceci permet de créer les rayons de soleil qui filtreront à travers les différents objets et modèles du jeu, ayant pour but de donner du volume et du réalisme aux scènes en plein air.
De gauche à droite : Désactivé, Bas et Haut
Si l'on pousse l’effet au maximum, on peut apercevoir des rayons de soleil qui viendront taper les angles de certains bâtiments et le feuillage des palmiers, surtout aux heures où le soleil est le plus fort.
Très peu gourmand en ressources et du plus bel effet, il va de soi que cette option est grandement recommandée sur un jeu tel que cet Assassin’s Creed 4.
Pour conclure, je dirai que ce dernier épisode a beaucoup de charme. Beaucoup de couleurs, beaucoup d’effets, dont le but est de créer toujours plus de réalisme, les modèles sont jolis, les textures au maximum font leur petit effet et il n’est pas rare de simplement s’arrêter pour observer la vue du haut des toits. Et que dire de cet océan qui bouge au gré du vent et des bateaux qui le parcourent. Avec un épisode comme celui-là, on attend avec impatience le prochain épisode, qui devrait arriver avec un gros plus graphique grâce à de nouvelles consoles un peu moins limitées.
Jouabilité
Bien que la manette de Xbox 360 reste ce qu'il y a de plus optimisé sur ce genre de jeu, il va de soi que si vous êtes un allergique de la manette, vous pourrez parcourir les Caraïbes avec votre clavier/souris dans de bonnes conditions. En effet, dans cette configuration, vous pourrez profiter du jeu sans accrocs, bien que moins précis qu’un Joystick bien entendu.
Avec le clavier/souris, vous serez plus précis dans votre vision, un peu moins en mouvement.
Mais comme dit plus haut, la manette reste beaucoup plus agréable, ne serait-ce que pour les déplacements et la prise en main du bateau.
En conclusion
Qu’on soit clair : cette version PC d’Assassin’s Creed 4 est de bonne facture. Jolie, facile d’utilisation, et mieux optimisée que son grand frère, vous en aurez pour votre argent avec celle-ci. Attention cependant, si votre PC se fait un peu vieux ou reste vraiment fait exclusivement pour la bureautique, ne vous attendez pas non plus à des miracles, il faudra soit investir dans un plus gros PC (le MM1 fera l'affaire !), soit passer votre chemin et rester sur la version console, beaucoup moins belle que sur PC.