De nos jours, le moindre élément associé au plaisir est tout de suite assimilé à de futures conséquences médicales souvent très fâcheuses. Manger, boire, jouer, faire des galipettes, faire du sport, écouter de la musique, regarder un film, etc. vous trouverez toujours une obscure étude sortie d’un laboratoire non moins obscur et relayée dans la presse pour vous trouver d’horribles conséquences qui vous condamneront à une longue et horrible maladie, si ce n’est carrément passer de l’autre côté du rideau pour aller faire un brunch avec la Faucheuse.
La plupart de ces considérations sont fondées, et si vous fumez comme un pompier, ou que vous allez vous goinfrer tous les jours au fast-food du coin, vos poumons ou vos artères se chargeront bien de vous rappeler les conclusions de ladite étude dont vous aviez entendu parler au cours de votre jeunesse.
La bonne alliance entre la nourriture et les jeux vidéo
Pour certaines catégories de la population, avec des modes de vie particuliers, le simple fait de manger peut donc s’avérer un exercice périlleux de tous les jours, qui vous rapproche aussi doucement et sûrement de l’hôpital qu’une bouffée prise sur une Gitane maïs sans filtre. Parmi ces gens-là, les joueurs, sont une catégorie particulièrement exposée, puisqu’ils allient à la fois la jeunesse et le manque de temps pour se faire à manger, à l’absence d’éducation alimentaire digne de ce nom. Au risque d’enfoncer une porte ouverte, on peut affirmer sans trop me tromper que ce n’est pas dans l’assiette d’un adolescent qui passe tout son temps libre devant son PC que vous aurez la chance de trouver un plat au nom plus long que le contenu de son assiette (si tant est qu’il mange dans une assiette).
À l'occasion de la journée de la gastronomie, penchons-nous sur le rapport bien particulier qu’ont les joueurs, et plus généralement les jeunes et geeks de notre génération, avec leur alimentation.
Supersize me, la version ludique de l'étude des risques