L’alimentation des joueurs n’est donc pas un modèle qui mérite de figurer au panthéon de la nutrition. Si tout ce que je viens de passer en revue est évoqué avec un ton léger, il s’agit néanmoins d’un vrai problème puisque les ennuis de santé en tout genre en sont la conséquence. Les plus visibles étant le surpoids, ou l’obésité qui n’ont pas pour cause la pratique intensive des jeux vidéo plutôt qu’une activité physique, mais qui n’arrangent en rien la situation chez les personnes frappées par ces fléaux. Cela n’empêchera pas ceux qui font l’amalgame violence – jeux vidéo, de faire ici le même genre de raccourci et d’incriminer le gaming.
Au-delà de ça, et comme je l’ai déjà dit plus haut, les joueurs ne sont que les représentants d’une société déjà malade de ce point de vue là et ils agissent en tant que tels. Il y a certes une légère spécificité des joueurs quant à l’alimentation, due aux conditions de jeu, mais elles n’ont rien d’extraordinaire si on les compare avec d’autres catégories de la population. C’est plus ici un comportement générationnel, adapté à l’activité du jeu, qu’une vraie culture de la malbouffe qui serait liée aux jeux. Les gamers ne sont au final que des gens de leur temps.
Comme quoi, on peut aussi allier nourriture saine et jeux vidéo