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Test Like a Dragon Gaiden : Retour en force pour le daron des Yakuza ?

Test Like a Dragon Gaiden : Retour en force pour le daron des Yakuza ?
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Découvrez notre avis sur Like A Dragon Gaiden, disponible le 8 novembre prochain sur PS4, PS5, PC et Xbox, directement sur le game pass. Dans cet épisode de transition entre Like a Dragon 7 et 8, retour dans la peau de Kazuma Kiryu pour une parenthèse très sympa, mais sans éclat.

Test Like a Dragon Gaiden : Retour en force pour le daron des Yakuza ?
75

Cela n'aura échappé à personne : Kazuma Kiryu est présent dans les trailers de Like A Dragon Infinite Wealth, ce qui n'aura pas manqué de susciter l'émoi de certains joueurs qui pensaient que l'histoire du Dragon de Dojima était bel et bien terminée. Loupé, apparemment le papy a encore une histoire à raconter, et ce nouveau chapitre démarre avec Like A Dragon Gaiden, un épisode annexe qui vient faire le pont entre Yakuza 7 et 8. Retour gagnant pour l'ancien membre du clan Tojo ?

  • Genre : Action aventure
  • Date de sortie : 08/11/2023
  • Plateforme : PC, PS5, PS4, Xbox
  • Développeur : Ryu Ga Gotoku Studios
  • Éditeur : Sega
  • Prix : 49,99€
  • Testé sur : PS5

Sotenboring

Désormais sous la coupe de la faction Daidoji, Kiryu Kazuma, ancien patriarche du surpuissant clan Tojo, a été contraint de "mourir" publiquement suite aux événements de Yakuza 6. Cet épisode, sorte de pont entre les deux premières aventures de Ichiban Kasuga vient nous en apprendre plus sur la raison de la présence de Kiryu dans Yakuza 8 et autant être direct, la justification tient sur un timbre poste. Cela n'empêche pas de renfiler le costard du daron des yakuzas avec grand plaisir, pour une aventure qui se passe en parallèle de celle d'Ichiban. Si le scénario n'est pas forcément le plus fou de la série, loin s'en faut, Gaiden parvient tout de même à aligner quelques personnages intéressants et une ou deux situations originales.

Seulement le déroulement du jeu vient mettre des bâtons dans les roues de sa narration, avec des actes entiers qui viennent délayer la sauce. La durée de vie du jeu en ligne droite a beau avoisiner la petite dizaine d'heures, Gaiden nous est apparu comme un chouille trop long, la faute à un acte final qui refuse de se terminer. On en retire tout de même quelques jolis moments de bravoure et une conclusion émouvante (pour ceux qui ont fait les jeux du 1 au 6), mais rien de suffisamment marquant pour en faire une étape incontournable de l'histoire de Kiryu.

Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name

Agent Double Dragon

Retour à l'action pour cet intermède préparant l'arrivée de Infinite Wealth début 2024, avec deux styles pour papy Kazuma : l'emblématique style du dragon que notre héros se traine et améliore depuis le tout premier épisode et un tout nouveau, Agent, qui fait intervenir une série de gadgets farfelus. De la clope bombe aux chaussures fusée, les développeurs se sont lâchés sur ce style de combat particulièrement efficace contre les gros groupes d'ennemis. Malheureusement, l'utilisation de tous ces gadgets est assez capricieuse et elle vient se heurter au gros souci de gameplay de cet épisode, les collisions. Le nombre de coups qui partent dans le vide est conséquent dans cet opus, la précision est loin d'être optimale et forcément, les combats en deviennent moins plaisants à jouer. On passera donc 90% de l'aventure sur le mode Dragon et ses dégâts phénoménaux : c'est du classique, mais au moins, ça marche. Côté progression, on est sur quelque chose de très basique pour la série, avec des compétences qui se débloquent grâce à votre argent et à des points de fidélité auprès d'un nouveau personnage, qui vient centraliser tout le contenu annexe autour d'un seul objectif.

Côté quêtes secondaires, Gaiden n'a pas à rougir face aux autres épisodes de la série, avec d'excellents mini-jeux et des scénarios subsidiaires débiles à souhait. Toutefois, il faut mettre les requêtes insipides du réseau Akame de côté : ces quêtes FEDEX, très peu intéressantes, sont une perte de temps sèche. Le gros plus qui fait la différence, c'est le Colisée : dans cette arène multi-épreuves, vous devrez recruter et entrainer une équipe de gros bras pour des bastons en groupe et des défis spéciaux. On peut y passer un temps fou et gérer ses combattants se fait suffisamment facilement pour que l'on reste cramponner à la recherche du rang S dans toutes les coupes. On ressort donc de Gaiden mitigé point de vue gameplay : d'un côté, le jeu dispose toujours d'un contenu secondaire de très bonne qualité et l'unique zone de Sotenbori fait très bien le taf, de l'autre les combats sont imprécis et même sa nouvelle mécanique de contre sur les attaques de furie ne parvient pas à les rendre plus satisfaisants.

Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name

L'Effaceur

Like A Dragon Gaiden fait du bon boulot sur le plan visuel, surtout de nuit, mais quelques défauts propres au Dragon Engine agacent un peu en 2023 : voir les passants faire demi-tour à chaque fois qu'ils entrent dans le rayon d'une conversation, ou les voitures modélisées de manière sommaire, ça fait sacrément tâche. Rien à dire par contre sur les modèles des protagonistes principaux, toujours du travail d'orfèvre et ce bon vieux Kiryu pète toujours autant la classe. Ça augure du bon pour Infinite Wealth, qui se risquera à quitter le Japon pour Hawaïi. Testé sur PS5, le jeu tourne à 60 images par seconde sans jamais trembler des genoux et même lorsque l'écran affiche une trentaine de malfrats en simultané.

On note aussi une amélioration très nette du côté des cutscenes "secondaires", bien mieux animées et rythmées qu'auparavant. Enfin, mention spéciale tout de même à la zone du Château qui brille de mille feux, avec ses couleurs qui pètent de partout et des détails qui fourmillent. La série Like A Dragon ne peut toujours pas rivaliser avec les grosses machines occidentales type God of War ou Horizon, mais ça ne l'empêche pas d'être sacrément propre sur lui.

Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name
75

Like A Dragon Gaiden se parcourt comme la saison filler d'un bon animé : on retrouve des personnages que l'on aime autour d'une aventure qui n'a aucun impact significatif sur l'histoire, à l'exception de deux ou trois éléments distillés en cours de route. On est donc sur un titre qui conserve les qualités habituelles de la série, ce qui suffit à en faire un très bon jeu, mais il est malheureusement gâché par des collisions hasardeuses en combat et une histoire trop longue pour son propre bien.

Le plaisir de retrouver Kazuma Kiryu
Le Colisée, bien addictif comme il faut
Quelques personnages intéressants
Contenu secondaire de qualité et conséquent, comme d'hab
Scénario faiblard
Trop étiré en longueur
Les requêtes FEDEX du réseau Akame
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Bastien DL
Lloyd  - Chef de projet éditorial

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