L'idée m'est venue de créer une chronique qui serait une sorte de prisme reflétant l'image de League of Legends par des yeux de filles. C'est cette image que véhicule son appellation "Pink Ward", non que j'apprécie particulièrement le rose - comme de nombreuses filles qui n'aspirent pas à une vie de princesse dans un château en guimauve, entourée de poneys et vêtue de robes couleur Soraka. Mais il semblerait que le rose soit depuis longtemps la couleur de la féminité. Quoi de plus banal de l'associer ici à ces petites balises planquées dans les buissons, ces balises qui voient tout, simplement pour signifier un regard nouveau, celui des joueuses.
Il semblait important d'aborder cette semaine un des sujets récurrents concernant les tournois eSport, la légitimité des line-up exclusivement féminines, autour d'une question essentielle : faut-il créer ce genre de dispositif en marge des tournois masculins, ou faut-il au contraire encourager la mixité au sein des équipes actuelles ? La chronique de cette semaine s'inspire d'un article publié sur esfiworld.com qui suit une ligne directrice intéressante, notamment autour de la femme et son pouvoir marketing considérable dans l'eSport. Plusieurs personnes ont également souhaité exprimer leur avis, qu'ils soient joueurs amateurs ou professionnels, spectateurs ou commentateurs, pour tenter de faire un point sur l'état actuel des choses. Petit tour d'horizon des possibles raisons susceptibles d'expliquer l'absence ou la quasi-absence d'équipes mixtes sur la scène de l'eSport.