PlayStation, un nom connu de tous, qui résonne encore aujourd’hui dans le cœur des gamers ayant pu y découvrir des titres exceptionnels. Une console imaginée par Ken Kutaragi et qui n’aurait peut-être jamais vu le jour si certaines conditions n’avaient pas été réunies. La PlayStation, c’est un succès planétaire, c’est plus de 100 millions de machines vendues dans le monde et près d’un milliard de jeux distribués. C’est aussi l’un des plus gros catalogues de jeu, avec plus de 8000 titres développés.
Première publication le 18/10/2012
Écran d'introduction de la PlayStation, que de souvenirs !
Et c'est sans oublier l’avènement de la 3D pour le grand public ou plutôt, la possibilité de jouer aux jeux arcades à la maison. La PlayStation aura surement marqué une génération de joueurs, retour sur un succès inattendu.
On ne peut parler de la PlayStation, sans parler de Sony. Si aujourd’hui le constructeur est une figure commune dans notre paysage quotidien, il faut se rappeler que la firme est connue pour toutes ses inventions. Créée le 7 mai 1946 par Tokyo Tsushin, l’entreprise ne portait pas encore le nom qui l’a popularisée dans le monde entier. À cette époque, Sony s’appelait encore Tokyo Tsushin Kogyo, une petite société qui se focalisait essentiellement sur la réparation d’appareils électroniques. Mais déjà à cette époque, l’envie d’innover et de créer ses propres appareils bourgeonnait dans les esprits de Masaru Ibuka et Akio Morita, les cofondateurs de la société.
C’est en 1954 que Sony entamait son plus grand virage de l’histoire, l’arrivée du transistor avait déjà révolutionné le monde de l’électronique aux États-Unis 6 ans plus tôt. Le Japon allait entamer une envolée fulgurante pour devenir rapidement le premier fabricant de produits électroniques dans le monde.
La firme lançait donc sa production de transistors et commençait déjà à imaginer ce qui pourrait révolutionner les habitudes des ménages.
En 1950, c’est le premier enregistreur à cassette, le G-Type qui sort des usines de Sony, pour le marché japonais. La mention G, dans le nom de l’invention laissait présager un usage « Gouvernemental ». Un procédé magnétique était utilisé pour enregistrer n’importe quel son. Ses deux poignées sur les côtés permettaient de transporter avec plus d’aisance l’appareil de 30kg.
En 1960 c’est le premier téléviseur à base de transistor qui est matérialisé : le TV-8-301. Tout a été imaginé pour faciliter le transport avec deux barres sur le côté pour une meilleure prise en main.
En 1975 Sony lance son magnétoscope familial Betamax offrant une capacité d’enregistrement de 60 minutes qui a été augmentée à 5 heures grâce à la fonctionnalité Longplay.
En 1979, c’est l’invention la plus connue mondialement qui nait : le Walkman. Walkman est une marque déposée de Sony. Grâce à un vaste procédé de miniaturisation, le « lecteur cassette » tient dans la paume d’une main. En France, l’invention fut baptisée « Baladeur », un terme qui n’a jamais été adopté.
En 1984, le format de disquette 3 pouces ½, inventé par Sony, est adopté par Apple pour ses Machintosh. Le format devient la référence pour tous les futurs ordinateurs.
Enfin, en 2006, la bataille entre le HD DVD de Toshiba et Microsoft et le Bluray de Sony fait rage. Ce fut finalement le format de Sony qui devint un standard en termes de contenu HD.
Mais l’invention qui nous intéressera le plus aujourd’hui, c’est une console de jeu, sortie le 3 décembre 1994, connue sous le nom PSX au Japon et plus communément appelée PlayStation.
Pour remonter aux origines de la console, il faut retourner à l’âge de la Super Nintendo. À cette époque, les cartouches ont la côte chez Nintendo. Ce système a été utilisé pour la NES, mais aussi pour la Gameboy. Du côté de la concurrence, c’est la même rengaine avec la Master System ou la Megadrive chez Sega.
Et pourtant, en 1988 Nec avait déjà implanté sur le marché une extension permettant de bénéficier d’un lecteur CD pour sa PC-Engine.
L’idée d’offrir un lecteur CD pour la Super Nintendo ne cesse de bouillir dans l’esprit de Nintendo. Et même le plus gros concurrent de Big N, Sega, prépare déjà son Mega CD pour la Megadrive. S’en est trop pour Nintendo qui décide de s’investir dans le CDROM/XA et fait appel à Sony et Philips pour matérialiser le Snes CD-Rom, Nintendo ne le savait pas encore, mais il venait indirectement de créer un nouveau concurrent sur le marché des consoles.