Aujourd'hui, dans notre monde actuel, il faut dire que nous avons plusieurs façons de communiquer sur internet, et si certains ne se contentent que d'écrire normalement, d'autres au contraire s'échangent GIFs et émojis à longueur de journée.
Eh bien Ryan Cohen, l'actuel PDG de la chaîne GameStop, risque de perdre pas moins de 60 millions de dollars pour avoir abusé semble-t-il du langage émoji sur la plateforme X.
Le PDG de GameStop risque gros à cause de cet émoji !
Eh oui, c'est la drôle d'histoire de ce week-end. Depuis plus d'une décennie maintenant, vous n'êtes pas sans savoir que les émojis se sont incrustés dans notre manière de communiquer avec nos proches, que ce soit en messages privés ou bien à travers les RS comme Threads ou bien encore X (anciennement Twitter).
Ici, selon nos confrères de chez JeuxVideo qui relate donc cette histoire, Ryan Cohen est actuellement accusé d'une fraude boursière de 60 millions de dollars pour quoi ? Avoir posté sur X un émoji dans l'un de ses posts. Et là vous nous demanderez "mais comment cela est-ce possible ?". Eh bien toujours selon JV, alors que ce dernier répondait à une publication du média américain CNBC qui évoquait alors les difficultés de la société Bed Bath & Beyond (ici, il faut savoir que Ryan Cohen est l'un des plus gros investisseurs de celle-ci), voici que sa publication a été perçue comme message annonçant alors que l'action de la société allait de nouveau grimper, simplement à cause de son émoji utilisé à la fin...
Une véritable manipulation boursière ?
Suite à la publication de son message sur le réseau social, voici que l'action en bourse de Bed Beyond & Bath a soudainement augmenté, passant alors de 10,63 dollars à 16 dollars, soit une augmentation de plus de 5,3 dollars en quelques jours à peine. Mais là où les choses deviennent assez douteuses, c'est lorsque Ryan Cohen, qui détenait alors environ 12% des parts de l'entreprise, a décidé de quitter ladite société après avoir empoché 55 millions de dollars.
Naturellement, suite à cette affaire, les actionnaires de Bed Bath & Beyond ont poursuivi l'homme en justice, l'accusant alors d'avoir sciemment manipulé le marché de la bourse avec sa publication X, poussant les internautes à investir avant de prendre la poudre d'escampette. Selon ces mêmes personnes, l'utilisation de l'émoji aurait été un facteur déterminant dans la décision des internautes, et bien souvent, un émoji peut parfois cacher un double message.