Malgré quelques excellents animes, les jeux vidéo Digimon n'ont pas réussi à être aussi retentissants que leurs rivaux collectionneurs de monstres, les Pokémon. Bien que le récent Survive soit un roman visuel très intéressant mêlé à de l'action tactique, et que l'on puisse également citer les célèbres J-RPG Digimon Story : Cyber Sleuth et Hacker's Memory, la franchise est loin d'être aussi populaire qu'elle le devrait.
Digimon World 2003 : démoli par Metacritic à l'époque
Malgré une licence relativement importante derrière eux, ces jeux vidéo n'ont finalement pas su en tirer parti pour en faire des jeux puissants, atteignant à peine le rang de "titres agréables" si on les analyse aujourd'hui, sans nos yeux d'enfants remplis de nostalgie.
La vérité c'est que, pour beaucoup, Digimon World était une petite révolution (surtout le troisième opus). De nombreux fans en gardent un très bon souvenir encore aujourd'hui. Le monde était divisé en écrans et les joueurs devaient reconstruire Digimon City en combattant avec leur partenaire dans des batailles semi-automatiques. Dans la seconde partie, nous avions un Dungeon Crawler dans lequel il fallait avancer dans des donjons jusqu'à ce que nous nous retrouvions face à face avec des ennemis, que nous combattions dans des batailles au tour par tour en 3vs3. Une recette sensiblement gardée pour DW3.
Pourtant, malgré les bonnes idées dans Digimon World 3, cela n'a pas suffit à propulser la licence dans le monde vidéoludique. Selon Metacritic, le jeu a obtenu la triste note de 47 sur 100 en faisant la moyenne des 6 critiques disponibles à l'époque. L'une d'entre elles, le magazine officiel américain PlayStation, explique que c'est : "Profondément médiocre, le genre de jeu que seuls les digi-fans purs et durs apprécieront".
Cependant, côté joueurs, on voit que le titre obtient une note moyenne de 8,4/10 avec 163 avis.
Digimon World 2003 : celui que les fans retiennent malgré tout
Côté histoire, on avait un protagoniste qui se rendait de son plein gré dans le monde numérique pour y vivre des aventures comme s'il s'agissait d'un MMO en réalité virtuelle. Le problème est que des cyber-terroristes piègent le joueur et ses amis dans cet endroit fait de uns et de zéros. A l'époque (2002), en plein boom d'internet, il s'agissait d'une accroche puissante pour les enfants possédant une console PlayStation.
Au début du jeu, nous avions la possibilité de choisir le pack Digimon qui nous accompagnerait dans l'aventure. Ce n'était pas une décision définitive, car nous pouvions en trouver d'autres ou faire évoluer les nôtres, mais cela rappelait clairement les classiques Bulbizarre, Salamèche ou Carapuce de Pokémon Bleu et Rouge. Trois options s'offraient à nous :
- Pack Puissance : Agumon, Monmon et Renamon.
- Pack Maniaque : Guilmon, Bearmon et Patamon
- Pack équilibré : Kotemon, Patamon et Renamon.
Évidemment, le jeu prévoyait des évolutions et même des Digivolutions ADN. Contrairement aux transformations classiques, ces dernières ne pouvaient être utilisées que pour créer une attaque puissante et nous ne pouvions pas contrôler le Digimon qui en résultait.
En bref, les combats étaient spectaculaires et les fans se souviennent surtout du jeu de cartes intégré. Permettant de défier une multitude de PNJ, la formule était véritablement addictive.