La contrebande et les imports illégaux sont de sales histoires avec lesquelles les autorités de la douane doivent travailler quotidiennement. Alors que l'on pourrait tout de suite penser à de gros trafics très dangereux, certaines histoires de la douane sont plus loufoques qu'autre chose, et nous tenons là encore un bon exemple de cette affirmation.
Vous vous souvenez peut-être d'une situation complètement absurde qui avait eu lieu il y a quelques mois. Nous vous parlions en effet d'un trafic de vielles cartes graphiques qui avait utilisé une livraison de homards frais comme moyen pour cacher une énorme cargaison de GPU. Si vous avez raté cette histoire aberrante, notre résumé est juste ici !
Cette fois, la situation est très similaire, mais c'est ici de très nombreux disques durs qui sont concernés. Le fautif a en effet essayé de faire rentrer illégalement des centaines de SSDs pour un total estimé à plus de 30 000 dollars. Si vous pensiez que la cargaison de homards était une mauvaise cachette, vous n'êtes pas prêts pour celle-ci...
Le contrebandier avait scotché 450 SSds sur son torse et a tenté de traverser la frontière
Bien loin des crustacés, c'est une technique bien plus terre à terre que ce contrebandier a tenté d'utiliser. Mine de rien, 450 disques durs, même en SSDs NVME, ça prend de la place. Pour autant, c'est avec tout ça, collé contre son torse, qu'il a essayé de pénétrer les douanes de Gongbei.
Décrit comme un homme "portant un long manteau et avec un gonflement anormal au niveau de l'abdomen", le criminel a très vite été arrêté avec son énorme stock de SSDs.
Cette nouvelle tentative s'inscrit dans la dynamique très préoccupante de l'augmentation des imports illégaux en Chine.
Fin mars, c'était avec 200 processeurs qu'un individu a tenté la même technique, et certains ne s'arrêtent pas là. C'est parfois des camions entiers qui tentent le passage, le tout pour plus de 500 000 objets interdits et 4 millions de dollars. Un trafic que la douane continue de partager sur les réseaux comme un tableau de chasse.