Bien qu'il faille différencier la meta professionnelle de la meta de soloQ, certaines tendances peuvent parfois être observés. Vers la fin de la première moitié de saison (pré 13.10), les supports qui obtenaient les meilleurs résultats étaient des supports pouvant initier des combats ou des actions. L'archétype enchanteur était loin d'être mort, avec notamment Janna qui avait toujours de très bons résultats en soloQ mais n'était jamais prise chez les pros, ou Lulu priorisée sur la scène compétitive mais bien moins efficace en soloQ. Cela était assez différent de Rakan, qui lui dominait soloQ et scène professionnelle. Seulement depuis quelques patchs, les enchanteurs reviennent en force en soloQ et chez les pros.
Les enchanteurs dominants
Outre Milio, qui était jugé trop fort autant en soloQ que chez les pros, et qui a reçu des nerfs, d'autres enchanteurs semblent s'imposer dans la meta. Yuumi est également redevenue un pick contesté sur la scène officielle, et son winrate de 51% montre qu'elle a les armes pour trouver sa place dans la meta. Lulu et Nami sont également des options envisageables même si leur winrate n'est pas incroyable.
Il ne faut cependant pas oublier que les pros jouent généralement avec un ou deux patchs de retard, ce qui correspond parfaitement à la montée en puissance et en popularité de Sona et Soraka en soloQ. Bien que leurs résultats soit un petit peu moins bons que ceux de Janna et Taric (53% contre 54% pour les deux derniers cités), elles ont toutes les deux dépassé Rakan en terme de winrate, un résultat qui est loin d'être anodin.
Il est n'est cependant pas certain qu'elles trouveront leur place dans la meta professionnelle. Cela concerne surtout Sona, qui reste une championne fragile sans beaucoup de mobilité, ce qui la rend très vulnérable au focus adverse. En revanche, Soraka pourrait bien faire quelques apparitions, surtout si Yuumi gagne en popularité. Vu qu'il est difficile de sortir un duo Yuumi+ADC en lane à niveau pro, l'Enfant des Étoiles pourrait être une bonne réponse à la pôtite chatte, en permettant à son ADC de tenir sur la longueur. Cela risque quand même de rendre la botlane assez passive, et il n'est pas certain que les spectateurs voient la montée en puissance de cet archétype d'un bon œil.