Personne n'avait entendu parler de Knockout City avant aujourd'hui. Développé par Velan Studios, à qui l'on doit l'ambitieux Mario Kart Live : Home Circuit, et édité par Electronic Arts, le jeu nous a été présenté comme rafraîchissant tout en restant accessible dans ses mécaniques.
- Genre : Action, Multijoueur
- Date de sortie : 21 mai 2021
- Plateforme : Origin, Steam, PS4, Xbox One, Nintendo Switch
- Développeur : Velan Studios
- Éditeur : Electronic Arts
- Prix : 19,99€
Knockout City est un jeu d'action multijoueur en ligne qui se base sur un sport auquel quasiment tout le monde a déjà joué : la balle aux prisonniers. Le but ? Apporter quelque chose de nouveau tout en touchant le plus de joueurs possible avec un principe simple.
Knockout City, une ville bien singulière
La direction artistique de Knockout City n'est pas sans rappeler celle de Fortnite ou encore Rocket Arena. Située dans un univers unique et coloré au style cartoon affirmé, la ville saura plaire aux fans du genre. Si vous êtes plutôt orienté réalisme, vous pouvez passer votre chemin.
Dès sa sortie, en mai prochain, le jeu disposera de cinq cartes avec, en plus, l'ajout d'une planque d'équipe. Nous avons pu, pour le moment, en découvrir trois :
- Comme son nom l'indique, si vous jouez sur Rooftop Rumble vous vous trouverez sur un toit. Attention donc à ne pas tomber : une chute peut facilement arriver.
- Si vous aimez les gravats et la poussière, la carte Concussion Yard est faite pour vous. L'énorme boulet de démolition pourra être un avantage, comme un inconvénient.
- Knockout Roundabout est semblable à un centre-ville futuriste où des voitures volantes viendront se mettre sur le chemin des joueurs. Regardez bien avant de traverser !
Dans Knockout City, le joueur dispose également de son propre lieu appelé hideout (ou cachette en français), qui on l'espère sera personnalisable avec le temps. Sur ce terrain vous pourrez vous entraîner avec un mannequin qui vous aidera à lancer/réceptionner une balle. Les différents niveaux de verticalité permettent également de s'essayer au planeur.
Jouer pour mieux personnaliser
Il est possible de personnaliser jusqu'à trois personnages afin de pouvoir choisir avec lequel jouer avant chaque partie. Un ajout qu'on ne voit pas dans tous les jeux mais qui s'avère intéressant si vous souhaitez laisser libre cours à votre imagination sans être limité à un seul avatar.
Concernant les customisations, il faut savoir que les possibilités sont assez grandes. Lorsque vous commencez le jeu vous pourrez changer le visage, les cheveux, le skin, les lunettes mais aussi le planeur ou encore les poses de fin de partie de votre personnage. Il y a de quoi faire !
Les éléments de votre tenue ont également toutes des variantes qui sont déblocables en utilisant des points que vous gagnez en jeu. Sympa pour les joueurs qui ont plus l'habitude de dépenser des sommes pharaoniques dans des crédits ou des lootboxes. Dans Knockout City vous n'aurez qu'à jouer pour remporter de l'argent en jeu et ainsi vous faire plaisir.
Concernant la boutique, même principe : vous n'avez aucunement besoin de dépenser votre propre argent pour avoir accès à son contenu qui change d'ailleurs quotidiennement. Les développeurs ont à cœur de garder les éléments cosmétiques dans la case de l'esthétisme pur et simple. Pas de pay-to-win ni de tenue rare ou exclusive. Vous pourrez toutefois dépenser votre argent si vous souhaitez aller plus vite, mais ce n'est en rien une obligation.
Le travail d'équipe paye toujours
Knockout City a été designé pour être un jeu d'équipe, donc pas question de partir dans l'optique de se la jouer solo au risque de ruiner le match avant même qu'il ne commence. Un système de gang — l'équivalent des clans sur les jeux multijoueur classiques — devrait d'ailleurs être implanté pour la sortie du jeu. Il permettra de regrouper jusqu'à 32 joueurs sous un même nom, logo et couleur.
Le principe du jeu en lui-même est on ne peut plus simple : toucher le plus de fois l'équipe adverse à l'aide de balles — une balle aux prisonniers, vous l'aurez compris donc. Selon le mode, le critère de victoire dépendra d'un score à atteindre ou d'une limite de temps.
Très dynamique dans son gameplay, vous devrez faire attention à deux points essentiels : votre timing et votre position. Malgré son genre shooter, le jeu n'en est pas vraiment un de par sa visée automatique, privilégiez-donc ces deux autres aspects.
Pour votre positionnement, servez-vous de l'environnement qui vous entoure pour vous cacher et prêtez également une attention toute particulière au signal autour de votre écran — sûrement un poil trop discret — vous indiquant que vous êtes la cible de quelqu'un.
Concernant le timing il faut savoir exactement quand lancer ou réceptionner une balle au risque de se faire toucher par l'ennemi. Si vous réussissez une réception "parfaite", vous aurez droit à un boost de vitesse ce qui vous permettra de riposter plus rapidement derrière.
Le principe est simple mais des combos avec vos alliés ainsi que quelques mécaniques de jeu peuvent venir pimenter vos parties. Par exemple, utiliser CTRL (ou X sur manette) vous fera dash dans n'importe quelle direction. Intéressant quand vous savez que vous pouvez ainsi étourdir un adversaire pour récupérer sa balle ou l'empêcher de lancer.
Autre astuce : rester appuyé quelques secondes sur la touche avant de lancer votre balle lui octroiera un boost de vitesse. Sachez aussi que lancer un personnage — si si, c'est possible — ou un ultime provoque un KO instantané pour tout adversaire touché. Il y a donc quelques mécaniques à maîtriser, en plus du timing et du positionnement, pour devenir expert en balle aux prisonniers.
À propos de votre progression en jeu, seul le Street Rank vous permet de débloquer des éléments cosmétiques à mesure que vous gagnez des niveaux. Aucun passe de combat n'est prévu pour le moment. Vous pourrez prendre de l'expérience en jouant à Street Play (mode normal), League Play (mode compétitif) ou Private Match (parties privées).
A l'instar de Fortnite ou Apex Legends, et pour progresser plus rapidement, des contrats quotidiens et hebdomadaires seront également à la disposition du joueur.
Faire du neuf avec du vieux
Du côté des modes de jeu, rien de bien novateur mais comme on l'entend souvent : c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure confiture. En tout, nous avons pu en tester trois sur les cinq qui seront disponibles à la sortie du jeu :
- Diamond Dash (3v3) : dans ce mode la première équipe à 30 diamants gagne la manche. Un adversaire fait tomber trois diamants à chaque fois qu’il meurt.
- Team KO (3v3) : c'est le mode "classique" du jeu où la première équipe à 10 KO remporte la manche.
- Ball-Up Brawl (4v4) : aucune balle ne se trouve sur la carte. Pour jouer, les joueurs doivent s’utiliser entre eux. La première équipe à 15 KO gagne la manche.
Ces modes se jouent tous en BO3 et disposent tous des mêmes cartes. D'ailleurs, elles sont certainement trop grandes pour du 3v3 et en enlever une portion permettrait certainement de dynamiser encore plus les parties. Il est facile de se retrouver seul dans un coin en cherchant pendant plusieurs secondes un ennemi ou une balle.
En parlant des balles, elles sont bien sûr au centre de l'attention des joueurs. Ni arme ni poing nécessaire à Knockout City puisque tout se joue à la baballe. Il y en a actuellement trois spéciales en plus de la classique : la Bombe, la Cage et la Lune. Notez tout de même qu'au lancement du jeu il devrait y en avoir six en tout.
Avant chaque partie, et ce dans n'importe quel mode, le jeu choisit aléatoirement parmi les trois balles spéciales afin qu'une d'entre elles apparaisse lors du match. Il n'est donc pour le moment pas possible de jouer avec toutes les balles simultanément.
Si vous n'avez pas envie d'attendre la sortie officielle de Knockout City le 21 mai prochain, sachez qu'une béta fermée aura lieu du 20 au 21 février. Les joueurs pourront y tester le mode Team KO ainsi que les diverses balles sur les trois cartes disponibles lors de notre preview. Pour vous inscrire c'est par ici !