Cette année, l'ESL One Cologne ne fera pas l'objet d'une Guerre Mondiale, mais seulement de plusieurs batailles régionales. Pandémie du Coronavirus oblige, l'édition 2020 a dû adapter son format. En plus de devoir se jouer en ligne, les différentes équipes ont été séparées en 4 grandes régions qui se livreront chacune leur propre compétition. Alors qu'il y avait encore quelques interrogations sur certains participants, l'ensemble des équipes qualifiées et invitées est désormais connu. On aura donc bien 3 équipes françaises.
Région Europe
L'Europe sera la région la plus conséquente, avec 16 participants et surtout 325 000 dollars de dotation à se partager. L'édition 2020 de l'ESL One Cologne a beau se voir tronquée, c'est tout de même là qu'on verra le niveau de compétition le plus élevé.
Outre nos trois équipes françaises (G2 Esports, Team Vitality et Team Herectics), on retrouvera du très lourd : Astralis, Natus Vintere, FaZe Clan ou encore les numéros un du moment au classement HLTV, BIG.
Si nous connaissions déjà 15 des 16 participants, le dernier larron a un peu surpris : ce sera MIBR, l'équipe d'origine brésilienne. Si la structure joue habituellement en Amérique du Nord, où elle affronte régulièrement son grand rival Furia Esports, elle sera cette fois-ci de l'autre côté de l'océan. Il semblerait que l'équipe est en train de bootcamp en Europe.
Région Amérique du Nord
Moins de participants (8) et moins de cash-prize (135 000 dollars) pour les Américains. On retrouvera les classiques Team Liquid, Evil Genius ou 100 Thieves. Les deux dernières équipes qui n'étaient pas encore connues sont un peu moins célèbres : Triumph et Chaos Esports Club. Deux équipes qui sont habituées à s'affronter, mais sur la scène plus secondaire de Counter Strike : Global Offensive.
Régions Asie et Océanie
Les deux régions qui auront seulement 4 équipes se partagent les miettes du gâteau avec 20 000 dollars de cash-prize chacune. Derrière Tyloo (Asie) et Renegades (Océanie) on ne connaissait pas encore les autres compétiteurs.
En Asie on aura Vici Gaming, Invictus Gaming et Beyond Esports et en Océanie Order, Avant et Chiefs. Des équipes bien connues sur leur scène régionale mais qui ne font pas très peur à l'international. A part pour les fous amoureux de CS:GO qui n'ont pas eu leur dose avec le player break, l'intérêt compétitif de ces deux régions reste assez limité.
Crédit photo : HLTV.