Les nouvelles se suivent et se ressemblent. Hier, les officiels de la ligue européenne (LEC) annonçait que la fin du championnat se déroulerait à huis clos, face à la forte propagation du coronavirus dans l'ouest de l'Europe. Aujourd'hui, Riot Games a indiqué dans un nouveau communiqué ne plus être en mesure de garantir l'intégrité des joueurs et de son staff, à Berlin.
La ligue fait d'ailleurs savoir qu'aucun joueur ou membre du staff n'a été testé positif au virus COVID19, mais qu'un cas de suspicion a été révélé au niveau des équipes chargées de la production du show.
« Cette personne a été placée en quarantaine, et est en train d'être éxaminée par des professionnels de santé. Nous vous tiendrons tous informés dès que nous aurons plus d'informations », conclut le LEC dans sa brève déclaration.
La mise sous cloche de la compétition porte à deux le nombre de ligues à l'arrêt (avec la LCK) devant le risque de pandémie. Les inconnues sont nombreuses concernant la fin du segment hivernal pour les ligues majeures, tandis que le huis clos est désormais la norme dans chacune d'elles. Pour réduire le risque de contagion, le LEC avait déclaré précédemment que les finales du Spring Split 2020, initialement prévues à Budapest (Hongrie), seraient relocalisées au sein des studios berlinois de Riot Games.
D'autres championnats — comme la ligue chinoise (LPL) ou la ligue française (LFL) — ont prévu de boucler le Spring Split en ligne, afin de tenir les engagements majeurs du calendrier comme le MSI 2020, repoussé au mois de juillet. Une marche à suivre qui pourrait recueillir le consensus des bureaux européens et américains de l'éditeur, dans les prochains jours.