Si G2 a beaucoup fait parler d'eux récemment avec leur recrutement 5 étoiles, la structure d'Ocelote pourrait bientôt se retrouver sous les feux des projecteurs pour une tout autre raison... En effet, d'après les sources de VPesports, plusieurs structures de la League of Legends European Championship, seraient en train de déposer une plainte auprès de Riot Games concernant le comportement de G2 Esports lors des recrutements et leurs affaires de « poaching ».
Mais tout d'abord, qu'est ce que le poaching ? « Poaching » signifie littéralement « braconnage » en anglais. Sur League of Legends, on parle de poaching lorsqu'une équipe dérobe un joueur, ou un coach, à une autre équipe, de manière illégale.
Il y a de cela quelques jours, G2 Esports avait été accusé de poaching par Sam mathews, le CEO de Fnatic, par rapport au recrutement de Rasmus "Caps" Winther. Avant même l'officialisation, Ocelote s'était vanté de ce coup de maître sur les réseaux sociaux, avec un jeu de mots dont lui seul a le secret. Un tweet auquel Sam a indirectement répondu, en faisant bien attention de changer le mot « Perks » qui signifie littéralement « avantage » par « Perkz » qui fait référence à l'ancien midlaner reconverti ADC des G2, qui serait à l'origine de toute cette histoire de « poaching ».
Toujours d'après les sources de VPesports, G2 et plus particulièrement Luka "Perkz" Perković n'en serait pas à son coup d'essai. Le joueur croate serait d'ailleurs celui qui « contrôle » le roster des samouraïs dans l'ombre, en choisissant lui-même les joueurs avec lesquels il voudrait jouer et en les approchant, la plupart du temps, illégalement. De Jesper “Zven” Svenningsen et Alfonso “Mithy” Aguirre en 2016 à Andrei “Odoamne” Pascu, en passant par Kim “Wadid” Bae-in et Petter “Hjarnan” Freyschuss, la liste est longue et ces allégations accusent Perkz et G2 Esports de poacher des joueurs depuis des années maintenant. Des accusations graves qui pourraient coûter cher à la structure d'Ocelote, si elles se révèlent vraies.
Bien entendu, tout cela reste encore à prouver. Affaire à suivre