Knowledge is Power Générations est la dernière publication de la gamme Playlink exclusive à la Playstation 4. Lancée en fin d'année dernière, elle propose une expérience mêlant smartphone et console. En-dehors de l'original, mais encore très convenu Hidden Agenda, aucune expérience n'a particulièrement retenu notre attention sur la durée. D'autres se laissent par contre apprécier le temps d'une soirée comme Knowledge is Power, party game adaptant le principe de la série Buzz! au système Playlink. Comme pour son aîné, il n'a pas fallu attendre longtemps avant de voir arriver la première déclinaison de cette série. Nommée Générations, elle est sortie cette semaine et s'est offerte à nous le temps de nombreuses parties endiablées pleine de bonne humeur et de mauvaise foi.
- Genre : Baston 3D
- Date de sortie : 26 octobre 2018
- Développeur : Wish Studios
- Éditeur : Sony Interactive Entertainment Europe
- Plateforme : PS4
- Prix : 19,99€
- Testé sur : PS4 Pro, LG G6
Poursuite triviale
Avant d'entrer dans les détails de cette nouvelle mouture, rappelons brièvement le principe de Knowledge is Power. De 2 à 6 joueurs, vous participez à un ersatz de jeu télévisé nommé comme le jeu. Celui-ci consiste en 3 séries de questions entrecoupées de mini-jeux et se concluant sur la pyramide du savoir, ultime étape où tout peut arriver. Avant chaque question, quatre thèmes sont proposés aux joueurs qui peuvent voter démocratiquement ou utiliser un privilège pour forcer le choix. Les joueurs peuvent aussi se jeter des malus dont le nom sera prononcé à haut et fort par une voix purement et simplement immonde.
En termes de "gameplay ", c'est très simple : les questions sont posées sur l'écran principal et il faut y répondre sur smartphone. Toutes les parties se ressemblent un peu, mais la dynamique fonctionne bien, l'accessibilité du concept et le fait qu'il faille un smartphone et non pas une manette pour jouer permet de rassembler plus facilement des personnes moins habituées au jeu vidéo. Le premier Knowledge is Power se contentait un peu trop de son concept et faisait la fine bouche niveau contenu, ce qui handicapait un peu sa rejouabilité, malgré le renouvellement des questions. Heureusement, Générations apporte quelques solutions. Reste à voir si elles sont pertinentes et surtout, si elles sont suffisantes pour repasser à la caisse.
Cette année-là
Générations, nommé en anglais Decades porte comme son nom l'indique sur les différentes décennies, ici quatre : les années 80, 90, 2000 et 2010. La principale nouveauté y est d'ailleurs liée : à chaque début d'étape, les joueurs doivent désormais voter pour choisir sur quelle décennie porteront les questions. Cela permet un peu de changer le cadre, mais ce n'est pas révolutionnaire non plus. La surprise est plutôt dans l'ajout de modes qui permettent de varier un peu les parties. En plus de la partie classique, s'ajoutent les modes partie rapide (moins de questions et de mini-jeux), défi (que des mini-jeux) et quiz (que des questions). Le tout fonctionne toujours aussi bien et le panel de questions brasse assez large tout en mettant souvent l'accent sur la culture française.
Les avatars à choisir en début de partie se sont également renouvelés et sont un peu plus sympathiques que les précédents, quoique certains font vraiment peur. De nouveaux malus se sont ajoutés dont les insupportables fermetures éclair qu'il faut dézipper pour répondre aux questions. De nouveaux défis sont également proposés entre chaque série de questions, mais restent dans la veine de ceux du premier jeu. La musique tout comme le présentateur n'ont quasiment pas changé et sont plus ou moins supportables selon les passages. La voix qui annonce les malus a rempilé et agresse toujours autant les oreilles. Deux fois pas trois, sil vous plaît.