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Dying Light, PC, Xbox One, PS4

Dying Light, PC, Xbox One, PS4
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Vous aimez les zombies et le parkour ? Dying Light devrait vous satisfaire.

Dying Light, PC, Xbox One, PS4

Si vous ne l'aviez pas encore fait voici l'occasion de découvrir Dying Light puisqu'il est à -25% du Steam jusqu'au lundi 25 à 19h.

Dying Light : Test


Dying Light est un Survival-Horror développé par Techland sorti le 27 Janvier 2015 sur PC et consoles. Dans ce jeu, vous contrôlez Kyle Crane, un agent infiltré du GRE au sein d'une ville infectée par les zombies, et qui doit récupérer un dossier important contenant un prototype du remède. Ce jeu se présente en open world et reprend le système de Parkour de Mirror's Edge.

 

Trailer Dying Light

 

Fiche du jeu

Titre du jeu : Dying Light

Genre : Action, Survival Horror

Développeur : Techland

Plateformes : PC, PS4, Xbox ONE

Prix : entre 35€ et 55€ suivant la plateforme et le revendeur.

 

 

Bernanardo


Dying Light prend place dans la ville d'Harran où notre héros, Kyle Crane, se rend en parachute afin de récupérer un dossier important pour le compte du GRE (une organisation de ressources humanitaires) sur le remède d'une infection zombie qui se déroule dans cette même ville. Crane va devoir la jouer double jeu pour espérer approcher Kadir "Raïs" Suleiman, le vilain qui a volé ledit dossier. La suite, elle est on ne peut plus téléphonée : Crane va faire la connaissance de La Tour, un groupe de réfugiés organisé et rempli de "Traceurs", c'est-à-dire des gens qui utilisent le parkour pour exécuter tout un tas de mission (hein ? Mirror's Edge ? Connais pas). Par la suite, Crane va bien évidemment se porter d'affection pour tous ces petits gens, ce qui aura le don de compliquer sa mission puisque le GRE est autant concerné par les survivants que par les résultats d'une gastro-entérite aux toilettes. On ne va pas allez plus loin dans le spoil, mais les plus perspicaces auront sûrement déjà deviné la fin de cette histoire on ne peut plus ennuyeuse, pleine de personnages tous plus stéréotypés les uns que les autres (surtout le méchant) ; le tout saupoudré d'un doublage français CA-TAS-TRO-PHIQUE. Bref, vous n'allez sûrement pas jouer à Dying Light pour son histoire, même en VO, ça reste horrible vu que tous les personnages ont un accent Polonais (nationalité des développeurs), alors que le jeu se passe clairement dans un pays arabe. C'est là qu'on arrive au point qui me gêne le plus dans Dying Light : tous les éléments sont réunis pour faire un bon gros nanar des familles, sauf que le jeu tente beaucoup trop souvent de se prendre au sérieux et de nous tirer des larmes qui ne viendront qu'en voyant le ridicule des personnages. On aurait aimé voir une ambiance plus proche de celle d'un Dead Rising ou d'un Overdrive, il en aurait découlé des choses beaucoup plus amusantes derrière.

 

Si toi aussi tu veux sauver Harran, tape #SaveHarran sur Twitter 

 

 

I heard you like Parkour...


Heureusement, du fun, vous en aurez dans ce Dying Light. Concrètement, le Gameplay s'organise à peu de chose près comme Dead Island (licence des mêmes développeurs), à tel point qu'on retrouve globalement les même réflexes. On fouille les sacs, on craft nos armes, et surtout, on esquive au maximums les groupes de zombies. Et oui, contrairement aux nombreux autres jeux de zombies, Techland tient toujours à ce que les mort-vivants soient une menace dès le moment où ils sont plus de deux. Ce serait le cas si Crane n'était pas doué d'une agilité hors du commun, le rendant pratiquement impossible à attraper pour le zombie moyen. Au même titre que Faith dans Mirror's Edge, vous pourrez courir vite, sauter de toits en toits, vous accrocher à des rebords ; bref, la plupart des zombies n'auront même pas le temps de réagir que vous serez déjà très loin. Ceci donne la sensation d'être un dieu du parkour ; on se sent parfois un peu trop "chaud "et c'est souvent la tête éclatée au sol que ça finira, entre deux bâtiments un peu trop hauts et éloignés. Cependant, le parkour reste très agréable et on peut plus ou moins aller partout sans trop réfléchir ni être totalement assisté (à l'inverse d'un Assassin's Creed).

 

Oui, le jeu donne la possibilité d'amortir sa chute de si haut, en retombant dans le container rempli de poubelles que vous voyez tout en bas. Quoi ? Altaïr fait bien ça avec du foin !

 

Votre personnage possède aussi trois arbres de talents : Agilité, Survivant et Puissance. Chacun a sa propre barre d’expérience qui se remplit au fur et mesure que vous faites des actions en rapports avec l'arbre concerné (crafter augmentera la survie, grimper augmentera l'agilité et vous battre augmentera la puissance, par exemple). Cet arbre de talent est plutôt bien fichu, quoique certaines capacités du début devraient être un talent inné au joueur (notre personnage devrait être capable de faire des glissades sans être obligé de débloquer la compétence) et il faudra attendre facilement cinq ou six bonnes heures de jeu afin de débloquer tous les talents importants pour que le fun soit au maximum, notamment celle du camouflage en se barbouillant de sang de zombie, référence directe a Shaun of the Dead ou The Walking Dead. En revanche, les derniers talents briseront complètement le gameplay, le facilitant grandement, en proposant un grappin qui s'utilise comme celui de Ricardo de Just Cause. Je conseille donc fortement de ne pas tous les prendre pour garder une dose de difficulté.

 

Alors qu'une compétence permettrait de péter les chaines qui "bloquent" les portes, on peut aller se gratter pour l'avoir.

 

 

Good luck, Good night


Bon, après ce petit tour du propriétaire, on peut se demander où est le côté horror dans ce jeu. Eh bien c'est la nuit que ça se passe. Lorsque le Soleil n'est plus, des Zombies un peu plus énervés sortent de leurs tanière et vous courseront si vous passez à côté ou si vous êtes un peu trop bruyant. Et autant vous prévenir, ce ne sont pas des tendres les mecs. Ces derniers ont plus de souffle que vous, ils sont organisés et vous tomberont dessus à plusieurs s'ils arrivent à vous chopper, réduisant votre vie à néant en peu de temps. Il faudra donc appréhender le problème de plusieurs manières :

Soit vous la jouez discret, accroupi dans les fougères pour rejoindre rapidement un abris que vous aurez au préalable libéré de la présence des non-vivants. Soit vous courrez comme un dératé jusqu'au plus proche abris, en prenant soin de passer par tous les petits pièges à UV placé ici et là ; ces vilaines bébêtes n'apprécient pas trop ce type de rayon (ce pourquoi elles ne sortent que la nuit). D'ailleurs, cette dernière solution peut être un super moyen de booster sa barre d’expérience d'agilité, en effet tous les points sont doublés pendant ce laps de temps. À vous de voir si vous avez le sang froid nécessaire, ou pas.

 

Salut beau gosse ! 

 

Des zombies spéciaux, Dying Light vous en réserve quelques-uns. Ceux-ci se rapprochent beaucoup de ce que propose Left 4 Dead, que ce soit celui qui explose, celui qui crache du liquide brûlant, ou même celui énervé qui court partout et vous suit jusqu'au bout du monde. Inutile de vous révéler l'étendue des surprises que vous réservera la ville d'Harran. Heureusement, pour vous défendre, vous aurez le droit à tout un attirail, allant du simple Opinel de scout en passant par la non moins célèbre batte de base-ball, ou même d'une bonne vieille serpe. Chacune de ses armes pourra être améliorée suivant les plans que vous trouverez tout au long de votre quête. Il faudra donc passer beaucoup de temps à chercher, fouiller et dénicher des ingrédients pour avoir un couteau qui fait du feu, une hache électrique ou même une batte de baseball renforcée. Petit détail sympa : lorsque votre arme sera en mauvais état, cela se verra visuellement, et la réparer (à l'aide de pièce métallique) lui donnera une nouvelle tronche, souvent à base de renfort en métal. À noter qu'il existe des armes automatiques, mais il reste très peu conseillé de s'en servir, au vu du bruit que ça fait.

 

 

Apocalyptico-dramatique


Visuellement, Dying Light joue à mi-chemin entre le réaliste et le faux plastique. Tout d'abord, je préfère préciser pour nos amis PCiste : sachez que le jeu est mal optimisé, surtout au niveau du processeur, vous risquez donc de voir vos FPS faire le yo-yo sans réelle raison si vous mettez le jeu à son maximum en terme de qualité graphique (ce qui a été mon cas avec mon vieux Phenom II x6). Pourtant, d'un point de vue technique, le jeu n'est pas moche, mais pas à tomber par terre non plus. Les textures, même au maximum, bavent à certains moments, les ombres manquent de projections indirectes et surtout, il y a un crénelage fortement présent, que ce soit sur PC comme sur console. En revanche, c'est au niveau de la lumière et de la distance d'affichage que le jeu se rattrape et arrive à rehausser le niveau. Dommage que les deux cartes ne soient pas très grandes, bien que remplies de choses à faire et avec presque deux tiers des bâtiments dont l'intérieur est accessible.

 

Dying Light possède pas mal de bugs de textures, de collisions ou même de bug de gameplay obligeant à recharger au dernier checkpoint.

 

D'un point de vue artistique, en revanche, le jeu souffre du même problème que Dead Island : c'est pauvre en couleur, c'est pâle et il n'y aucun parti pris, ce qui est vraiment dommage, du moins pour la première carte. Le secteur Zéro lui, disponible à partir d'un certain moment du jeu est beaucoup plus joli et inspiré, avec des bâtiments proche d'un style victorien mélangé avec une touche orientale (oui ça fait bizarre sur le coup, mais ça rend bien). Là où il s'en sort très bien par contre, c'est de nuit (et c'est assez rare de nos jours pour le souligner) avec, suivant la météo, une nuit d'un noir profond vous refilant une angoisse d'un autre monde si vous décidez d'être discret et de ne pas allumer votre lampe torche.

 

Le jeu sait clairement se montrer joli suivant la lumière

 

On finira par reparler de la bande son Comme dit plus haut, les doublages sont dramatiquement mauvais, que cela soit en VO comme en VF, encore que cette version a au moins essayé de faire des accents un peu plus cohérent. L'autre point regrettable avec cette VF, c'est la présence de Benoît DuPac (celui qui interprète la voix d'Onizuka dans GTO) pour interpréter Crane, dont j'adore la voix mais qui ne colle pas spécialement au personnage. M. DuPac fait très bien la voix du mec un peu bête, foufou et brave, mais Kyle Crane est plutôt un mec d'action, qui n'est pas là pour faire des gaufres, ce qui a tendance à faire passer n'importe quelle scène pour une bonne blague, malgré tous ses efforts. Enfin, je finirai par la musique qui, malheureusement, ne rattrape rien car elle est très kitsch (là encore, ça n'aurait pas gêné si le jeu s'assumait comme un nanar). Préférez une playlist bien rythmée depuis votre lecteur de musique personnel.

 

En conclusion

 

Dying Light est loin d'être un jeu atroce. Tel quel, on s'amuse énormément à se balader dans la ville d'Harran, de toit en toit. De jour comme de nuit, on trouvera toujours quelque chose à faire. Mais son scénario lourd et inintéressant, accompagné de ses personnages tous plus clichés les uns que les autres, en fait un jeu dur à supporter dès lors qu'on s’intéresse à la campagne principale (qui dure quand même plus de douze heures). Cependant, il serait cruel de lui mettre moins de 70 étant donné le fun qu'il procure une fois que l'on a dépassé le long démarrage du jeu (comptez quatre ou cinq heures tout de même). Heureusement que le gameplay et les graphismes rattrapent rapidement le coup, surtout lorsqu'on arrive au secteur Zéro qui est plus agréable en parkour.

Les plus et les moins

Le Parkour
Le scénario pitoyable et catastrophique
Un gameplay maîtrisé Bande son atroce
De jolis graphismes...
... mais une optimisation horrible sur PC
Le secteur Zéro Une fin un peu trop axée Gun-fight et QTE

 

3
Howler

Editor

Raiden Robin il y a 9 ans

Howler ne s'est peut être pas exprimé de la meilleure façon qui soit. Ce qu'il voulait dire est que comme vous l'avez signalé le jeu aurait gagné a être plus effrayant, sombre et angoissant. En un sens ils n'ont pas totalement réussi à offrir une ambiance et une identtié à la fois propre et marquante au jeu visuellement.

An7raax il y a 9 ans

perso je joue au jeu en fr j'ai aucun soucis de ce coté, scenario je serais moins méchant que vous quand même, graphisme énorme ! <br /> Perso' je joue sur xbox one donc aucun soucis.<br /> Je suis deçu du jeu dans l'ensemble luminosité trop présente, j'ai pas eu le cote peur dans la nuit ou autre pour un jeu de zombie survival c'est un peu nul...<br /> voilà pour moi ^^

Havok il y a 9 ans

Test bidon et trop personnel, manquant complètement d'objectivité.<br /> <br /> Certes le scénario n'est pas ce qu'il y a de plus original, mais il tient debout et est tout de même bien ficeler.<br /> Par contre on est d'accord sur le fait que les doublages fr soient immondes, mais c'est que le cas de 90% des jeux/séries/films etc. pas de quoi en faire un foin.<br /> <br /> Et tes reflexions sur le manque de partis pris par rapport aux graphismes comme quoi ca manque de couleur est ridicule. En plus tu dis que Dead Island manque de couleur ??? La blague, moi je lui aurait plutôt reproché d'être trop colorée et pas assez "dark".<br /> <br /> Enfin bon comme quoi les goûts et les couleurs ça se discute pas.<br /> <br /> Je me contenterai de dire que si vous voulez défourailler du zombie et vous amusez, le jeu déchire, n'hésitez pas.

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