Goldeneye fête ses 20 ans
Le FPS culte de la Nintendo 64, Goldeneye, a soufflé sa vingtième bougie hier et à cette occasion, vous proposons de (re)découvrir notre dossier consacré à l'histoire du 1st person shooter. Sorti le 25 août 1997 et développé par Rareware, studio ayant alors le vent en poupe, Goldeneye pouvait se targuer de frôler la perfection pour l'époque : beau, fun, long et avec une gestion de la difficulté au top, il s'agit de l'un des meilleurs FPS console de tous les temps, tout simplement.
D'ailleurs, si vous avez encore la chance de posséder une N64 avec suffisamment de manettes dans un état correct (autant dire que c'est quasi-impossible), relancez une partie en multi local, vous serez surpris de constater que ça n'a pas pris une ride !
Goldeneye à 4 en local : indémodable !
Première publication le 19/09/2013
Alors que le grand public ne définit ce genre qu'avec des références comme Call of Duty et Battlefield, les joueurs avertis, eux, savent que le FPS va désormais beaucoup plus loin que son objectif initial, à savoir tirer sur des ennemis jusqu'à ce qu'ils passent l'arme.
Commençons par faire un petit tour du propriétaire de ces sous-catégories pour ceux qui n'auraient jamais touché à un FPS de leur vie (si ça existe) et essayer de déterminer quelques indispensables parmi ces derniers (dans la subjectivité la plus totale).
Wolfenstein et Doom : les papys
FPS : mode d'emploi
Définition
Est-il vraiment nécessaire de définir ce qu'est un FPS ? Genre démocratisé par Wolfenstein 3D, Doom et Heretic, les FPS sont des jeux fondamentalement violents qui demandent généralement aux joueurs de tirer sur tout ce qui bouge. Le nom fait directement référence au point de vue abordé dans ces jeux, adoptant une vision "comme si on y était" de notre personnage. Le grand avantage de cet angle est tout simplement le gain d'immersion qu'elle fait bénéficier aux joueurs, absolument grisant.
Aujourd'hui le FPS est dominé par les licences grands spectacles qui font les beaux jours de deux éditeurs très influents du monde vidéoludique. Adulées par les uns, rejetées par les autres, des licences comme Call of Duty et Battlefield (dans une moindre mesure pour le deuxième) en sont venus à s'attirer les foudres de la soi-disant élite du jeu vidéo, tout simplement parce que ces jeux explosent les records de vente d'année en année et attirent le (très) grand public vers notre média favori.
Intro de Quake II
De gauche à droite, du bon vieux retro : Hexen, Exhumed, Duke Nukem 3D et Quake 64
Les différentes catégories de FPS
Même si les jeux de tir à la première personne ont souvent été relégués au rang de défouloir pour décérébré, force est de constater que la donne a changé depuis quelques années. Portal, les Elder Scrolls, Mirror's Edge etc, sont venus à la rescousse d'un genre qui commençait à sacrément tourner en rond. Du coup depuis quelques années, bon nombre de sous-catégories ont découlé du simple Doom-like : certains FPS se cantonnent désormais au multijoueur, d'autres donnent carrément dans le contemplatif ou encore plus récent, quelques-uns d'entre eux tentent même de proposer une expérience uniquement basée sur la réflexion.
COD Ghosts et Battlefield 4 : leur champ de bataille, ce sera les charts
- Le FPS classique / Doom-like
Rien de plus basique : tout une panoplie d'armes vous est offerte afin d'avancer dans les niveaux et de tout trucider sur votre passage. Souvent très violents et jouissifs, les Doom-like sont là avant tout pour procurer une bonne dose d'adrénaline aux joueurs qui s'y essaient. Wolfenstein et Doom furent les pionniers du genre et encore aujourd'hui, quelques titres surfent sur la vague du FPS "no-brain" décomplexé comme les Serious Sam ou encore le très moyen Duke Nukem Forever. On pourrait aussi citer les campagnes solo des Call of Duty et des Battlefield qui donnent dans le grand spectacle permanent, mais ces deux licences brillant plutôt par leurs composantes multijoueurs dans leurs derniers volets, ne nous attardons pas trop dessus pour le moment.
Battlefield : Bad Company avait néanmoins réussi le pari du solo en semi open-world mêlé à un humour raffraîchissant. Et puis comment ne pas parler du cultissime Goldeneye 007 sorti exclusivement sur Nintendo 64, véritable pierre angulaire du genre sur console. La machine a d'ailleurs aussi accueilli l'adaptation de la série de comics Turok, qui rencontra son petit succès lors de sa sortie. Autre grande série de FPS sur console : Halo, qui allait sceller une fructueuse collaboration entre Microsoft et Bungie sur presque deux générations de consoles.
Turok 2 et Serious Sam, deux gros défouloirs
Tout amateur de FPS se doit aussi d'avoir testé la trilogie des Timesplitters à l'humour tordant et aux scènes marquantes. Enfin, bien moins connu, mais pourtant très défoulant, Black de Criterion promettait quelques heures de boucherie intense. Le plus gros souci émanant de cette catégorie du jeu à la première personne est leur durée et leur rejouabilité somme toute assez faible, à mettre en relation directe avec l'intensité de leur campagne.
En bref, un solo de 20h pour un Killzone, par exemple, risquerait fort de laisser le joueur sur le bas-côté, le nombre de situations finissant irrémédiablement par tourner en boucle. Et même si tous ces jeux ont des contextes scénaristiques, ils n'en font pas pour autant leur priorité et ce n'est de toute façon pas ce qu'on leur demande. Enfin, je ne vous ferai pas l'insulte de vous apprendre que les Half Life sont des hits absolument incontournables du genre qui arrivent à mêler plate-forme, casse-têtes, gunfights intelligents et narration soignée. Même si vous ne vous y connaissez pas en FPS, ce sont des titres que vous vous devez d'avoir ratissé de long en large ! Si si !
Trailer de Timesplitters : Future Perfect
De gauche à droite : Goldeneye 007, Call of Duty 2, Black et Halo
Le TOP subjectif
3 - Duke Nukem 3D
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Pourquoi ? Comment résister à ce gros macho de Duke Nukem sérieusement ? Entre ses gunfights nerveux et ses répliques pipi-caca tordantes, Duke Nukem est un titre en permanence tiré vers le haut grâce son anti-héros charismatique. Un jeu crade, fun et diablement prenant. La licence est aujourd'hui quasiment morte après que Gearbox (Borderlands) ait accouché de l'arlésienne Duke Nukem Forever qui se révéla être un titre très moyen... Dommage ! |
2 - Timesplitters 2
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Pourquoi ? Aaaah les Timesplitters, du super souvenir ça ! En plus d'une campagne solo remplie d'humour et très rythmée, le jeu se payait le luxe d'embarquer un mode multi en local parmi les plus funs de sa génération. Nous sommes nombreux à souhaiter le retour de cette licence qui sort des sentiers battus et notre voeu risque fort d'être exaucé, puisque le Kickstarter visant à faire un remake de la première trilogie a été financé il y a de cela quelques semaines. |
1 - Half-Life 2
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Pourquoi ? C'est une question sérieuse là ? Bon je sais, c'est pas très original, mais en même temps, quelle bombe ce Half-Life 2 pwolololo. Une séquence culte tous les quarts d'heure, une ambiance de fou furieux et un Gravity-gun à placer direct dans les armes les plus cultes du jeu vidéo. Après deux épisodes faisant suite aux événements de cet épisode, il nous tarde tous de retrouver Gordon Freeman. Allez Gabe au boulot là, tu nous as assez fait poireauter ! |
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- Les FPS scénarisés et RPG
Initié par les premiers RPG occidentaux qui se déroulaient tous à la première personne lors des phases de donjon, le genre prit véritablement son envol lors de la sortie de The Elder Scrolls : Arena. Depuis, le RPG à la première personne ne cessa d'évoluer, proposant de plus en plus de libertés et d'univers différents, pour le plus grand plaisir des joueurs. Après The Elder Sscrolls : Daggerfall (qui posa les fondations de ce qu'est TES aujourd'hui) arrivèrent System Shock 1 et 2, qui furent dans les premiers à brillament mélanger jeu de rôle et FPS.
L'année suivante débarqua un autre monument du genre sur PC : Deus Ex de Warren Spector, qui avait déjà été à l'oeuvre sur les System Shock et sur une autre saga de jeux à la première personne , le bien nommé : Thief. Dans le cas de ce dernier, il ne s'agit pas vraiment d'un jeu de rôle mais plutôt d'infiltration et il se posera directement comme référence pendant bien des années. En 2002, c'est Arkane qui se lance dans l'arène des FPS/RPG avec Arx Fatalis, un jeu situé dans un univers medieval Fantasy rempli de sousterrains plus tortueux les uns que les autres. Le post-apocalyptique a aussi le droit a de beaux représentants avec les très Oblivionesques Fallout 3 & New Vegas et bien sûr le trépidant S.T.A.L.K.E.R. : Shadow of Tchernobyl.
Daggerfall et Arx fatalis : deux jeux en avance sur leur temps
De nos jours, tout ce beau monde a grandi et il faut dire qu'on retrouve à peu près les mêmes influences qu'il y a 20 ans dans les productions actuelles : Thief va avoir le droit à son reboot, Bioshock se veut être le digne successeur de System Shock, Arkane nous a pondu le déjà culte Dishonored et Deux Ex s'est offert un troisième épisode il y a quelques années de cela. Seulement, de nouveaux jeux à la première personne tentent de percer depuis quelques années, offrant de nouvelles manières de raconter une histoire.
Ainsi Minecraft vous propose de créer votre propre monde, votre propre histoire, Dear Esther accompagne le joueur lors de la visite d'une île emplie de mystères, ou plus proche de nous, Gone Home, permet à ceux qui le souhaitent de reconstituer les mystérieux événements d'une maison vide de tout habitant. Le jeu d'aventure/RPG à la première personne ne cesse en tout cas d'étonner au fil des années avec d'excellentes surprises parmi lesquelles figurent les Borderlands et consorts, espérons que cela soit encore le cas pour la prochaine génération.
Trailer de The Elder Scrolls III : Morrowind
De gauche à droite : System Shock 2, Deus Ex, Bioshock et l'intrigant Gone Home
Le TOP subjectif
3 - Borderlands 2
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Pourquoi ? Difficile de trouver plus déjanté dans sa catégorie, Borderlands 2 est un jeu fleurant bon l'humour potache et le farming jouissif à coups de bazooka modifié. Embarquant plusieurs millions d'armes aux stats différentes et des arbres de compétences distincts pour chaque classe de personnage, le jeu se paie en plus le luxe d'une galerie de personnages secondaires très savoureux et des quêtes annexes de tout premier ordre. Pour ne rien gâcher, les différents DLC viennent allonger une durée de vie plus que confortable. |
2 - Bioshock
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Pourquoi ? Parce que son univers atypique et son gameplay à base de superpouvoir firent un bien fou lors de la sortie du jeu. Planifier son attaque et mettre son plan à exécution pour faire face aux Big Daddy avait quelque chose de grisant, qu'on ne retrouve d'ailleurs pas forcément dans les opus suivants de la licence. Même s'il ne cassait pas trois pattes à un canard, le scénario du jeu tenait la route bien comme il faut, avec quelques rebondissement bienvenus. |
1 - Deus Ex
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Pourquoi ? Tout simplement parce que cette liberté d'action inédite dans un FPS laissait entrevoir un nouveau champ de possibilités pour les First Person Shooter. Souvent imité, mais jamais réellement égalé, Warren Spector a réussi à nous pondre un jeu à l'ambiance SF formidable et aux embranchements scénaristiques brillament ficelés. On en mangerait des comme ça tous les matins et avec le succès de Human Revolution, on espère un épisode next-gen au plus vite. |
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- Le FPS multijoueur
Peut-être la catégorie de First Person Shooter qui a le plus le vent en poupe ces dernières années. Faut dire que se taper de petites parties multi avec des potes ou face à des inconnus à n'importe quel moment de la journée, c'est tout de même bien cool. Toutefois, aussi bon que le jeu en ligne puisse être, rien ne remplacera jamais ces bonnes vieilles LAN d'Unreal Tournament, d'Alien vs Predator 2 ou encore de Soldier of Fortune dans la maison désertée de toute personne ayant plus de 18 ans de l'un de vos amis. Mais le jeu online a vite redistribué les cartes et même si ce type de partie mit du temps à arriver sur console, il trouve un ambassadeur de choix avec Quake III Arena sur Dreamcast.
Puis quelques années plus tard, le mode en ligne d'un certain Halo aida beaucoup à démocratiser la chose en dehors du PC. Difficile de donner une liste exhaustive de tous les FPS multijoueur qui valent le coup d'être essayés tant ils sont nombreux. Le fait est que, comme tout ce qui touche au jeu en ligne, la qualité de la communauté joue une part très importante dans le succès d'un mode multi. Ainsi, même si Call of Duty ou Counter Strike sont d'excellents exemples de jeu addictif et réussi, leurs communautés pourront dissuader certains joueurs de sauter le pas.
Counter Strike et Unreal Tournament 2004 : deux titres qui sentent la sueur et les chips aromatisées
Mais ne tombons pas dans le cliché, car comme on dit, «il y a des idiots partout», c'est juste que ces deux titres ayant rencontré un succès monstre, leur communauté est plus dense et donc la probabilité de tomber sur des kikoos est plus élevée qu'ailleurs. Dans les indispensables on pourra citer le fameux Team Fortress 2, un must play disponible gratuitement sur Steam ou encore Planetside 2, le MMOFPS, qui vous plonge dans des batailles à échelle planétaire. Enfin, peut-être l'un des meilleurs, Battlefield 2142 qui proposait lui aussi des affrontements massifs vraiment géniaux.
Le FPS multi est en constante évolution, augmentant le nombre de joueurs (le record sur consoles : 256 joueurs avec MAG sur PS3) et les possibilités de personnalisation des parties et des avatars. La prochaine fournée de titres multi s'annonce d'ailleurs sous les meilleures auspices, avec un Battlefield 4 qui va donner dans la map évolutive et un Titanfall qui envoie juste du pâté depuis son annonce.
Vidéo de gameplay de Titanfall (Gamescom 2013)
De gauche à droite : Wolfenstein : Ennemy Territory, Planetside 2, Call of Duty 4 : Modern Warfare et Halo 3
Le TOP subjectif
3 - Battlefield 3
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Pourquoi ? Un des plus beaux jeux de cette génération, jouable jusqu'à 64 joueurs, disposant d'une variété hallucinante de pétoires et d'accessoires pour chaque classe du jeu, un sound-design quasi-parfait et des cartes immenses. Bref, le multi de Battlefield 3 mérite vraiment d'être joué contrairement à sa campagne solo plus qu'oubliable. Autre petit défaut de ce monstre du FPS multi : un compte Origin est obligatoire, jeu Electronic Arts oblige. |
2 - Team Fortress 2
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Pourquoi ? Parce que réussir l'exploit de garder un jeu avec une communauté digne de ce nom, des classes fun à jouer, tout en étant entièrement gratuit, ça a de quoi forcer le respect. À ranger dans la catégorie des "easy to play, hard to master", Team Fortress 2 est un véritable concentré de fun et a même vu le jour sur console avec la sortie de la fameuse Orange Box incluant aussi la trilogie Half-Life 2 et Portal.Toutefois TF2 aujourd'hui, c'est sur Steam que ça se passe ! |
1 - Quake 3
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Pourquoi ? Pour tous les excellents moments que ce jeu fait passer, encore aujourd'hui via Quake Live, à bon nombre d'entre nous. Le fameux rocket jump, les frags dégueulasses au railgun, la campagne solo inutile et son boss de fin abusé etc. L'opus Dreamcast était lui aussi très réussi, même si la manette conçue par Sega n'était pas vraiment faite pour ce type de jeu, avec déplacement du personnage sur les quatre boutons de droite. Mais même, Quake III Arena est et restera culte. |
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- Les FPS survival/horror
Objectif : vous coller les pétoches. Et il faut bien dire qu'avec les gamers chevronnés que nous sommes, ce n'est pas chose aisée. Seuls quelques titres ont réussi à relever le défi dont l'excellent F.E.A.R. qui en plus de son gameplay à base de bullet-time réussissait à faire sursauter le joueur grâce à plusieurs apparitions plutôt surprenantes. On a aussi pu compter sur Doom 3 et sa gestion finalement assez maline de la lampe torche pour nous coller la frousse.
Sur consoles, ce sont peut-être les Condemned qui réussirent le mieux à tirer leur épingle du jeu grâce à une ambiance macabre et à son personnage principal dérangé. Plus récemment, des jeux comme Outlast (testé dans nos colonnes) ou Amnesia : the Dark Descent ont réussi à provoquer le fameux cri de fillette tant recherché. Mais alors que tous ces titres mettent l'accent sur leur ambiance glauque et des screamers plus ou moins bien amenés pour tenter de vous faire peur, d'autres mettent davantage l'accent sur la survie pure.
Le plus flippant n'est pas forcément celui qu'on croit
Par exemple les Dead Island auraient aussi leur place dans la catégorie des FPS/RPG ou même, dans une moindre mesure, Minecraft, qui se veut tout de même assez flippant les premières nuits lorsque l'on ne connait rien de rien du jeu. D'ailleurs ce concept de survie a fait des émules puisque 7 Days to Die reprend largement le principe de Minecraft en y incluant une ambiance un peu plus "serious business" remplie de zombies et de contrées peu accueillantes.
Inutile de dire que ce genre de jeu n'est certainement pas à mettre entre les mains de votre nièce de six ans, ces derniers étant particulièrement violents et imagés. Le mieux, c'est de se faire une petite partie de Left 4 Dead 2 en co-op avec elle ou pourquoi pas, lui montrer comment grimper des escaliers dans le noir avec SCP-086.
Dying Light : 12min. de gameplay
De gauche à droite : Doom 3, SCP-087, Dead Island et Call Of Cthulu
Le TOP subjectif
3 - Condemned
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Pourquoi ? Parce que le jeu de Sega réussissait à avoir une ambiance de thriller super flippante, tout en gardant un scénario captivant (la fin est géniale) et un gameplay aux lourdeurs assumées. Le titre est même ponctué de petites phases d'enquête de médecin légiste, certes très vite expédiées, mais qui font tout de même leur petit effet. La suite de Condemned sera tout aussi agréable quoiqu'un peu plus bourrine. Bref, une bonne pioche pour cette licence éphémère. |
2 - Outlast
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Pourquoi ? Le mieux est de laisser la parole à mon collègue Howler avec la conclusion de son test du jeu : Outlast est actuellement ce qui se fait de mieux en Survival Horror. Joli, réaliste, immersif et effrayant, les amateurs de sensations fortes seront aux anges lorsqu’ils poseront les pieds dans cet hôpital. L’intrigue est classique, mais le reste est le fruit d’un esprit diablement malsain qui connait tous les subterfuges pour vous faire crier comme la frêle fillette que vous êtes. Après un coup de maître pareil de la part de Red Barrels, on ne peut qu’être prêt pour le prochain Amnésia. |
1 - F.E.A.R.
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Pourquoi ? Parce qu'Alma vous fout la pression durant toute la durée du jeu avec des apparitions vraiment surprenantes et assez hallucinogènes. Puis il y a aussi tout le reste : le mode bullet-time, l'IA ennemie qui peine encore à être égalée aujourd'hui et des affrontements pêchus, quoiqu'un peu répétitifs sur la fin, la faute à un bestiaire assez limité. FEAR 2 lorgnera discrètement du côté action de la force, quant au 3, mieux vaut se dire qu'il n'existe pas tant il est éloigné du jeu original. |
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- Le Rail-Shooter
S'il y a bien une catégorie de jeux à la première personne à laquelle on ne pense pas souvent c'est bien celle-ci. Très vivement pratiqué dans les salles d'arcade quand cela existait encore en France (Repose en paix Palais des jeux), le rail-shooter propose de prendre une arme à feu en plastique afin de défourailler tout ce qui bouge à l'écran, ce qui aura pour effet de faire avancer votre personnage dans les stages.
Jeu arcade oblige, ces titres étaient souvent bien ardus et il fallait en claquer de la pièce de 10 balles si vous vouliez en voir le bout. Cependant les consoles ont aussi eu le droit à leurs rails-shooter et avant que la Wiimote et ses accessoires immondes n'arrivent, on avait eu aussi le droit à quelques armes au design sympathique (G-CON 1 pour toujours).
Le G-CON de la PS1 et le Light Gun de la Dreamcast : deux excellents accessoires
La majorité des joueurs se souviendront sans doute de quelques parties endiablées sur l'excellent Duck Hunt de la Nes et les plus fortunés d'entre nous se reméroreront peut-être avec douleur, le gâchis qu'était le Superscope de la Super Nintendo. Les pionniers de l'arcade à la maison furent les Mad Dog Mc Cree sur Mega CD, Virtua Cop et The House of The Dead 1, puis vinrent le sympathique Point Blank et le premier épisode de la série des Time Crisis sur Playstation.
Finalement il n'y eut qu'assez peu de licences originales pour cette catégorie de jeux de tir à la première personne. On pourra tout de même citer Confidential Mission sur Dreamcast ou l'excellent Dead Space : Extraction sur Wii. Cette dernière aura aussi accueilli deux épisodes de Resident Evil assez moyens adoptant ce type de gameplay sur rails. Enfin, pour la forme, la partie "58 minutes pour vivre" de Die Hard Trilogy donnait elle aussi dans le rail-shooting.
Trailer de The House of the Dead Overkill
De gauche à droite : Virtua Cop 2, Time Crisis 3, The House of the Dead 3 et Confidential Mission
Le TOP subjectif
3 - Dead Space : Extraction
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Pourquoi ? Parce que c'est peut-être le rail-shooter qui arrive le mieux à se sortir de la tradition arcade de cette catégorie. Se savourant pleinement à plusieurs, le jeu embarque les mêmes outils que ses deux grands frères de salon avec la stase pour ralentir les ennemis et la télékinésie pour déplacer les objets. Le jeu réussit donc la où les Resident Evil du même style sur Wii échouent : proposer un rail-shooter intelligent, doté d'un gameplay en parfaite adéquation avec son support. |
2 - Time Crisis
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Pourquoi ? Parce que comme je l'ai déjà dis plus haut, le G-CON est peut-être ce qui se fait de plus classe en matière de flingue en plastoc et Time Crisis étant le jeu le mettant le plus en valeur, il est donc logique de le retrouver dans ce top 3 parfaitement subjectif. Ambiance de films d'action des années 90, bande-son qui fout la ouache et un chrono qui maintient la pression tout au long de la partie... Un pur titre arcade qu'il est toujours bon de relancer de temps en temps. |
1 - The House of the Dead 2
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Pourquoi ? Parce que l'époque Dreamcast était bénie des dieux et que ce House of the Dead faisait partie de toute une flopée de titres cultes en destination de la dernière console de Sega. Bon, en Europe, on s'est coltinés le sang vert, mais qu'importe, le jeu est vraiment très fun et bousiller du zombie avec le Lightgun était un plaisir de tous les instants. La version arcade de The House of the Dead 3, quant à elle, ne faisait pas dans la demi-mesure, puisqu'il fallait manier une reproduction de fusil à pompe assez lourde à l'usage. Le jeu aura le droit à un portage sur Xbox mais se révélera moins bon que The House of The Dead 2. |
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