Tom Clancy's Splinter Cell
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De très nombreuses plate-formes ont vu débarquer le premier Splinter Cell parmi leur catalogue de jeux : PC, Xbox, PS2, GameCube ainsi que la Game Boy Advance qui a eu droit à une version adaptée à ses capacités. Ce premier opus fut l’occasion pour nous de faire connaissance avec Sam Fisher. Un premier épisode qui a fait l’effet d’une bombe dès sa sortie sur Xbox, en 2002, jusqu’à devenir le digne représentant de la console de Microsoft.
Splinter Cell nous a fait visiter le monde entier à coups d’infiltrations, exfiltrations et autres missions confidentielles, de Tbilissi en Géorgie, au QG de la CIA, en passant par la mer Caspienne et la Chine. Le tout, armé d’un scénario des plus classiques : empêcher une Troisième Guerre mondiale entre les Etats-Unis et la Chine. Le problème avec un scénario comme celui-là, est qu’il est difficile à suivre. Les missions s’enchaînent sans vrai lien entre elles et nous plongent à chaque fois dans un univers nouveau. L’histoire n’est là que pour donner à la suite d’objectifs un semblant de logique.
Les sauts-écarts, descentes en rappel et phases d’escalades donnent à Fisher des airs de ninja qui ne nous déplaisent pas. Ajoutez les gadgets en tout genre et vous obtiendrez le gameplay presque irréprochable qu’Ubisoft nous a offert. « Presque » irréprochable à cause de l’IA, parfois trop peu réaliste. Malgré un nombre de missions relativement restreint (neuf, ou dix pour la version PS2), sa durée de vie reste plus que raisonnable. Toujours aussi passionnant au deuxième tour, il bénéficie en plus d’une rejouabilité très agréable, les environnements donnant envie d’être explorés dans leurs moindres recoins.
Malheureusement, les fans de la série concurrente, Metal Gear, se sont retrouvés face à un gros problème auquel ils n’avaient encore jamais été confrontés : la linéarité. Effectivement, le jeu de Konami leur offrait un nombre impressionnant de chemins à suivre alors que Splinter Cell ne leur permettait pas de prendre autant de décisions.
Sur le plan graphique, Splinter Cell nous a administré une claque mémorable, et ce, aussi bien sur PC que sur consoles. Le réalisme des décors et les effets d’ombres ont déchaîné les critiques : des 18, 19 et 20 comme s’il en pleuvait. Pour la bande-son, c’est la même chanson. Malgré des musiques très discrètes, Ubisoft nous offre des bruitages et un doublage français d’une grande qualité.
Premier épisode et premier succès pour la licence naissante d’Ubisoft :voila qui ne nous annonçait que du bon pour la suite, à condition de ne pas s’écarter des bonnes bases mises en place.
Splinter Cell - Trailer
