Call of Duty : Black Ops 2, est sorti ce 13 novembre 2012 sur PS3 et PC. Cette suite attendue de Black Ops, un des membres de la famille COD est développé par le studio Treyarch. Jetons un oeil sur ce que nous promet ce nouvel épisode de la série et son nouvel outil : elite.
Editeur : Activision
Développeur : Treyarch
Date de sortie : 13 novembre 2012
Plateformes : PC - PS3 - Xbox 360
Genre : FPS
Elle vient d’arriver, elle est toute fraiche : la nouvelle mouture de Call of Duty. Développé par le studio Treyarch, le jeu fait un bond dans le temps. C’est en 2025 que les hostilités prennent place, à l’heure où la technologie a évolué et fait désormais partie des nouveaux outils de guérillas. Beaucoup se demandent où va la licence Call of Duty ou même si elle ne tourne pas en rond. Certes le titre est un FPS et les possibilités en termes de renouvellement s’amincissent au fur et à mesure des années. Beaucoup diront qu’on a largement fait le tour, et pourtant, chaque année c’est une frénésie qui s’empare des joueurs se ruant dans les grands magasins du monde, lors de la sortie d’un nouvel opus. Quelle est donc la recette du succès ? Ce Black Ops n’est-il pas l’épisode de trop ?
LivePlay : Découverte du mode Strike Force présent dans la campagne solo
Le futur et le passé, c’est maintenant !
Pas question de s’écarter de la trame scénaristique de Black Ops premier du nom. La guerre, c’est beau, mais en version underground, c’est toujours plus satisfaisant. On endosse donc à nouveau notre rôle de négociateur ou éliminateur mobile, qui se déplace dans moult régions du monde, afin d’enrayer un conflit. On retrouve Alex Mason, qu’on incarne en 1986. En 2025, c’est son fils, David Mason que l’on se charge d’emmener dans des environnements futuristes, la fleur hors du fusil. Chaque mission est entrecoupée d’une séquence où Frank Woods, un autre personnage connu du premier Black Ops, vient nous rappeler ce qu’il s’est passé dans le passé. L’homme a bien vieilli et nous amène progressivement l’histoire. Nous ne nous éterniserons pas sur notre objectif, pour ne pas trop vous spoiler la face, mais on peut dire que les choses vont très mal entre les États-Unis et la Chine. Cette dernière veut à tout prix lancer une révolution mondiale et c’est par l’intermédiaire de Raul Menendez que les choses prennent vie.
 |
 |
Ce qui est sûr, c’est que la narration est plutôt bien construite, les coups de théâtre omniprésents et les références historiques toujours de la partie. En revanche, le scénario n’est pas aussi bien ficelé que dans Black Ops. Néanmoins, l’aventure proposée est riche en rebondissements et le joueur ne s’ennuie pas une seconde. Voilà tout l’art d’un « Call of ». Le titre est bourré d’action, il se passe toujours quelque chose à l’écran : une structure qui s’effondre, une attaque aérienne, une course poursuite, des explosions, bref, autant dire que l’on est chamboulé de toutes parts.
Nous voilà visitant deux époques complètement différentes. En 1986 ou 1989, on se retrouve avec les moyens du bord. Les bonnes vieilles armes à l’ancienne et notre dextérité sont nos plus grands alliés. En 2025, c’est beaucoup plus détendu. Les gadgets technologiques nous aident grandement dans notre tâche. On peut se servir d’un viseur / radar qui détecte les cibles, même cachées derrière un obstacle ou bien d’un drone de défense automatisé, capable de s’infiltrer dans les bâtiments et qui peut répondre à un ordre de tir dans une zone donnée. Le décor ne change pas radicalement, Treyarch n’a pas poussé les choses à son paroxysme, n’imaginez pas débouler dans des environnements révolutionnaires où la technologie s’est définitivement installée. Ce sera plutôt un léger bond en avant dont nous fait profiter le studio.
Avant chaque mission, un menu vous invite à choisir votre arsenal. À la manière du multijoueur, on peut changer d’arme, d’accessoire et d’attachement. Les perks sont aussi de la partie, on aura par exemple, l’opportunité d’ouvrir certaines caches d’armes grâce à l’une d’entre elles. Un côté plutôt agréable, qui n’oblige pas le joueur à démarrer avec une arme qui lui est imposée. Cet aspect de personnalisation est une bonne idée, d’autant plus qu’au fur et à mesure des missions, on peut débloquer de plus en plus d’options.
 |
 |
Pendant votre progression, vous êtes amené à bifurquer vers des missions spéciales baptisées Strike Force. Celles-ci bénéficient d’un petit côté stratégique, vous disposez d’unités que vous pouvez déplacer à l’aide d’une vue subjective. À tout moment, on peut rentrer dans la peau de n’importe quelle unité, y compris des mechs ou tourelles. L’objectif est soit de défendre ou d’attaquer un objectif. Pour la défense, on place méticuleusement les hommes sur le terrain, afin de repousser les attaques adverses. Au niveau de l’attaque, on avance progressivement avec le bataillon en prenant soin de ne pas envoyer les hommes trop loin. Si vous perdez des soldats, ils réapparaitront un peu plus tard.
Il est à noter que ces missions ne sont pas indispensables pour terminer la campagne solo. C’est une alternative qui est proposée aux joueurs afin de découvrir le jeu sous d’autres horizons. Certes on ne ragera pas en accueillant cette initiative de la part des développeurs. Mais on peut estimer que cela manque de peps' ou de fonctionnalités. Le mode aurait été encore plus intéressant sur des cartes plus vastes et en nous offrant la possibilité de gérer beaucoup plus d’unités simultanément. Cependant, pour un début, on dira que c’est très correct et que cette nouveauté s’apprécie à sa juste valeur.
Une esthétique dépassée ?
Call of, c’est le même moteur depuis des lustres. Tout le monde le sait. Sa force ? 60 images par secondes sur consoles. Les équipes ont préféré favoriser le framerate plutôt que de mettre au point un tout nouveau moteur. Ne vous attendez pas à une évolution monstrueuse. Black Ops 2 reste très plaisant au demeurant. Toutefois, certaines missions redonnent le sourire. Je veux parler d’une petite escapade en Afghanistan à dos de cheval en train de cavaler au milieu de canyons asséchés, je n’en dis pas plus. Des courses poursuites sont aussi au menu, où il nous est offert la possibilité de conduire des véhicules. Ça reste « couloirisé », mais n’oublions pas que Call of c’est de l’arcade pure, ce que regretterons de nombreuses personnes attirées par la liberté de mouvement. Les cartes sont quant à elles inégales. Certaines sont vastes, comme la fameuse map en Afghanistan, d’autres sont étroites et l’impression d’être jeté dans couloir se fait ressentir. Pourtant, l’action est omniprésente, et donc, nous sommes secoués de partout.
 |
 |
Comme dans les anciens opus, le gameplay est toujours aussi dynamique et renversant. Des situations abracadabrantes sont souvent vécues. Black Ops 2 reste un gros blockbuster tape-à-l’œil où les artifices pyrotechniques règnent en maître. Les affamés de simulation devront passer leur chemin, les autres, excités à l’idée de replonger dans le bain d’un « Call of » ne seront pas déçus.
L’histoire en elle-même n’est pas mauvaise. Certaines incohérences sont troublantes et les plus avisés pourraient les pointer du doigt. Mais au final, ça n’est pas si « dégueu » que cela, on pourrait même dire que c’est plus que convenable. Black Ops 2 propose une aventure palpitante, sans prétention, une sorte de balade dans un manège où l’on tire sur tout ce qui bouge, pour notre plus grand plaisir. Le jeu n’en reste pas moins une attraction de foire. Les plus exigeants peuvent se tourner vers le mode de difficulté Vétéran histoire de mettre un peu de piment dans l’épopée. Plus question de tracer sa route. La moindre erreur est fatale et le « regame » est indispensable. Les jetés de manette sont donc au programme et l’énervement arrive rapidement. En mode de difficulté moyen, il faut 6 à 7 heures pour achever l’aventure. Il vous faudra beaucoup plus de temps pour terminer au mode le plus élevé. Le jeu comporte plusieurs fins différentes. Vous serez donc invité à rejouer si vous voulez toutes les débloquer, ce qui augmentera encore la durée de vie.
Je ne jure que par le multi
Beaucoup d’entre vous ne jetteront même pas un œil sur la campagne solo pour s’embringuer directement dans le multijoueur. Une habitude qu’ont pris grand nombre de joueurs attirés par le multi comme un papillon vole vers la lumière. La plus grande nouveauté sera sociale. Pas de panique pour les puristes qui considèrent le moindre changement comme un sacrilège voire un blasphème. Vous retrouverez le gameplay habituel, les killstreak ainsi que les modes de jeu classiques.
D’abord, on trouvera un ladder qui vous placera face à des joueurs de votre niveau. Vous vous souvenez surement de la fois où vous débarquiez tel un bleu ne savant que faire et se faisant fraguer au moindre mouvement. Les choses devraient évoluer. Il faut toutefois avouer que les nouveaux venus seront tout de même accueillis par les vétérans ayant parcouru tous les opus. La fonctionnalité de ligue, c’est un peu comme la satisfaction d’avoir franchi un palier. On se motive toujours un peu plus pour atteindre l’élite.
 |
 |
Pour les cartes, il y a ce qu’il faut. Ce sont 14 maps qui sont disponibles, très loin des aires récréatives de Battlefield 3. Les claustrophobes pourraient être sclérosés tandis que les habitués trouveront vite leur marque. Bien sûr, on aurait voulu voir un peu de fougue de la part des développeurs. Pourquoi ne pas augmenter, même légèrement, la taille de ces zones de combat ? Au final, on retrouve la patte des équipes de conception avec des cartes structurées intelligemment. On découvre à nouveau des structures ou bâtiments sur plusieurs niveaux proposant de nombreuses voies d’accès. Comme toujours, c’est le jeu du chat et de la souris qui fait rage. D’autres zones favorisent nettement le combat au snipe histoire de ne pas oublier ces soldats à la visée souvent fatale.
Le menu de BO2 a nettement évolué. On trouve un nouveau système de création de classes appelé Pick 10. Vous disposez de 10 points, que vous attribuez dans vos armes, classes et bonus de mort. La personnalisation se fait désormais via un seul et unique menu. Pas besoin de faire des allers-retours entre les menus pour façonner votre classe. Tout est clair est visible directement dans un écran. Là encore, Treyarch a souhaité harmoniser l’aspect de personnalisation.
Les killstreak ont aussi évolué. Le studio a mis en avant l’entreaide. C’est dorénavant grâce à un système de points que l’on pourra balancer la sauce grâce à notre bonus de série. Les points pourront être cumulés en éliminant vos adversaires, mais surtout en réalisant de prouesses pour votre équipe. Une capture de drapeau ou une assistance par exemple, augmentera votre pécule de points. Au total, ce sont 22 scorestreak qui sont proposés dont un drone que l’on peut contrôler, une tourelle qui balance des ondes qui figent l’ennemi ou bien sûr des tourelles, hélicos, raids aériens ou encore mech de défense.
Les inconditionnels retrouveront les modes de jeux habituels : Match à mort par équipe, domination, QG, recherche et destruction. Ils pourront également se tourner vers d’autres nouveaux modes tels que Hardpoint, dans lequel des points à contrôler apparaissent aléatoirement sur la carte, un mode à mi-chemin entre le QG et Zone de largage.
Le multi-team quant à lui, permet d’opposer plus de deux équipes simultanément sur la carte.
Enfin, en plus du système de ligue, on retrouvera un mode spectateur offrant de nombreux outils aux casters pour commenter les parties. Black Ops 2 fait un grand pas vers l’eSport. De plus, un mode « studio » qui permet d’enregistrer ses parties pour les uploader directement sur Youtube fait son apparition. Treyarch a la volonté de se rapprocher de ses joueurs en apportant de nombreux outils sociaux. On n’oubliera pas bien sûr le Call of Duty Elite qui regroupe toutes vos statistiques et permet de les comparer à celles de vos amis.
What’s in your head ? Zombi !
L’une des qualités de Black Ops, c’est son mode zombi, permettant de sortir un peu plus des sentiers battus pour s’attaquer à une invasion de zombies. Seul ou à plusieurs (4 joueurs au grand maximum), vous êtes conviés à massacrer de la vermine. Vos munitions vous sont comptées et donc, il faut agir avec parcimonie. Au fil de la partie, vous cumulez des points. Vous avez donc la possibilité de les échanger contre des armes ou accessoires. Désormais, vous pouvez changer de zone. Soit en marchant comme un grand vers la zone suivante, soit en empruntant un bus. Un mode de jeu plus qu’intéressant qui allongera allégrement la durée de vie du soft. L’objectif final sera de combattre toutes les vagues de zombis et bien entendu… d’y survivre.
 |
 |
Esthétique |
- |
Ambiance |
 |
Jouabilité |
|
Originalité |
- |
Durée de vie |
|
Plaisir de jeu |
|
Regame |
|
|
|
Légende :
Tampon d'approbation. Défini que le jeu répond aux critères cités ci-dessus.
Médaille de Platine. La récompense ultime ! Un must have, ne vous posez pas de question et foncez.
Médaille d'Or. Un très bon jeu qui regorge de nombreuses qualités. Une valeur sûre dans le genre !
Médaille d'argent. Un bon jeu, souffrant de quelques défauts qui entache sa qualité.
Médaille de bronze. Un jeu très moyen qui plaira avant tout aux fans du genre, les autres se tourneront vers un jeu plus abouti.
Médaille rouillée. Un jeu mauvais, à ne posséder qu'en cas d'extrême nécessité... Et encore !
Médaille moisie. Fuyyyyyyyyezzzzz !!! Pauvres fous !
Tampon Hardcore Gamer : Un jeu offrant suffisamment de challenge pour tenir en haleine les joueurs hardcore.
Tampon Casual Gamer : Un jeu proposant des défis "intermédiaires" qui ravira les Casual Gamers.
