Peu connu du grand public, le studio Auroch Digital a principalement développé des jeux de gestion et de stratégie (Brewmaster, Mars Horizon), et se lance pour la première fois dans le développement d'un FPS dans le monde du très populaire Warhammer 40000.
Sous la houlette de l'éditeur Focus Entertainment (Evil West, Atomic Heart), Auroch Digital propose aux joueurs d'incarner un Space Marine et de parcourir les lointaines planètes en guerre de Warhammer, le bolter en bandoulière.
- Genre : FPS
- Date de sortie : 23 mai 2023
- Plateforme : PC, Switch, Xbox One, Xbox Series, PS4, PS5
- Développeur : Auroch Digital
- Éditeur : Focus Entertainment
- Prix : 21,99 €
- Testé sur : PC
L’œil dans le rétro
Warhammer 40000: Boltgun est un FPS où l'on incarne un Space Marine envoyé sur des planètes lointaines afin d'affronter les différentes créatures du monde de la licence de Games Workshop. Nous avons à notre disposition tout l'attirail propre aux FPS des années 90 : Épée tronçonneuse, blaster, fusil à pompe, fusil à plasma, lance-grenades et autres armes démesurées.
Boltgun se rapproche principalement du premier DOOM de 1993, où le joueur parcourt des niveaux à la recherche de trois clés de couleur qui permettent de déverrouiller la suite du niveau, rempli bien évidemment d'ennemis en tout genre à affronter.
Le jeu pioche dans les grands classiques du bestiaire de Warhammer 40000 : Space Marine et Terminator du Chaos, démon Nurgling, cultiste maniant le fusil d'assaut ou encore horreurs roses. Chaque fin des trois chapitres est ponctuée par un combat contre un boss (généralement une grosse bestiole avec plus de points de vie et qui attaque à distance).
Boltfun
On pense que vous l'avez compris, Warhammer 40000: Boltgun est très (pour ne pas dire trop) proche de ce qui se faisait dans les années 90. Vous parcourez les niveaux où les combats s'enchaînent, à la recherche d'une clé de couleur qui donne accès à la suite, et rebelote, jusqu'à avoir obtenu la troisième clé et vaincu les ennemis dans la dernière arène du niveau.
Néanmoins, les combats sont nerveux, avec un sound design qui claque bien, huit armes, trois types de grenade et quelques power-ups (comme des dégâts accrus) qui permettent de se défouler face aux hordes démoniaques. Ponctuellement, vous vous engagerez dans une arène (présentée comme une phase de purge) où des vagues d'ennemis apparaissent. La nervosité des phases de purge rappelle un certain DOOM Eternal, où il est essentiellement question de se déplacer constamment, tout en étant attentif à l'environnement pour récupérer le bon power-up au bon moment, sans oublier de récupérer le medikit le plus proche dès que le nombre de points de vie est faible.
En dernier point, notons l'effort fourni à l'ensemble, que ce soit le feeling général, la qualité des décors qui donnent le sentiment d'évoluer dans un champ de bataille Warhammer, ou l'absence de bugs gênants.
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