14 ans après le premier jeu des Reapers dans l'opus DS, celui fait son retour dans un nouveau jeu qui vous ferra incarner un nouveau groupe qui portera le nom des Wicked Twisters et qui se retrouve embarquer dans un nouveau monde où il n'est pas possible de parler avec les habitants, mais il est possible de les scanner. Ce nouveau titre de la licence viendra vous faire découvrir de nouveaux joueurs comme Kanon, Motoi ou encore Fuya et également des Reapers comme Kubo ou encore le MJ qui se nomme Shiba. La partie ne fait que commencer dans cet Action-RPG mais gare à vos badges lors de la sortie le 27 juillet sur Nintendo Switch et PS4.
- Genre : J-RPG, Action
- Date de sortie : 27 juillet 2021
- Plateforme : Nintendo Switch
- Développeur(s) : Square Enix / h.a.n.d.
- Éditeur : Square Enix
- Prix : 59,99€ disponible sur Amazon
- Testé sur : Nintendo Switch
De Fan GO au jeu des Reapers
Par où, commencez ? Ah oui, il est l'heure de participer à ce fameux jeu qui se passe dans UG (Underground). Vous voilà fraîchement débarqués dans une nouvelle aventure qui se déroule après celle du premier opus et cette fois-ci les règles du jeu ont bien changés. Pour ce qui se souvienne, dans le premier opus, il fallait venir à bout de la mission du jour pour ne pas être effacé. Dans cette nouvelle version du jeu, les règles ont évolué et c'est devenu un vrai travail en équipe puisqu'il vous faut se hisser au premier rang pour remporter la partie.
Ainsi, durant toute la trame scénaristique, vous aurez le droit de participer ou plutôt l'obligation de participer au jeu dans lequel vous aurez le droit à tout un tas de missions qui seront variées allant de la simple élimination de cible à des énigmes en passant par une guerre de territoires puisqu'il faut quand même pimenter un peu la partie et faire s'affronter les équipes. Notre première crainte après avoir pu passer les premières heures de jeu fût de découvrir un titre qui deviendrait trop répétitif dû à de nombreux aspects qui pourrait l'être.
Cependant, ce n'est pas du tout le cas, l'histoire reste agréable à suivre et s'alimente petit à petit de nouveaux éléments qui font qu'on désire connaître la suite et surtout savoir comment vont sortir Fret, Rindo et Nagi de ce jeu qui semble infini, ainsi que découvrir pourquoi ils ont atterri dans l'UG. L'écriture des dialogues est également agréable, mais attention si vous êtes phobiques du langage SMS et des smileys. En effet, tout comme pour le premier opus, NEO The World Ends With You vous permettra de participer à trois parties avant d'atteindre une conclusion. Ce qui vous garantit un nombre d'heures avoisinant facilement la bonne trentaine dans le cas où vous ne profiteriez pas de tout les petits à côté que ce titre propose. Dans tous les cas, votre histoire à Shibuya ne fait que commencer et elle vous dévoilera les secrets derrière ce nouveau jeu.
En effet, le contenu est vraiment conséquent et on prend plaisir à le faire, à éliminer les Échos ou à encore aider les PNJs grâce à une multitude d'éléments qui viennent s'ajouter au fur et à mesure de votre progression. En plus de débloquer des zones, vous débloquerez des quêtes secondaires et également la possibilité de refaire les chapitres déjà terminés pour perfectionner votre score ou faire certaines choses que vous n'avez pas faîtes par le passé. En plus de ça, les personnages que vous rencontrez sont tous atypiques et cela leur donnera un charme particulier à votre égard ou non selon votre vision. Du contenu, c'est bien, mais connaître les éléments de gameplay qui viendront rendre votre histoire plus intéressante que de simples bastons entre joueurs ou contre des monstres, c'est mieux.
Connexion sociales et pouvoirs de Joueur
Parmi eux, nous avons les fameux pouvoirs que chacun de vos héros a. En tant que Joueur, vous avez donc une multitude d'outils à votre disposition pour avancer. On retrouve par exemple, la possibilité de graver des mots dans l'esprit des passants afin de leur faire changer leur façon de penser ou encore l'utilisation du pouvoir de Fret pour rafraîchir la mémoire de ceux qui l'entourent et leur rappeler quelque chose. On n'oubliera pas évidemment les pouvoirs de Nagi, qui permet de neutraliser les Échos qui ont pris possession des habitants de Shibuya en plongeant dans leur esprit.
Quant à notre bon Rindo, il peut remonter le temps, vous offrant une opportunité de changer le destin. Cet élément sera primordial pour certains passages de l'histoire et c'est peut-être celui qui est la problématique puisqu'il vous fait revivre certaines scènes. Vous allez me dire, c'est normal puisqu'on remonte le temps, mais les scènes que vous voyez sont certes presque les mêmes, mais pas totalement puisque vous connaissez la fin, ce qui débloque quelques dialogues supplémentaires donc ce n'est pas temps pénalisant que ça.
On a bien entendu pas encore parlé de la fonction principale du jeu qui reste le scan et qui vous permet justement d'accéder à ce panel de pouvoirs. Le passage entre les deux modes vous permet de découvrir deux facettes de chaque quartier ou ruelles que vous visiterez. Bien sûr, le fait de jongler entre les modes peut-être un peu lourd pour certains, mais dans notre cas, ça nous a plutôt paru bien ficelé. Et oui, le jeu vous offre cette possibilité de le faire de vous-même et donc de choisir de vous balader dans les rues de Shibuya avec le scan actif ou non.
Outre les pouvoirs, le jeu vous propose de régler votre difficulté et d'ajuster votre niveau afin d'augmenter votre taux de butin, mais cela affecte également vos PV maximum. Cette feature est en totale adéquation avec la fonctionnalité la plus importante qu'ajoutera le jeu, c'est la connexion sociale. Grâce à elle, vous pourrez débloquer tout un tas d'éléments allant de simples objets à des capacités comme le sprint ou le saut d'obstacles. Mais NEO TWEWY n'est pas qu'un jeu à explorer, il faut aussi collectionner pour mieux se bastonner.
Collectionnez-les tous !
Avant de parler de combat, il est important de revenir sur un autre point du jeu. En effet, si vous êtes amenés à vous battre dans l'UG, il vous faudra vous munir d'un badge. Ces fameux badges s'obtiennent de plusieurs manières et vous en aurez facilement une multitude pour vous offrir des choix de composition d'équipes. Ces derniers peuvent également être obtenus en fonction de la difficulté choisie, mais également de votre niveau. De ce côté, c'est un bon point pour permettre à tous les joueurs, peu importe leur niveau de profiter de l'expérience qu'offre ce titre.
Ce n'est bien entendu pas les seuls éléments à collectionner puisqu'on peut obtenir des vêtements qui feront office d'équipements, mais attention, ceux-ci ne modifient pas l'apparence de vos personnages. Ils peuvent cependant vous octroyer des bonus selon votre statistique de style. On retrouve également un système d'archive et d'Échopédia qui vous servira de pokédex pour voir l'avancée de votre collection d'objets, de musiques et autres. C'est toujours plaisant de voir ce genre de catégorie lorsqu'on est collectionneur. Cela donne envie de tout obtenir et de compléter à 100% chaque partie des archives. Maintenant, on va pouvoir embreliez sur la prochaine partie de ce test qui concerne l'évolution des personnages et les combats.
Calling, l'appel du combat
Dans NEO: The World Ends With You, vous affrontez les autres joueurs, mais également des créatures que l'on nomme "Échos" à travers des batailles féroces ayant lieu dans des arènes représentant les différents quartiers de Shibuya. C'est là que vos badges vous seront utiles puisque le badge équipé à votre personnage définira son attaque. Alors, certes, vous pouvez vous dire que c'est limité d'avoir qu'une attaque par protagoniste, mais il faut savoir que vous ne contrôlez pas qu'un des héros durant une bataille, mais bien l'ensemble du groupe. Le changement s'effectue automatiquement lorsque vous appuyer sur une touche à laquelle un badge est attribué. Et oui, vous l'aurez compris, mais la raison pour laquelle vous ne pouvez vous équiper que d'un seul badge, c'est parce qu'il est assigné à une touche parmi X,Y,ZR,ZL,L,R sur Switch ou Carré, Triangle, L1,L2,R1,R2 sur PlayStation 4.
Il vous sera possible par la suite de débloquer des capacités pour créer plusieurs sets de badges ou encore débloquer un slot pour utiliser un emplacement non utilisé et vous permettre d’avoir une attaque supplémentaire. Parlons maintenant du système de combat, car, avoir des badges, c'est bien, mais les utiliser, c'est mieux. Une fois en combat, il vous suffit d'appuyer sur la touche ou de laisser charger selon votre badge pour activer la compétence psychique qui lui est liée. Cela semble plutôt simple dans les faits et c'est le cas. La seule crainte qu'on pouvait avoir étant de pouvoir faire la totalité du jeu en bourrant les touches sans forcément avoir à faire autre chose, mais bien évidemment que ce n'est pas le cas, car chaque badge possède une limite d'utilisation. Cette limite évite donc d'abuser de pouvoirs qui pourraient être bien trop puissants en permanence.
Cela vient ajouter également un petit côté stratégie puisqu'il faut savoir gérer vos badges pour éviter de tomber à court d'attaque, ce qui vous obligerait à esquiver les coups ennemis durant le temps de recharges de vos pins. Côté pouvoir des badges, nous avons vraiment un éventail de possibilité qui change selon la touche à laquelle le badge est attribué. On a les attaques rapides, les soins, les attaques à distances, mais également d'autres attaques qui peuvent charger l’ennemi. En plus de cette multitude de coups, les badges peuvent avoir un élément et donc être plus ou moins efficace contre tel ou tel ennemi. Un système de Beatdrop fait également acte de présence et elle vous permettra de monter le groove en pourcentage afin de déclencher des attaques dévastatrices qu'on appelle les Mashups en fonction du combo que vous avez activé en dernier avant son utilisation. Cette mécanique permet de rendre encore plus dynamiques les combats en vous proposant des combos à timer. De ce fait, on a besoin d'une caméra suivant l'action rapidement pour éviter de brouiller la scène de combat avec toutes les animations qui s'affichent et ce qu'on peut dire, c'est que la caméra est plutôt active et elle ne vous mets pas dans l'embarras en plein combat même si, vous ne la contrôlez pas par vous-même. Cela permet de se concentrer encore plus sur vos ennemis.
Échos en pagaille
D'ailleurs, puisqu'on parle d'ennemis, le jeu propose plusieurs ennemis basiques que vous retrouverez sous divers skins, mais il vient introduire assez souvent de nouvelles créatures qui peuvent avoir des spécificités comme le poison ou encore des monstres vulnérables qu'à certaines parties. De ce point-là, on a assez d'ennemis différents pour apprécier les combats même si parfois, le mode bourrin peut largement passer, mais il faut quand même faire attention à sa vie. Pour ce qui est des boss, ils sont vraiment réussis et viennent casser une certaine monotonie des affrontements que vous pouvez avoir durant certaines phases de jeu avec des ennemis qui se ressemblent très souvent même s'ils sont variés.
Hey, Listen !
Un style manga, des cinématiques dignes d'anime, mais il manque quelque chose, non ? La bande son qui va bien et celle de NTWEWY reprend la base des thèmes crées par Takeharu Ishimoto que vous retrouvez dans l'anime ou dans le premier opus. Ainsi, vous pourrez écouter des titres comme Calling ou encore Twister si vous aimez l'électro. L'autre point sur lequel nous ne sommes pas encore revenus, ce sont les graphismes qui ont bien évolué depuis le premier opus en 2007. En effet, le changement de plateforme oblige, et même de génération, ce titre nous propose une nouvelle version de Shibuya qui reste vraiment propre. Pour ce qui est de la version Switch, on est, certes, pas sur un jeu qui va vous éblouir graphiquement, mais cela reste largement agréable à regarder et à parcourir une fois qu'on se lance dans le jeu surtout si le style ne vous effraie pas.
Côté technique, nous n'avons pas eu tant de problèmes ou de ralentissements que ça, le jeu est plutôt propre que ce soit en docké ou en mode portable. On notera tout de même certains ralentissements durant certains combats mais ces légers ralentissements ne surviennent pas tout le temps. Par contre, le temps de chargement enter les zones ou en combats sont un poil longs. La batterie tient plutôt bien en mode portable, même sur une switch première version.