Le Nom de la Rose
Le Nom de la Rose dévoile à travers son contexte moyenâgeux l'enquête malaisée d'un ex-inquisiteur dans une abbaye bénédictine. Une série de meurtres étranges, une bibliothèque mystérieuse, une lutte interne teintée de divergences théologiques incertaines, irriguent le scénario du film de Jean Jacques Annaud. Basé sur le livre d'Umberto Ecco du même nom, Le Nom de la Rose, traite de l'idée de la transmission à sa manière.
La transmission des idées, du savoir antique, la réappropriation des codes du passé entrent comme une garantie d'avoir la main mise sur la réalité. Autant de thèmes qui rejoignent l'idée que peut développer une série comme Assassin's Creed. La vérité est souvent maquillée. La tradition, elle, généralement transmise oralement ou à l'écrit. Mettre la main sur la source de cette transmission c'est détenir le pouvoir sur le sens de l'Histoire.
Effacer le passé pour déterminer l'avenir, voilà une des clefs du long métrage. Un film qui a vieilli, mais qui reste, en matière de réalisation, solide comme la foi d'un croyant. Sean Connery y livre une prestation plus que réjouissante, et plus généralement les acteurs sont justes et à propos. Le Sherlock Holmes médiéval au coin du feu.
Sélection : Raisin et Monbazillac.