Difficile de faire plus populaire que la saga Grand Theft Auto dans le domaine du jeu vidéo. Depuis au moins GTA 3 puis Vice City, ces jeux développés par Rockstar ont toujours été de véritables phénomènes de société. Longtemps pointés du doigt pour leur violence, les joueurs les ont surtout appréciés pour leur liberté d’action et pour leurs mondes ouverts, toujours à la pointe de la technologie. En 2025, c’est Grand Theft Auto VI qui devrait enfin pointer le bout de son nez. Depuis la diffusion de sa seule et unique bande-annonce il y a plus de 10 mois, Rockstar n’a pas donné beaucoup de nouvelles du jeu le plus attendu du monde. Mais alors que tous les joueurs l’attendent de pied ferme, c’est un autre GTA qui fait parler de lui en ce moment.
GTA San Andreas aurait pu ne pas être le même
Pour beaucoup de joueurs nés dans les années 1990, le premier GTA auquel ils ont pu jouer était le fameux GTA : San Andreas. Considéré comme l’un des plus mythiques de la saga, il se démarquait des précédents opus notamment grâce à son histoire et à ses personnages. Il faut dire que le jeu de Rockstar permettait d’incarner CJ, le premier protagoniste noir de la saga, et que les développeurs en ont profité pour tâcler le sujet du racisme aux Etats-Unis comme ils le font désormais très souvent. Mais en plus de ses personnages, c’est aussi le monde ouvert de GTA : San Andreas qui lui a permis de se faire une place de choix dans l’histoire du jeu vidéo. Le joueur était en effet propulsé dans l’état fictif de San Andreas et pouvait notamment voyager entre trois grandes villes : Los Santos, San Fierro et Las Venturas. Mais au moment de créer le jeu, il était question de faire une carte bien différente :
Rockstar continue d’innover et de repousser les limites
Alors que GTA 6 promet déjà d’être une véritable révolution technique, Rockstar cherchait donc déjà à repousser les limites techniques des consoles il y a 20 ans. Alors qu’il aurait clairement été plus facile pour tout le monde de faire trois cartes séparées dans GTA : San Andreas et que cette pratique avait déjà été faite dans les opus précédents, les développeurs ont choisi de mettre la barre très haute et de relever le défi de faire un monde ouvert plus grand que n’importe quel concurrent. Pari réussi pour Rockstar vu à quel point la région de San Andreas a marqué les esprits.
C’est d’ailleurs à ce genre de décisions que l’on reconnaît encore Rockstar aujourd’hui. Il y a quelques années, ils ont encore repoussé les limites que l’on croyait atteintes quand ils ont sorti Red Dead Redemption 2. Aujourd’hui encore, ce jeu fait partie des meilleurs mondes ouverts qui existent, et certains se demandent encore par quelle sorcellerie il peut fonctionner. Reste à savoir si GTA 6 sera aussi révolutionnaire que ses prédécesseurs, mais autant dire qu’il est assez facile de faire confiance à Rockstar.