L'un des critères qui a fondé l'extrême popularité de Dragon Ball, c'est son accessibilité. Le shonen a toujours pu être découvert par tous, quel que soit l'âge. Il ne contient pas de scène choquantes, de gore à outrance ni de méchants traumatisants. Cependant, nos cœurs manquent presque toujours un battement quand on voit apparaitre certains des grands vilains de l'histoire. Surtout car ils possèdent souvent une puissance infinie, c'est vraie. Mais aussi car ils ont en eux quelque chose d'effrayant : et on pense notamment ici à Freezer.
Tyran cauchemardesque
Freezer a belle et bien quelque chose de terrifiant, et ce n'est pas son créateur qui disait le contraire. A maintes reprises, Akira Toriyama a expliqué à ses fans que ce tyran intergalactique était en partie le fruit de ses propres cauchemars. C'est en effet au travers de ses rêves d'enfants qu'il a d'abord entrevu cette créature à la queue de lézard.
Ceci étant dit, Akira Toriyama a aussi puisé dans une autre source d'inspiration pour élaborer l'antagoniste suprême de "l'arc Freeza" : le tout premier Alien (1979) réalisé par Ridley Scott !
Freezer a en effet toujours partagé quelques ressemblances avec le xénomorphe, et la tendance s'est parfois amplifiée, comme avec la Deuxième métamorphose du vilain de Dragon Ball.
Diable de la finance
Non seulement Freezer est un personnage terrifiant pour ce qui est de l'apparence, mais sa personnalité est tout aussi glaçante. Freezer est connu pour détruire des planètes entières, afin d'en tirer un meilleur prix. Pour élaborer ce statut de « vendeur de mondes », Akira Toriyama a admis avoir eu une autre source d'inspiration (bien loin de Alien cette fois) : les géants de l'immobilier japonais, qui détruisent et reconstruisent pour faire fortune !
L'auteur avait en effet toujours été sensible à la brutalité du monde de la finance. Chez Freezer, cette violence transparait d'autant plus que le personnage se délecte de la destruction, et de la souffrance, dont il tire profit.