Assassin's Creed Mirage est ancré dans le Bagdad du 9e siècle, une ville alors peuplée par un million d'habitant, en plein âge d'or de l'Islam. Autant dire que la reconstitution d'une telle cité est une tâche colossale. Mais il semble bien qu'Ubisoft ait, une fois de plus, réussi ce défi avec les honneurs. Ce n'est pas la première fois qu'un opus AC bluffe les plus grands historiens et historiennes du continent, mais Mirage semble être allé encore plus loin que ses prédécesseurs dans la précision historique. Dans une interview publiée par Gamesradar, on apprend même qu'un spécialiste du Moyen-Orient a été ému aux larmes, devant un tel travail.
"Il était comme un enfant"
Dans Assassin's Creed Mirage, votre terrain de jeu est principalement Bagdad, qui était considérée à l'époque comme le centre du monde. Il s'agissait d'un important carrefour commercial et culturel au 9e siècle, ce qui a dû rendre sa reconstitution d'autant plus délicate. Pour ne pas faire d'erreur, Ubisoft a donc cherché de l'aide auprès des plus éminents spécialistes du Moyen-Orient, et notamment du Dr Ali A. Olomi, historien de l'histoire islamique et professeur en université.
Selon Gamesradar, quand les développeurs du jeu ont pris le docteur Olomi pour lui faire faire une visite guidée du Bagdad du 9e siècle dans le jeu lui-même, celui-ci a eu du mal à cacher son émotion. "Il était comme un enfant", souligne Jean-Luc Sala, directeur artistique d'Assassin's Creed Mirage.
Des reconstitutions ultra abouties
En donnant vie au Bagdad du Moyen-Age, la franchise Assassin's Creed fait une nouvelle fois vibrer les historiens. Et elle n'en est pas à son coup d'essai ! Dans Assassin’s Creed Unity, la somptueuse reconstitution "in game" de Notre-Dame avait déjà épaté tout le monde. Au point que certains s'étaient demandés si l'exploration du jeu vidéo pouvait aider les architectes à reconstruire le monument après l'incendie de 2019.