Photo : LoLEsports
La scène compétitive de League of Legends comporte un certain nombre de règles, sur le serveur mais aussi en dehors. Les joueurs qui ne les respectent pas s'exposent à des sanctions. Ces dernières sont listées avec soin dans une base de données et alors que Szygenda devrait bientôt en recevoir une pour son double doigt d'honneur fait à la caméra en LEC, on a épluché les archives... Ce n'est pas la première fois qu'on se retrouve dans ce genre de situation et aux Worlds 2015, Hai avait écopé d'une amende de 500 euros pour des faits assez similaires.
Au-delà des doigts d'honneur, d'autres amendes plus farfelues les unes que les autres ont été distribuées sur la scène !
L'amende la plus marrante : Wunder qui joue à WoW
L'affaire reste un peu floue, mais en 2019 G2 reçoit une amende de 1000 euros pour "transgression commerciale". Il n'y avait pas vraiment eu plus de précisions, mais selon plusieurs sources concordantes l'amende concernait Wunder qui aurait installé sur les PC d'entraînement du LEC World of Warcraft. Il n'en fallait pas plus pour faire éclater de rire la communauté... Le toplaner a la réputation de jouer énormément à d'autres jeux que LoL et certains aiment faire des blagues à ce sujet, en avançant que le Danois passe plus de temps sur WoW qu'à l'entraînement.
G2 a conservé un peu de mystère sur cette affaire et en a même profité pour peaufiner sa communication. La légende de Wunder jouant à WoW restera pour l'éternité.
L'amende la plus mignonne : Mata qui eloboost sa maman
Sur League of Legends l'eloboosting fut pendant un temps un vrai problème. Au début de la scène, alors que les salaires n'étaient pas aussi élevés qu'aujourd'hui, plus d'un pro monnayait ses services pour faire monter des comptes de particuliers. Le partage de compte est plus ou moins interdit par Riot Games et les professionnels sont particulièrement observés. Leur niveau intrinsèque peut vite remettre en cause le système de classement et gâcher l'expérience de nombreux joueurs, qui n'ont rien demandé.
Mais pour le coup, l'amende infligée au Coréen Mata est mignonne. Les résultats de l'enquête ont été cléments (400 dollars) parce que cette dernière a déterminé que le joueur n'avait aucune mauvaise intention. Il a juste joué avec un vieux compte qui appartenait à... sa maman. C'était donc de l'eloboosting sans vraiment en être, maman Mata ne jouant pas du tout au jeu. Mais la règle reste la règle et le Support a quand même reçu une sanction.
La plus ironique : des sponsors qui font perdre de l'argent
Tous les sponsors ne sont pas bienvenus sur les compétitions de Riot Games. Par le passé, deux équipes l'ont appris à leurs dépens. La première c'est INTZ avec G2A et la deuxième c'est Solary avec Winamax. La structure française n'avait pas le droit d'afficher ce site de poker/pari sur son maillot pendant la diffusion de la LFL. Mais elle a fait deux fois l'erreur... résultant sur une amende de 5 000 euros ! On espère que le sponsor rapportait plus d'argent sur l'année pour amortir la sanction.
La plus trollesque : sanctionner pour ne pas gagner assez vite
Chief Esports a reçu une amende qu'on pourrait qualifier de stupide en 2021... 2 500 dollars australiens de sanction pour ne pas avoir gagné assez vite une partie en LCO (ligue océanienne). Alors que les joueurs avaient déroulé, ils auraient pu finir la partie tranquillement et sans faire de détour. Mais ils ont fait durer le plaisir, refusant de conclure le match, malgré les ACE. Les commentateurs eux-mêmes n'en pouvaient plus. Si l'équipe n'avait pas forcément de méchanceté en elle,, ça donnait une image tronquée de la compétition. On imagine aussi que les adversaires ont pu vivre ça comme un manque de fairplay... À l'époque, H2K avait aussi pris une amende pour avoir troll ses adversaires en achetant des items WTF sur ses champions (Hydre et Faux Spectrale sur Morgana) tout en flashant sur les corps inanimés de leurs ennemis. Ça devait être marrant, mais ça a quand même coûté 300 dollars.
La plus contractuelle : pas de cadeau pour les mauvais payeurs
En Océanie on a eu le droit à une autre situation cocasse en 2017. L'équipe Tainted Minds avait des gros problèmes financiers et ne respectait pas les contrats de ses employés. Riot Games est passée par là et a distribué en conséquences des amendes. De base, il n'y a rien de marrant, mais comme les amendes étaient détaillés... on a pu trouver un motif particulièrement croustillant. La structure a ainsi pris une prune de 2 000 dollars australiens (1 200 euros) pour ne pas avoir fourni d'ordinateur au coach et au manager de l'équipe... alors que c'était spécifiquement mentionné dans le contrat. Certains diront que l'amende a couté peut-être moins cher que deux ordinateurs de bonne qualité...