Photo : LoL Esports
Le calme semble être revenu sur la scène NA. Alors que suite à la grève des joueurs manifestant leur mécontentement face à "l'abandon" de la scène secondaire par Riot Games, la menace d'une annulation du Summer Split faisait très peur, une solution pacifique a finalement pu être trouvée. La compétition va pouvoir reprendre et toutes les parties affichent en façade un sourire...
Mais alors que les accords trouvés ne semblent pas forcément favorables à l'Association des joueurs, on imagine qu'il faut savoir se contenter de peu quand on se retrouve dans un rapport de force fragile.
Pas d'annulation et pas de forfait pour les Worlds
On ne sait pas vraiment si les déclarations de Doublelift ont pesé dans les négociations. Mais comme beaucoup de joueurs, le vétéran n'avait vraiment pas envie de voir le Summer Split annulé... notamment parce que cela impliquerait également un forfait pour les Worlds de cette année. Même si les revendications étaient légitimes, tout le monde n'était pas prêt à sacrifier son rêve et ses intérêts personnels. Riot Games avait sûrement bien conscience de ce fait et à partir de là, la grève ne pouvait plus vraiment tenir.
La saison va donc reprendre le 14 juin, avec 2 semaines de retards. Pour rattraper le temps perdu, on aura le droit à 6 superweeks avec des matchs le mercredi, le jeudi et le vendredi. Le rythme promet d'être élevé, mais les compétiteurs n'auront d'autre choix que de s'adapter.
Des avances relativement petites pour l'association des joueurs
La LCS Players Association semble satisfaite de cette issue et se félicite de son mouvement "historique". Elle tient à mettre en avant plusieurs avancées. Parmi elles on retiendra :
- 300 000 dollars à partager entre les 10 équipes des NACL
- 50 % des revenus sponsoring pour les équipes NACL
- des protections supplémentaires pour les joueurs de la région NA
Mais on ne peut s'empêcher de remarquer que dans les demandes initiales, très peu de choses ont été retenues. Par exemple, l'Association réclamait un système de Up&Down ou des contrats garantis pour les vainqueurs des NACL. On imagine qu'il a fallu mettre de l'eau dans son vin...