Dans la lignée récente des streameuses et streamers bannis de Twitch pour des raisons parfois curieuses, c'est cette fois Alinity qui est la victime du jour. Particulièrement renommée depuis plusieurs années, cette streameuse américaine cumulant près d'un million et demi de fans a finalement vu la plateforme de diffusion d'Amazon lui tourner le dos. Et pour elle, ce n'est pas normal, accusant même la plateforme d'être "merdique".
Twitch et Alinity : la guerre est ouverte
Si de nombreux spectateurs auraient tendance à imaginer que le seuil très confortable d'abonnés et de followers que peut compter un streamer est souvent synonyme de passe-droit sur Twitch, il n'en est a priori pas grand chose (pas toujours tout du moins). Ce mardi 30 mai 2023, la streameuse Alinity a en effet été bannie pour une durée de trois jours de la plateforme d'Amazon.
Et même si la durée de cette suspension n'est que très minime, la créatrice de contenus n'en démord pas : pour elle, c'est injuste. Elle a en effet été bannie pour avoir "twerké", cette danse qui consiste à remuer d'avant en arrière ses hanches de façon très suggestive. Twitch semble ne pas avoir apprécié l'idée et a ainsi décidé de suspendre le compte de la streameuse.
Alinity n'a pas tardé à réagir de façon particulièrement virulente, affirmant notamment que Twitch est "une plateforme de merde". Des propos assez rares de la part d'une streameuse partenaire avec le géant américain, surtout pour une suspension d'aussi courte durée : "J'ai été bannie de Twitch pour avoir TWERKÉ. Oui, vraiment. Quelle plateforme de merde, je réfléchis à changer de plateforme. 3 putains de jours, j'ai été bannie moins longtemps quand j'ai eu un "problème de garde-robe". Quelle BLAGUE."
Alinity a tenté de faire appel de cette décision, prétextant que certains contenus diffusés sont "bien pires", ce à quoi la plateforme a répondu qu'il fallait tout simplement signaler ceux-ci afin qu'ils soient eux aussi bannis. Tentative ratée, et un avertissement pour toutes et tous les autres : le twerk n'a pas sa place sur Twitch.
Kick, l'eldorado des bannis ?
Au total, Natalia Mogollon, de son vrai nom, ne cumule que deux bannissements à présent. La première fois datait de 26 avril 2020 où elle avait indiqué avoir eu "un problème de garde-robe" durant l'une de ses diffusions, laissant apparaître le temps d'un court instant la poitrine de la jeune femme à ses spectateurs.
Mais ce n'est pas la seule controverse qu'elle a pu connaître sur Twitch : connue pour son contenu jugé "borderline" par certain(e)s, elle s'est lancée dans la catégorie dédiée aux piscines et jacuzzis de Twitch tout en continuant ses streams dans la catégorie Discussion d'une façon que certain(e)s jugent régulièrement de "trop suggestive, voire provocatrice", et ce depuis des années; flirtant parfois avec les limites.
Plus encore, le fait qu'elle ait ouvertement maltraité son chat en le jetant au loin pleine diffusion quelques années plus tôt n'a guère plu à de nombreux internautes qui, encore aujourd'hui, rappellent souvent qu'elle n'a jamais été bannie pour cet acte odieux. Des controverses qui s'accumulent donc pour Alinity, et Twitch semble plus enclin à ne plus laisser passer les débordements, même des plus célèbres influenceurs.
La suite, même si elle n'a pas été annoncée par la streameuse, on l'imagine déjà : Kick. Cette plateforme où la modération est bien plus légère attire de plus en plus les diffuseurs bannis par Twitch, y compris parmi les plus discutables et même dangereux personnages. Reste à savoir ce que fera la diffuseuse colombienne qui sera de toute façon de retour sur Twitch le 2 juin prochain.