Photo : Neo
La vie est faite de choix... mais on avouera volontiers que certains ne sont pas si faciles ! 2023 devrait encore être une grande année d'esport. Team Vitality a des grosses ambitions avec ses différentes équipes. Sur League of Legends, les Worlds en Corée du Sud font très envie. Mais sur CS:GO, il y a aussi le premier Major en France de l'histoire à aller chercher.
On s'est permis de tourmenter Neo, le CEO des abeilles, pendant la conférence BLAST de la Tour Effel. On lui a ainsi demandé s'il préférait gagner les Worlds ou le Major cette année... Selon vous, qu'a-t-il répondu ?
Une réponse pixel perfect
Neo a un peu triché, puisqu'il a au final un peu répondu "les deux" en faisant preuve de mesure et en choisissant les bons mots. Mais comme la question était piège, il faut se montrer beau joueur et il ne nous reste qu'à saluer la verve du Français qui a réussi à botter en touche délicatement.
- Pour le prestige et pour mettre un terme à la domination asiatique, il préfèrerait gagner les Worlds. Il faut dire qu'aucune équipe européenne ne l'a encore fait, étant donné qu'on peut mettre de côté le sacre de Fnatic en saison 1.
- Mais pour le cœur, Neo préfèrerait gagner le Major, qui a lieu à domicile. Il tient à rappeler que CS:GO c'est le moteur, l'âme et la locomotive de Team Vitality. Malgré les années, la passion est toujours bien présente.
Quelles sont les chances ?
Si on compare les deux tournois, Team Vitality a sûrement plus de chances de remporter le Major. En attendant les RMR, personne n'est encore qualifié. Mais les abeilles ne devraient pas avoir trop de souci pour être de la fête. C'est en tout cas l'objectif de l'année pour la section CS:GO. Rappelons également que Vitality fait partie des 10 meilleures équipes du monde et qu'il n'y a pas si longtemps, l'équipe était même numéro 1 mondiale au classement HLTV.
Les Worlds de League of Legends sont en revanche presque inatteignables. Pour se qualifier, il faudra déjà cravacher dur. Dans l'histoire, Vitality n'a participé qu'une seule fois à la compétition, c'était en 2018. La concurrence est dense et en Europe les places sont très limitées. Mais la concurrence européenne n'est même pas le problème principal ! Le vrai souci, ce sont les équipes coréennes et chinoises qui gagnent tout depuis la saison 3. L'année dernière, il y avait ainsi une seule équipe occidentale dans le top 8 et zéro dans le top 4.