Depuis son arrivée à la tête de Twitter fin octobre après un rachat de plus de 44 milliards $, Elon Musk a collectionné les controverses. Le checkmark à 8€, les usurpations d'identité, le licenciement de plus de 4.000 employés de l'entreprise, l'interdiction de mentionner d'autres plateformes, mais prônant la liberté d'expression à tout prix, et bien d'autres... Il a chamboulé les règles de Twitter comme il l'avait annoncé. Mais hier, c'est à un sondage assez différent qu'il a posté auquel il semble avoir pris une décision radicale. Du moins, temporairement..
Elon Musk prêt à rendre les armes ?
"Je démissionnerai du poste de CEO dès que j'aurai trouvé quelqu'un d'assez bête pour prendre la relève ! Suite à cela, je resterai seulement en charge des équipes de logiciels et des serveurs."
Cela semble donc acté, Elon Musk a assez fait joujou avec Twitter et après que plus de 17 millions d'utilisateurs aient voté à 57.5% pour sa démission, le milliardaire serait donc à la recherche de son futur remplaçant. Fait plutôt marrant, une des réponses les plus populaires au tweet appartient à Tom Anderson, ancien CEO de Myspace, un des tout premiers réseaux sociaux d'internet. Alors peut-être...
Toujours un "petit problème de bots" ?
Ce sondage venait à la suite d'une énième controverse de la part du "peut-être futur ex-directeur". Mais alors que la décision semblait actée et qu'il avait affirmé dans un premier temps qu’il se plierait au résultat de son sondage, un nouveau retournement de veste de la part de Musk pourrait bien avoir lieu.
Plus tôt dans la journée, un autre sondage mené par la société HarrisX se prononçait en faveur de son maintien, à 61% de votes pour. "Intéressant, cela semble suggérer que nous avons bien un léger problème de bots sur Twitter.", répondit ainsi Musk, après même avoir annoncé que pour éviter ceci, uniquement les utilisateurs avec un checkmark auront le droit de voter à ce genre de sondage.
Difficile de discerner le vrai du faux, comme habituellement avec Elon Musk. Son rôle à la tête de la direction n'est donc peut-être pas tant que cela sur la sellette, et le feuilleton chaotique de Twitter se poursuit.