Guess who's back ? Back again ? Fear her wrath, hide your friend. Et oui, aujourd'hui on va parler d'un build presque aussi vieux que la chanson Without Me d'Eminem, car depuis sa création ce build revient un peu chaque saison. Rarement aussi OP qu'à l'époque où il était populaire au point de sortir lors des matchs professionnels, il fait chaque saison une petite réapparition. Et c'est peut être un bon indicateur, pour Riot Games. Ils peuvent ainsi savoir qu'un item tank est trop fort, lorsqu'il commence à être build sur Akali.
L'état d'Akali dans la meta
La kunoichi est loin de terroriser la meta actuelle, avec seulement 47% de winrate global aux rangs Platine +. Néanmoins il s'agit d'un personnage très compliqué à affronter lorsqu'elle arrive à se feed, alors la plupart des joueurs (nous les premiers) conservent l'image d'une championne qui peut détruire des games entières à l'image d'un Yasuo, ou de tout autre champion pas si problématique que ça de prime abord, mais qui une fois feed va vous faire vivre un enfer.
Le build bruiser sur elle reste assez populaire, et cela malgré le fait qu'il soit très loin d'être le meilleur depuis des mois. Une partie non négligeable des joueurs préfèrent la jouer avec le Riftmaker et la rune conquérant alors que son build full assassin avec de la péné AP et l'Electrocute obtiennent de bien meilleurs résultats. Le seul avantage du build bruiser était une meilleur efficacité lors des teamfights longs, mais vu la mobilité d'Akali, rentrer et sortir d'un teamfight en tant qu'assassin n'est pas un énorme problème (tant qu'elle ne se fait pas CC hors de sa smoke). Elle doit juste patienter un peu avant de retourner dans la mêlée. Seulement, un nouveau build pourrait bien changer cet état de fait.
Le nouveau build qui pourrait gagner en popularité
Avant toute chose, précisons que si ce nouveau build a 54% de winrate, il est aussi très peu joué. Cela fausse un peu ses stats, parce qu'on peut supposer que la plupart des gens qui l'utilisent aujourd'hui sont de très bons joueurs d'Akali, capables d'identifier les match up/composition de l'équipe adverse où il est intéressant de partir sur cette stratégie, ce qui n'est pas forcément le cas de tous les joueurs.
Au niveau du build, Akali rush l'Hydre Vorace, puis le Jak'Sho, avant de repartir sur son build classique : Zhonya/Shadowflame/Rabbadon/Void Staff, en fonction de comment se passe la game. Cela donne suffisamment de sustain à Akali pour lui permettre de rester plus longtemps dans la mêlée, de survivre à certains CC et de devenir une véritable plaie en teamfight. Si cela a certains avantages, notamment le fait d'être plus efficace en teamfight sans avoir de réels temps morts lorsque vous avez utilisé votre R et que le E est en cooldown, Akali perd du burst en early et une certaine pression sur la lane. Et surtout, il faut attendre le Jak Sho pour avoir votre premier powerspike, alors que ce dernier arrive avec le premier item sur le build assassin. Si ce build n'est pas encore complètement craqué, il a le mérite de proposer certaines choses, et il faut donc le garder à l'œil, pour voir si il va gagner en popularité tout en conservant son efficacité.
La scène compétitive de League of Legends est en pause et les joueurs en profitent pour recharger leurs batteries. Mais il y a aussi une vie en dehors de la Faille de l'Invocateur. Une légende du jeu a ainsi partagé une photo qui donne le sourire : il est devenu papa.
