Photo : LoL Esports
L'Europe n'est pas encore au niveau de l'Amérique du Nord sur League of Legends, mais le LEC sait quand même accueillir les ressortissants étrangers ! Il n'est pas toujours bien vu d'importer des talents venus d'ailleurs, mais dans l'histoire de notre ligue, plusieurs équipes ont quand même eu recours à des joueurs d'autres horizons. Géographiquement, ils n'étaient pas européens, mais certains d'entre eux avaient quand même le statut de résident ! Avec notre petit catalogue, vous aurez de quoi briller en société. Bravo à ceux qui avaient déjà toutes les références.
En attendant Bo, on a mis de côté la Chine... On sait que Shad0w a porté les couleurs de MAD Lions, mais il avait la double nationalité (Italie/Chine), ce qui rend son cas un peu particulier.
L'Australie, des performances inégales
On aime se moquer de l'Amérique du Nord, qui importe aujourd'hui à tour de bras des talents océaniens, qui ne comptent plus comme des imports. Mais saviez vous que l'Europe a également importé un joueur australien ? Il s'agit de Mitchell "Destiny" Shaw pendant la saison 2020. Ce dernier n'est pas resté longtemps (un segment et demi) et il a vite été oublié. Pourtant, il a obtenu des résultats respectables lors de son premier Split avec Origen. 3e de la saison régulière, il avait finalement terminé 4e au printemps durant les playoffs.
Mais il faut dire que l'été fut très compliqué... Le support a rapidement perdu sa place au profit de Jactroll et Origen a terminé à la 10e et dernière place du LEC. Depuis, il est parti jouer en NA.
La Corée du Sud, à boire et à manger
La Corée du Sud n'est plus vraiment un pays exotique pour la ligue européenne... On ne compte plus les joueurs importés, tellement il y en a eu ! Parmi eux, certains ont très bien réussi comme Huni, Reignover, Trick ou encore Expect. Mais recruter un Coréen n'est pas synonyme de réussite automatique. Il y a aussi eu pas mal de flops comme Nagne, Profit ou encore Hachani.
Les Coréens sont un peu moins à la mode dernièrement, mais il y en a toujours quelques-uns qui traînent... Chez les champions d'Europe en titre, Malrang (jungle) a notamment impressionné avec son style de jeu imprévisible.
L'Arménie, une légende de l'époque
L'Arménie est géographiquement en Asie, on s'est donc permis de classer Edward parmi les nationalités "exotiques". Anciennement connu sous le nom de GoSu Pepper, c'est le seul Arménien à avoir joué dans l'élite européenne à ce jour. Membre des Moscow Five, il a fait partie des premières légendes européennes à l'époque. Il est également passé par Team Roccat et chez Rogue, mais cette fois en tant que coach. Il n'a jamais remporté le titre de champion d'Europe, mais il a participé à de très nombreux playoffs tout en gagnant d'autres tournois à droite à gauche (IEM, Battle of the Artlantic...).
À 28 ans, il était encore actif cette année en ERL. Il semble inépuisable et on espère le voir de nouveau l'année prochaine.
L'Israël, trois petits matchs et puis s'en va
Comme l'Arménie, Israël est géographiquement en Asie. Mais pour des raisons géopolitiques évidentes, les Israéliens sont souvent rattachés à la région européenne pour les compétitions. C'est notamment le cas au football. Sur League of Legends, il n'y a eu pour le moment qu'un seul représentant : Ram "Brokenshard" Djemal. Ce dernier était en plus surtout venu pour dépanner chez Copenhaguen Wolves en fin de Split et il n'a joué que 3 petits matchs (2 défaites, 1 victoire).
Par la suite, il a voyagé un peu partout, en tant que joueur ou en tant que coach. L'Amérique du Nord, le Brésil... un vrai globe-trotteur ! On a cependant perdu sa trace depuis 2020.
La Turquie, Armut attend la relève
Cela peut paraître un peu fou, mais pour le moment, il n'y a qu'un seul Turc qui a joué en LEC : Armut ! S'il semble avoir perdu sa place de titulaire chez MAD Lions, il a quand même marqué l'histoire de notre ligue en remportant deux fois la coupe en 2021. Malgré la proximité du pays et le fait que de très nombreux joueurs européens ont fait une pige en ligue turque (Bwipo, caPs, Xerxe, Humanoid...), l'ascenseur n'a pas vraiment été renvoyé.
Il pourrait cependant y avoir d'autres occurrences dans le futur. S'il continue sur sa lancée, Ragner devrait bien débarquer un jour ou l'autre !
En début d'année, Riot Games avait décidé d'attaquer en justice le studio Moonton, basé à Shanghai, et auteur de Mobile Legends Bang Bang. L'éditeur californien estimait que leur jeu était un pur plagiat de Wild Rift, la version mobile de League of Legends.
