Sins of a Solar Empire s'est illustré par sa longévité, puisque malgré sa sortie en 2008, il a eu droit à des DLC et à des extensions régulières qui ont étoffé son gameplay, et dont le dernier est sorti en 2018, soit 10 ans après. Les développeurs sont enfin prêts à tourner la page et à nous montrer ce qu'ils ont préparé pour la suite.
Génocider est un pêché
Sins of a Solar Empire 2 va marcher dans les pas de son prédécesseur, en offrant un gameplay globalement similaire. C'est donc un 4X (Exploration, exploitation, expansion, extermination) spatial en temps réel, qui permet de participer au conflit spatial de grande ampleur entre plusieurs races, les Vasaris, TEC et Advent, mais leur conflit va les exposer à une plus grande menace qui n'a pas encore été révélée. Un peu comme Starcraft, les races sont asymétriques, elles ont chacune leurs propres mécaniques de gameplay, des unités propres, un arbre de recherche unique, et des sous-faction bien définies.
Ce qui démarque nettement Sins of a Solar Empire de l'autre jeu notable sur le même créneau, le génial Stellaris, est qu'il se concentre davantage sur les combats spatiaux. Les batailles sont simulées bien plus en détails et le joueur doit les planifier et les gérer avec beaucoup plus d'attention. Les combats étaient quasiment la seule voie disponible afin de remporter la victoire au lancement du jeu d'origine, mais la diplomatie et le commerce ont gagné en importance au fil des mises à jour et des DLC. Cette suite va continuer dans cette voie, tout en enrichissant encore le gameplay. Par exemple, les batailles spatiales vont être encore plus détaillées et tactiques, avec une gestion poussée des interactions entre les armes.
Une étoile dans ta face
Les différentes catégories de vaisseaux ne vont pas avoir magiquement des bonus ou des malus façon pierre-ciseaux-papier. À la place, cela va davantage dépendre de leurs armes, de leurs tourelles et de leur blindage, par exemple. Si vous équipez des munitions perforantes sur vos vaisseaux, ils seront bien plus efficaces face aux blindages, mais ils le seront moins face aux unités légères. De leur côté, les tourelles des vaisseaux vont être gérées individuellement, afin d'abattre les missiles ou les vaisseaux individuellement par exemple. C'était impossible pour des raisons techniques dans le premier jeu, mais les nouveaux processeurs et le nouveau moteur donnent bien plus de liberté. L'aspect tactique sera plus important que jamais.
La grosse particularité de Sins of a Solar Empire 2 est la gestion poussée des différents astres, ainsi que de leurs mouvements. Comme vous le savez probablement, les planètes et leurs lunes ne sont pas fixes, elles ont toutes leur orbite unique, et tout tourne. La distance par rapport au Soleil, ainsi que le sens de leur rotation, ont un immense impact. Tout cela sera à prendre en compte lors de vos plans d'invasion. Vous pouvez par exemple attaquer une planète mineure de l'ennemi à un moment propice pour attirer ses flottes de défense à distance. En ayant bien calculé votre timing, leur arrivée va placer le soleil dans leur trajectoire de retour, alors que vous attaquez leur planète mère, qui est à son point le plus proche de votre propre planète et de ses flottes. Bien entendu, des éléments d'interface en jeu vont vous aider à simuler tout cela, pour visualiser la position des astres à un moment donné. Il n'y a pas besoin de travailler à la NASA pour s'amuser.
Un lancement proche
Sins of a Solar Empire 2 devrait ouvrir son early access sur Steam cet automne, avec une preview technique. Différentes phases sont prévues, comme l'alpha début 2023, mais l'accès anticipé devrait durer un an environ. Vous pouvez consulter la roadmap ci-dessus. Le prix du jeu est déjà connu, il sera aux alentours de 50 euros.