Photo : Riot Games
TSM a souvent gagné les LCS et a aussi régulièrement représenté l'Amérique du Nord au cours des compétitions internationales (Worlds, MSI, IEM, Rift Rivals...). Mais son armoire à trophées prend en ce moment un peu la poussière. Le dernier titre de l'équipe remonte à septembre 2020, ce qui représente une éternité dans le monde de l'esport, surtout quand on s'appelle TSM.
On ne sait pas trop comment et quand la structure arrivera à rebondir sur League of Legends. Pour ne rien arranger, elle vient en plus de perdre son franchise player... On se met à la place des fans de l'équipe et on espère qu'ils trouveront la force pour garder le sourire.
Spica, le seul joueur brandé TSM
Sur League of Legends, le marché des transferts est par nature toujours très volatile. Mais pour le coup, Spica est un pur talent made-in TSM. Il a passé 4 ans avec l'équipe, débutant dans l'équipe académique avant d'intégrer le roster principal avec qui il a été sacré champion des LCS et joué les Worlds (2020). A ses débuts, il faisait figure de "petit" étant donné qu'il évoluait avec des gros noms comme Bjergsen, Doublelift ou encore Zven. Mais ces derniers sont partis petit à petit. Spica est resté fidèle au poste, il a pris du galon et de l'expérience et a même été élu MVP lors du Summer 2021. Aujourd'hui, c'est lui le franchise player de la structure.
On ne sait pas trop autour de qui l'équipe va réussir à se reconstruire. Solo est un dinosaure, Maple est une énigme, Tactical a du mal à être régulier et Chime est un joueur qui doit encore tout prouver. On ne sait même si un élément sera conservé l'année prochaine... le seul joueur qu'on pensait intouchable, c'était Spica.
Une histoire d'argent ?
Nous n'avons évidemment pas été invités à la table des négociations, on ne peut donc pas savoir comment les discussions ont été menées. Mais Spica a annoncé sur les réseaux qu'il était agent libre. Il attend des propositions et on ne se fait pas trop de souci pour lui... de nombreuses équipes en Amérique du Nord devraient se montrer intéressées. De son côté, TSM a tenté de garder la face. La structure n'a pas totalement abandonné et espère pouvoir convaincre le joueur de rempiler. La concurrence s'annonce cependant rude...
Si on décortique la situation, on peut supposer que Spica et TSM n'ont pas réussi à tomber d'accord sur les conditions contractuelles d'un renouvellement. Argent, durée, clause, garantie de compétitivité pour l'année prochaine... De nombreux facteurs sont à prendre en compte. On peut imaginer qu'après les grosses dépenses consenties cette saison, TSM parte sur un budget plus modeste l'année prochaine. Dans ce contexte, Spica cherche peut-être mieux.