Depuis plusieurs années maintenant, j'éprouve un véritable amour pour les jeux d'horreur, et plus particulièrement pour des licences telles que Outlast, Silent Hill, et bien évidemment Resident Evil. Toutefois, lors de la parution du premier jeu sur PS1, je n'étais qu'une enfant et j'avais à peine 5 ans, et les premiers souvenirs que j'ai de la licence de Capcom sont assez flous. Je me revois chez des amis de mes parents, dans la chambre des enfants, découvrir le jeu pour la première fois alors qu'il faisait nuit et que leur maison était située en plein campagne.
Trêve de blabla, j'ai depuis grandi et j'ai découvert les différents titres Resident Evil au fil des années, et il y en a un que j'ai particulièrement aimé, Resident Evil 7: Biohazard. Sa suite, bien qu'elle reste dans la même lignée avec Resident Evil 8: Village m'a un peu moins séduit, même s'il reste excellent, mais je m'attendais à beaucoup plus de Dame Dimitrescu !
Resident Evil 7: Biohazard, le meilleur jeu de la licence ?
Paru en janvier 2017, j'ai eu un véritable coup de foudre pour Resident Evil 7: Biohazard, et ce pour plusieurs raisons. Dans le titre de Capcom, nous incarnons Ethan Winters, le protagoniste de ce dernier mais aussi de Resident Evil 8: Village, et nous sommes à la recherche de notre femme Mia, disparue depuis 3 ans maintenant. Si nous la pensions morte, elle est en réalité toujours vivante et se situe à Dulvey en Louisiane, dans une drôle de famille, la famille Baker.
Alors que nous arrivons devant cette fameuse maison, les choses se gâtent et très vite. À peine nous retrouvons notre chère et tendre Mia que celle-ci est prise de démenses à en faire peur plus d'un, et alors qu'elle finit par nous couper la main et que nous parvenons à la calmer une bonne fois pour toutes avec quelques balles, voici que le père Baker fait son apparition. La scène suivante plante définitivement le décor du jeu grâce au repas de famille plus que glauque : le principal de l'action se déroulera en effet au sein de la maison de la famille, mais aussi dans ses alentours avec ce qui est la vieille maison des Baker mais aussi le QG de leur fils, Lucas.
Lors de notre histoire, nous apprenons que toute la famille est infectée par un drôle de mal, et ils se trouvent être en réalité sous l'emprise d'une personne bien précise, mais je vais éviter de dire son nom pour ne pas vous spoiler. Ce que j'ai adoré dans ce jeu, c'est bien évidement l'atmosphère et les différents lieux que je trouve incroyablement sinistres, et je ne saurais comment l'expliquer, mais l'allure de la maison plus que vétuste, voire insalubre, ainsi que les personnalités des différents antagonistes, offrent au jeu un aspect incroyablement glauque et malsain et je trouve que ce point est extrêmement bien réussi. Par ailleurs, comme dans tous Resident Evil qui se respectent, nous avons bien évidemment des énigmes à résoudre, et je dois avouer que la tâche n'est pas forcément évidente à chaque fois, sans compter tous les allers/retours que nous devons faire entre les différentes pièces. La maison ainsi que ses alentours deviennent vite de sacrés labyrinthes.
Welcome to the Baker Family !
Même si nous sommes tombés dans une famille atroce, j'ai réussi à m'attacher à eux et à leur histoire, et j'ai éprouvé une affection plus particulière en ce qui concerne Jack Baker, le père. Alors que nous devons le tuer plusieurs fois dans le jeu (il est assez relou il faut l'avouer), nous assistons à un moment donné du titre à une espèce de flashback, et Jack nous explique alors ce qui s'est réellement passé. Nous découvrons que lui, ainsi que sa femme, ne font pas exprès d'être des monstres, et que ces derniers ont malheureusement été infectés par un mal indéniable. J'ai trouvé cette scène particulièrement touchante personnellement.
Par ailleurs, il est bon de souligner le "côté positif" de la famille. Si le père Baker cache un coeur tendre, il y a également sa fille Zoé qui va nous être d'une aide très précieuse. Durant tout le jeu, elle va en effet nous aider à sortir de ce pétrin, mais aussi et surtout nous aider à mettre la main sur le remède qui pourra nous sauver nous, mais aussi notre femme, enfin, si nous le désirons vraiment ! Concernant le fils Baker, à savoir Lucas, lui est simplement taré, tandis que la mère a l'air perdu.
Et voilà, c'est pour toutes ces raisons que j'ai adoré Resident Evil 7, et que j'estime que celui-ci est le meilleur jeu de la licence : ses personnages, les lieux, les énigmes, et surtout son ambiance à en déranger plus d'un. J'ai incroyablement hâte de découvrir le prochain titre, même si j'éprouve une légère déception quant au 8.