L'équipe de Faker a enfin pris sa revanche sur la seule formation à les avoir battu lors de ce Summer Split. Trois manches leur ont été nécessaires pour venir à bout de leurs adversaires. Ces derniers avaient remporté la première, mais finalement les champions en titre se sont repris et ont vaincu à deux reprises, sécurisant leur dixième victoire de la saison, leur sixième consécutive. Au classement, ils sont toujours à égalité avec Gen.G., situation qui pourrait bien durer jusqu'au match retour entre les deux formations, qui aura lieu samedi 30 juillet à 13h.
Après le match, Oner est allé répondre aux questions d'Inven, un site coréen spécialisé dans l'esport. Il est revenu sur le match, ainsi que sur un ban fait par les deux équipes, visant la meilleure championne dans la meta compétitive. Si vous ne suivez pas avec attention les déclarations des professionnels, alors l'identité de cette dernière pourrait bien vous surprendre.
Poppy, poppy, poppy oh !
Oner revient brièvement sur le match. Il explique qu'une grande partie de la draft des T1 se concentrait sur le fait de contrer le duo Kalista/Renata que les Kwangdong Freecs plébiscitaient. Le jungler avoue en rigolant ne pas avoir remarqué que les drafts des deux équipes en game 3 étaient les mêmes qu'en game 2, à part sur la toplane. Les T1 ont tenté de répondre avec une botlane assez agressive (Draven/Ashe), tout en s'offrant la possibilité de vite déborder leurs adversaires, grâce à la Taliyah de Faker. Quant à Oner, Lee Sin lui permettait surtout d'être très efficace en début de partie, et donc de temporiser les agressions du Jarvan adverse.
À la question sur quel est le meilleur jungler de la meta, Oner n'hésite pas une seconde : avec le Hexflash disponible (ce qui n'était pas le cas hier), Poppy est la meilleure champion dans la jungle. Son clear est décent, et elle peut faire beaucoup de choses tout au long de la partie, que ce soit peel, engage, ou encore défendre un objectif. Le Hexflash compense sa mobilité médiocre, en lui permettant de passer par des chemins inattendus pour gank une lane. Tout cela combiné permet de faire d'elle un pick safe, qui sera toujours utile dans une partie.
Des propos mesurés
Interrogé sur ce ban du Hexflash par Riot Games, Oner avoue que l'équipe en avait juste été informée la veille à 22h. D'après ses dires, heureusement que l'équipe n'avait pas construit sa stratégie principale autour d'un champion dépendant de cette rune, car ce ban soudain ne les a pas trop affectés.
Il glisse également une petite pique, rappelant les soucis d'arbitrage rencontrés par T1 récemment, en disant qu'il a l'impression que les arbitres derrière les joueurs n'ont aucun pouvoir, notamment celui de mettre la game en pause. Riot Games a démenti cette supposition, en précisant que les arbitres ont bien ce pouvoir, seulement ils doivent prévenir une tierce personne pouvant mettre la game en pause, plutôt que de déconcentrer un joueur en lui donnant l'ordre de stopper la partie. Selon l'éditeur, c'est pour cette raison que les joueurs peuvent avoir l'impression qu'ils n'ont aucun pouvoir, même si dans les faits ce n'est pas le cas.