Photo : LoL Esports
Difficile de passer à côté de la nouvelle : la Russie et l'Ukraine sont entrées en guerre et les discours belliqueux raisonnent dans nos têtes. La communauté internationale a réagi et de très nombreuses personnalités ont partagé leur détresse sur les réseaux. Le monde de l'esport n'est pas non plus resté insensible et plusieurs organisations ont montré leur soutien au peuple ukrainien (G2, Fnatic, Astralis, Faze Clan...).
Un joueur LEC a également souhaité prendre la parole pour parler de la situation actuelle. Ce n'est pas le plus connu, mais ses mots sont d'autant plus importants qu'il est dans une situation assez particulière de par sa nationalité russe. Il s'agit du jungler d'Astralis Zanzarah.
Des mots forts pour un citoyen russe
On ne sait pas trop comment Zanzarah va réussir à gérer la situation. Ce week-end Astralis doit jouer deux matchs de LEC contre Team BDS et SK Gaming mais on imagine que leur jungler aura la tête un peu ailleurs. Alors que Vladimir Poutine a entamé des opérations militaires sur le sol ukrainien, plongeant l'Europe et plus globalement le monde dans la crise, le jungler s'est prononcé contre la guerre. C'est peut-être un détail pour vous, mais c'est quand même une prise de parole qui symboliquement veut dire beaucoup pour un citoyen russe. Il a notamment souligné que comme "la majorité du peuple russe", il est contre cette guerre qui débute. En utilisant les hashtags #WeStandForPeace et #Ukraine, on espère qu'il n'aura pas trop de problèmes... C'est courageux de sa part et on espère que Riot Games fera en sorte de lui accorder l'asile permanent dans les studios de Berlin en cas de pépin. Pour rappel, Vladimir Poutine a quand même indiqué que chaque personne qui se mettrait en travers de son chemin s'exposerait à des conséquences.
Inutile de vous le rappeler mais pour la forme on va quand même le faire : Zanzarah est Russe mais il ne représente pas le pouvoir politique en place. Vous pouvez lui envoyer du soutien, mais ne vous trompez pas de cible en lui envoyant de la haine.