Photo : VCT
Wassim "keloqz" Cista a crevé l'écran l'année dernière et sa progression fulgurante l'a mené jusque chez G2 Esports. Mais malgré ses performances individuelles convaincantes, les Samouraïs n'ont pas réussi à briller sur la scène européenne et ils n'ont pas participé au tournoi Champions du VCT. Toujours à la recherche de sa gloire passée sur la scène Valorant, G2 a donc décidé de faire pas mal de changements dans son roster pour la nouvelle année.
Parmi les changements, le Français a été placé sur le banc. Invité à prendre des contacts avec d'autres structures, son avenir semblait totalement bouché... Mais le ciel s'est soudainement dégagé pour le tricolore. À peine 3 semaines après sa mise à pied, il a été réintégré à l'équipe principale. Les dirigeants se sont peut-être rendus compte de leur erreur et le Français est attendu comme un sauveur. G2 est en effet encore très loin d'être qualifié pour les VCT 2022 et on imagine qu'Ocelote ne veut pas se contenter d'une participation honorifique à une VRL (ligue nationale).
keloqz, le messie tant attendu ?
Pour participer au prochain circuit VCT, le chemin qualificatif est long. Si les meilleures équipes d'Europe (Team Liquid, Fnatic, Gambit, Acend) bénéficient d'un petit privilège, ce n'est pas le cas de G2 Esports qui doit se farcir toutes les étapes. Et ce n'est pas très bien parti pour les Samouraïs, qui ont été sortis du premier Closed Qualifier après une double défaite face à Team Vitality et Alliance. L'équipe a montré plusieurs signes de faiblesses, notamment du côté de Mixwell, le capitaine emblématique.
Longtemps pensé comme intouchable par le staff technique, l'Espagnol a cependant du mal à faire la différence, notamment avec sa Jett. Pas irréprochable avec un sniper, il commence à être de plus en plus critiqué... Pour ces raisons, les coachs ont décidé de faire un choix fort et de le remplacer par keloqz, qui est justement très bon pour tenir les lignes et se montrer clutch. Se priver de son capitaine est un choix risqué, mais si les résultats sont au rendez-vous on n'aura absolument rien à redire, surtout si ça arrange les affaires du Français.
Valorant ne peut pas encore prétendre appartenir aux disciplines esport les plus développées. En revanche, le FPS de Riot Games peut se targuer d'une chose : il commence à avoir une scène féminine qui a vraiment de la gueule. Après G2, Cloud9 ou CLG, un autre géant se lance dans l'aventure.
