Photo : VCT
Pour ceux qui s'en souviennent, au tout début de la scène compétitive de Valorant, une équipe occidentale dominait tous les tournois ou presque. Cette équipe, c'était G2 Esports qui récoltait victoire sur victoire lors de la série de tournois Ignition Series (Vitlaity European Open, Mandatory.gg Cup, Allied Esports Odyssey...). Mais cette époque dorée est révolue depuis un petit bout de temps pour les Samouraïs. Depuis, bien d'autres compétiteurs comme Sentinels (NA), Gambit (Russie) ou KRU (LATAM) ont pris le devant de la scène.
G2 Esports court toujours derrière son glorieux passé et espère retrouver les sommets l'année prochaine en participant au VCT nouvelle version. G2 Esports n'a pas disputé le tournoi Champion (équivalent des Worlds) cette année et n'a donc pas de place automatique. Il faudra par conséquent passer par un processus de qualification pour obtenir son ticket... Les dirigeants de G2 ont conscience qu'il ne faut louper le coche sous aucun prétexte et ils ont décidé d'apporter beaucoup de changements dans l'effectif pour atteindre leur objectif. Une non-qualification serait catastrophique et reverserait l'équipe dans le système des VRLs, les ligues nationales.
3 nouveaux arrivants et keloqz poussé dehors
3 nouveaux arrivants débarquent chez les Samouraïs. hoody et Meddo en tant que joueur et pipsoN en tant que coach. Ils évoluaient tous chez Giants Gaming en 2021 (janvier à novembre) et pourront compter sur leur passé commun pour très vite s'adapter à leur nouvelle équipe. Cette stratégie de recruter un gros "package" est cependant à double tranchant. Il faut espérer que les deux blocs arrivent à fusionner et n'entrent pas en conflit avec un rapport de force équilibré mais stérile.
Pour faire de la place aux anciens de Giants, G2 a dû faire du ménage. Pyth et koldamenta étaient déjà partis, mais la liste s'est agrandie. Coach neilzinho a été remercié et le Français keloqz se retrouve dorénavant sur le banc. Autorisé à explorer ses options pour l'année prochaine, Ocelote compte sûrement revendre son contrat et amortir ses investissements avec le prix du transfert. On ne se fait cependant pas trop de souci pour le tricolore qui avec son profil attractif ne devrait pas manquer de proposition pour le sortir de sa prison contractuelle.