En croisade contre ceux qui dataminent les fichiers de Genshin Impact, miHoYo semble déterminé à aller au bout de sa traque. Selon Zeniet, l'éditeur chinois a passé récemment un nouveau cap en attaquant en justice la plateforme Bilibili (équivalent chinois de YouTube), pour que celle-ci lui transmette des informations sur les datamineurs. En s'attaquant donc à la plateforme qui sert de point de diffusion à l'œuvre des leakers tout en abritant des informations précieuses sur ces mêmes personnes, miHoYo espère donc atteindre ces derniers.
A travers cette initiative, le studio à l'origine de Genshin Impact vise pas moins de 11 leakers différents. Une première audience aura lieu le 17 septembre, et pourrait déterminer si oui ou non les leakers en question sont des menaces pour miHoyo d'un point de vue commercial, ce qui légitimerait leur identification.
La contre-attaque de miHoyo à l'égard des leakers remonte à plusieurs mois, avec des mesures de plus en plus drastiques. En amont de la version 1.5 de Genshin impact déjà, miHoyo avait sommé les médias de ne pas diffuser de fichiers dataminés. La menace n'avait alors été que partiellement entendue, puisque même si de nombreux médias et créateurs de contenus s'étaient alors rangés par respect pour le travail des développeurs, des datamineurs plus "anonymes" avaient continué leur office sans être inquiétés outre mesure.
En juin dernier, l'éditeur chinois dégaine l'arme juridique à l'encontre d'un leaker, condamné à verser pas moins de 500 000 yuans (soit plus de 75 000 dollars) à mihoYo en guise de compensation pour le préjudice infligé au studio.
Avec cette saisine juridique à l'égard de Bilibili, miHoyo martèle que sa traque des datamineurs est loin d'être terminée, à moins d'un mois du déploiement de la version 2.2 du jeu.