Les équipes mineures au MSI ont autant à gagner qu'à perdre. Alors qu'elles sont souvent regardées de haut par la communauté et les grosses régions, elles n'ont pas beaucoup d'occasion pour s'exprimer et prouver leur valeur. Mais en cas d'échec, elles seront inévitablement la cible de moqueries et seront reparties pour une nouvelle spirale négative. Avec cette nouvelle absence des Vietnamiens, les Russes et les Turcs ont encore plus de chance de tirer leur épingle du jeu.
Unicorns of Love : recevoir une nouvelle vague d'amour (LCL)
C'est avec une certaine joie que la communauté internationale, les fans européens en tête, retrouvent Unicorns of Love lors des tournois internationaux. Après des Worlds réussis où l'équipe avait réussi pour la première fois de son histoire à se qualifier pour le Main Event, les champions de LCL vont essayer de faire de nouveau bonne figure au MSI. On aurait bien aimé voir le Français Antonio "Frappii" Botezatu, mais ce dernier a perdu sa place de titulaire en mars après des débuts plutôt moyens. Atteindre la phase 2 semble jouable et restera l'objectif principal de l'équipe.
İstanbul Wildcats : les autres félins du tournoi (TCL)
La TCL envoie cette année au MSI des petits nouveaux avec İstanbul Wildcats. La structure n'a jamais participé à un gros tournoi international et espère être à la hauteur. Les Turcs ambitionnent d'être considérés comme une région intermédiaire plutôt qu'une région mineure, mais ces dernières années, ils se font régulièrement voler la vedette par d'autres morts de faim. Ce sera compliqué de briller cette année, avec des joueurs aussi peu expérimentés à l'internationale que la structure et une poule difficile avec MAD Lions et PSG Talon.
Detonation FocusMe : un nouveau pétard mouillé ? (LJL)
Il n'y a pas vraiment de bonne raison de miser la moindre pièce sur le représentant japonais cette année. Si Detonation FocusMe a largement dominé sa région au spring split, elle fait sur le papier partie des équipes les moins impressionnantes. Placée dans la poule des Coréens et des Américains, son parcourt devrait s'arrêter très vite. La seule petite raison qui nous pousse à être curieux, c'est la présence du support Kazu, qui parle français et qui est né en France.
Infinity Esports : survivre à l'attaque des titans (LLA)
Comme les Japonais, les champions de la LLA font devoir se farcir Cloud9 et DWG KIA dès leur entrée en lice. Le défi s'annonce titanesque et avoir le support Ackermann dans ses rangs ne devraient pas suffire. Blague à part, le roster ne paye pas de mine et jouera surtout la troisième place. Alors que la région à l'habitude de finir à la dernière place des phases de poule du MSI, ce serait déjà une petite victoire de ne pas finir dernier.
Pain Gaming : revoilà brTT et Pain Gaming (CBLOL)
En 2015 Pain Gaming et brTT choquaient le monde en battant CLG lors des championnats du monde. 6 ans après, l'ADC a désormais 30 ans et la structure a vécu de nombreuses aventures dont une relégation en division 2 brésilienne. Ils ont tous les deux été cabossés par le temps mais font leur grand retour ensemble sur la scène internationale. On espères qu'ils vont en profiter, puisque l'aventure risque d'être très brève dans la poule de la mort.
Pentanet.GG : se battre pour exister (LCO)
L'OPL et morte et les joueurs océaniens ont été invités à migrer aux LCS. Pour autant, la région Océanie existe toujours et une nouvelle ligue a été montée : le LCO. Elle envoie Pentanet.GG au MSI et sera de tout cœur derrière son représentant pour crier au et fort que la scène régionale existe encore. Le message et beau et on leur souhaite bien du courage. Mais inutile de se voiler la face, les talents les plus prometteurs ont plié bagage et l'équipe océanienne devrait avoir beaucoup de mal à exister.