Photo : Riot Games
Hampus Mikael "promisq" Abrahamsson dispose en Europe d'une image publique plutôt sympathique. L'ancien remplaçant porte-bonheur de G2 Esports est à l'origine de nombreux mêmes très populaires sur les réseaux. Pourtant, son image pourrait bien en prendre un coup. Un joueur de ligue britannique de League of Legends (UKLC) l'a épinglé sur les réseaux pour toxicité. Les deux joueurs se seraient rencontrés dans la même game de soloQ et la partie aurait rapidement mal tournée. Si en l'état actuel des choses, l'affaire conserve encore beaucoup d'inconnues, on a du mal à comprendre quelle mouche a piqué le joueur suédois.
Alors que la communauté League of Legends traine une très mauvaise réputation, personne n'est épargné en soloQ qu'on soit bronze ou joueur pro. La grosse différence, c'est que les professionnels ont plus de responsabilités. Ils sont surtout tenus par le règlement d'avoir un comportement exemplaire et plusieurs pros se sont déjà fait sanctionner pour attitudes toxiques en soloQ (sofm, Neon, Doran, Khan...). Dans le cas de promisq, sa toxicité semble totalement gratuite et injustifiée. Il s'est retrouvé dans le même lobby qu'Adam "Eragon" Harney et aurait commencé à le troller sans raison apparente. Après l'avoir menacé de ruiner la partie s'il ne prenait pas Renekton en first pick, le Suédois aurait ensuite décidé de bannir le gros sac à main.
On imagine que la partie ne s'est pas bien passée, il faut dire qu'elle partait sur de mauvaises bases. Et quand Eragon a demandé des explications au joueur LEC pour son comportement, ce dernier aurait continué dans sa bêtise en lui répondant de manière toxique. Impossible de savoir ses mots exacts puisque le système a censuré le Suédois, mais il aurait souhaité au Britannique d'attraper le cancer... Ce qui n'est ni marrant ni sympathique.
Eragon a demandé à Riot Games d'enquêter et de prendre des mesures. En attendant une possible enquête, rien ne semble pouvoir justifier l'attitude du joueur suédois. Ce dernier n'a pas communiqué sur le sujet et comme on ne dispose des screens que d'une seule partie, il faudrait quand même lui accorder un droit de réponse.
Astralis a pris les devants pour limiter la casse. La structure a expliqué que ses joueurs étaient actuellement en vacances mais qu'elle sanctionnerait promisq en interne.