Somos rivales, no enemigos (nous sommes rivaux, non pas ennemis, en VF). Voici ce que l’on peut entendre un jour de Superclassico, dans les rues de Buenos Aires, la capitale de l'Argentine. Écrin de deux clubs de football historiques, Boca Juniors et River Plate, la cité sud-américaine devrait voir se prolonger cette rivalité sur le terrain de l’esport, en 2021. Boca, l’ancienne maison du regretté Maradona, a en effet annoncé cette semaine son entrée imminente dans le paysage compétitif du gaming. Alors que River Plate s’y exerce depuis 2016.
Club omnisports (foot en salle, foot de plage et basketball), Boca Juniors devrait s’installer dans un premier temps sur League of Legends et Counter-Strike : Global Offensive, deux titres majeurs de la scène esportive. L’Argentine n’est pas le seul pays de l’AmSud à avoir franchi la barrière de la cybercompétition. Au Brésil, les entités que sont Flamengo ou Santos évoluent par exemple déjà dans la ligue brésilienne de LoL. Pour les imiter et se faire représenter sur les serveurs, Boca devra donc se dégoter deux formations au cours des prochains mois.
Et nous proposer un de ces quatre un Boca - River version esport, en direct de la Bombonera ?
Auparavant dans le mal, suite aux breaks pris par certains de ses cadres et des résultats pas toujours au rendez-vous, Astralis vient de remonter la pente en remportant un nouveau tournoi international.
Photo : Adidas
